La Presse Pontissalienne 240 - Octobre 2019

MOUTHE - RÉGION DES LACS

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La Presse Pontissalienne n°240 - Octobre 2019

tous les week-ends sont bloqués par les compétitions. “Il faut savoir laisser sa place” dit-il. En l’occurrence à Simon Fischer, premier entraîneur à temps plein du C.S.R.P. n F.C. (+ !%!+ " *)%*+ + #(+ '&+ *$+ (&&!*$ $ ' (&%* ' + (&$+#*$+(&&!*$+ "(%)* '& % +#(+ )!(%' &+ *+# ! #*+ *+$ '+(+ *) '$+ *+$%)" %")*)+# *& ( )* *&%+ *$ *"&*$ + &+ ) '%*+("$$'+ "+ * (&&' *)$(')*+ ")+ !#! )*)+#*+ ! ()%+ *+ ' #' *+ "*)) + n Les 50 ans du C.S.R.P. /0187418)32158-$0678(36-78-78,/)3564' !572278 0 '8 3657.8 7"23467'8!30.8 7627 718-$3012748)3445/66+48-784 58#058/61 , /5458-78"/2&3.54728.7028)2315#07876 ,2+3618768 8.78 .0(8-748 57024871 36-/6670248!/615443.57648 * * *!* * &+(")('%+ "+$" )' *)+#(+ *&%' &+)(& &&*")$+ ('$+#*+& + "+ #" +& (+ ( ('$ !%!+)* '$+*&+ ("$*+ ()+'#+$ #'$*+ '*& & %)*+!%(%+ *$ )'%+ *+ (')*+( (&%+% "% (' *)+#*+$ ' '87 ).5#078 .3568 52/-'8&7&% (278-08,/&51+8718274)/643(.78-78.$/2% 3654315/68-08,56#0361763527* $+ +67&7618)276-238.38"/2&78-$067 4/52+78"7415 78/2 3654+78.78 6/ 7&(27 8.3843..78-748" 1748-78 /0(48768)2+% 476,78-781/01748,7..748718,70 8#058/61 ,/6125(0+8 8.$ 541/5278-08 * * *!* 8-525% 73614'8, 3&)5/64'876123 67024'8(+6+% /.74 8 68,.0(83113, +8-7)0548438,2+3% 15/68 8068451786/2-5#07'8,7.058-78.3 3.&354/6*8 "+ ! ()% +#*+# (#+!%('% $'%"!+ +# '&%!)'*")+ *+#(+ *) * + &*+ )* ' )*+ '$%*+! #(')!*+ *+ +*& ') &

ASSOCIATION

L’entraîneur du C.S.R.P.

Philippe Querry, pour l’amour du ski Après 30 ans à transmettre aux jeunes la technique et le plaisir du ski, Philippe Querry l’entraîneur du C.S.R.P. tire sa révérence, la tête pleine de souvenirs et l’envie de profiter encore de cette montagne jurassienne qu’il apprécie comme au premier jour.

En 30 ans, Philippe Querry a eu la chance d’entraîner du plus modeste des skieurs aux médaillés olympiques.

L e Haut-Doubs, les sports de plein air à pratiquer mais plus encore à enseigner ont définitivement eu raison de la carrière de ce Pon- tissalien. “Quand j’étais ado, il n’y avait pas encore de club. On s’entraînait de façon très personnelle entre copains.” Aussi curieux que cela puisse paraître, il se forme d’abord aux métiers de la restauration et part travailler dans le Sud-Ouest. “Je suis vite revenu” , explique le contrarié qui va s’attacher à passer ses brevets d’État de moniteur deV.T.T., ski nordique, accompagnateur moyenne montagne et pisteur secou- riste. Le bagage idéal pour travailler pendant une dizaine d’années dans les centres de vacances et les écoles de ski locales. 1991, année charnière où il succède à Robert Carrez l’entraîneur historique du C.S.R.P. “Lui aussi nous a fait aimer le ski” , explique celui qui en même temps est engagé à la Zone de Déve-

varie entre 150 et 180 licenciés dont une soixantaine de jeunes de 6 à 12 ans inscrits à l’école de ski. “On est pénalisé par le faible enneigement et on subit aussi à Pontarlier la concur- rence d’autres gros clubs sportifs comme le foot, le rugby… Un jeune skieur qui défend les couleurs du club aura l’op- portunité de découvrir pratiquement tous les sites nordiques jurassiens.” De ses meilleurs souvenirs, il cite ce passage de relais symbolique entre Fer- réol Cannard et Vincent Defrasne lors des J.O. de Turin où l’équipe de France décrochera une médaille de bronze avec deux skieurs du C.S.R.P. Au chapitre des regrets, cette évolution observée dans les catégories où la sélection se fait davantage sur la qualité et le prix dumatériel plutôt que la valeur intrin- sèque du skieur. “On devrait imposer à tous le même matériel” , estime-t-il. La retraite, c’est aussi les contraintes d’une saison hivernale en moins où

loppement Touristique avec en charge la création des sentiers V.T.T. et pédes- tres autour de Pontarlier. “On reprendra aussi peu à peu la gestion des sites nor- diques qui étaient jusqu’alors à la charge des clubs.” Philippe Querry n’échappe pas à l’en- gouement exceptionnel autour duV.T.T. dans les années quatre-vingt-dix. Il s’occupe en effet de la section V.T.T. mise en place à partir de 1989 au sein du Vélo-Club de Pontarlier et qui per- durera jusqu’en 2007. “On s’impliquait par exemple dans l’organisation de la Trace Jurassienne, équivalent de la Trans’ju mais à V.T.T.” Quand la Zone de Développement Tou- ristique est intégrée dans la toute nou- velle communauté de communes du Larmont, il conserve son poste en béné- ficiant d’un détachement hivernal où il se consacre aux jeunes du C.S.R.P. “Cela représente environ un tiers de mon temps de travail. En trente ans,

j’ai connu cinq présidents : Daniel Defrasne, Claude Piotte, GabyMarguet, Patrick Tyrode et Damien Tissot, et aucun ne s’est jamais immiscé dans la partie sportive” , apprécie le jeune retraité. De Gilbert Carrez à Philippe Querry, les valeurs n’ont pas changé. Au C.S.R.P., on inculque déjà l’amour du ski. “On n’a jamais eu pour mission de faire des champions. Quand certains sortaient du lot, on les oriente dumieux possible.” La méthode porte ses fruits si l’on songe qu’il y a toujours eu un représentant du C.S.R.P. au cours des cinq dernières olympiades, que ce soit Ferréol Cannard,Vincent Defrasne ou Anouk Faivre-Picon. Philippe Querry ne se glorifie d’aucunemédaille, d’aucun titre. “On n’y est pour rien. On peut juste nous gratifier de leur avoir donné le goût du ski. Pour moi, c’est le cham- pion qui se projette.” Bon an, mal an, l’effectif du C.S.R.P.

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