La Presse Pontissalienne 239 - Septembre 2019

36 DOSSIER VALDAHON - VERCEL

La Presse Pontissalienne n°239 - Septembre 2019

Skate parc Dans le cadre de sa EN BREF

VALDAHON

Économie L’abattoir s’agrandit et se modernise

politique sportive, en faveur du sport pour tous, la Ville de Pontarlier, en partenariat avec l’Association Haut Doubs Dirty Feet a lancé la réalisation d’un nouveau Skate Parc au cœur du parc des Ouillons. Ce nouvel équipement sportif destiné aux jeunes Pontissaliens sera livré courant octobre. Un investissement de 185 000 euros hors taxes réparti entre les organismes suivants : Ville de Pontarlier : 63 250 euros, État : 55 500 euros, Région Bourgogne-Franche-Comté : 20 000 euros et Département : 46 250 euros. Italie Un festival de cinéma italien aura lieu au cinéma Olympia Pontarlier du 22 au 27 septembre. Six films seront projetés en partenariat avec les ateliers d’italien de la M.J.C. des Carte blanche à l’artiste Bruno Mercet à découvrir du 14 au 22 septembre à la Chapelle des Annonciades à Pontarlier. Entrée libre tous les jours de 10 heures à midi et de 14 heures à 18 heures Renseignements au 03 81 38 81 27. Capucins. Exposition

Le site emploie 80 personnes dans la zone des Banardes. Il sollicite une autorisation environ- nementale pour augmenter sa capacité d’abat- tage à 120 tonnes de carcasses par jour.

une demande d’autorisation environnementale pour aug- menter sa capacité d’abattage à 120 tonnes de carcasses par jour contre 68 actuellement. Le site de production situé dans la zone d’activité des Banardes déjà rénové et étendu il y a quelques années répond à une saisonnalité : “La demande est irrégulière, liée à l’activité des

plus grosse contenance seront utilisés les jours de pointe” répond l’inspecteur de l’environne- ment. Le site qui emploie 80 personnes recherche - tou- jours - de la main-d’œuvre. Au-delà de la difficulté du métier, les der- nières polé- miques sur les abattoirs en

salaisonniers régionaux parce que l’on consomme plus de sau- cisse de Morteau l’hiver” explique le représentant de cette unité de production qui travaille avec la grande distri- bution le reste de l’année. Chaque année, 200 000 porcs sont abattus à Valdahon pour environ 20 000 tonnes de viande. Le projet intègre une extension au nord du bâtiment des chambres froides pour les produits finis et carcasses sur 375 m 2 , ainsi qu’une nouvelle installation de prétraitement des eaux usées. Une enquête publique environnementale a débuté le 2 septembre et se poursuit jusqu’au 2 octobre. D’après cette dernière, “l’aug- mentation de tonnage n’aura pas d’impact sur la consom- mation en eau. Les besoins res- teront limités au volume soit 52 200 m 3 , soit un ratio de 2 litres par carcasse, inférieur aux valeurs.” Quid de l’impact sur les allées et venues de camions ? “L’aug- mentation du nombre d’ani- maux abattus n’entraînera pas d’augmentation proportionnelle du camion, les rotations seront optimisées et des camions de

L a société des éleveurs de La Chevillotte investit dans son abattoir à Val- dahon pour se “donner

de l’espace et satisfaire aux normes” explique son président Christophe Jacquin. Elle a déposé en novembre dernier

“Pas davantage de camions sur les routes.”

France et ailleurs ont stigma- tisé la profession. L’image de la mort reste l’image de la mort. “Sur ce sujet du bien-être ani- mal, le métier a évolué. Comme dans tous les métiers, certains ont mal fait leur travail. On essaie de faire au mieux sans rien cacher” indique le repré- sentant. Les travaux vont durer plusieurs mois. Des entreprises locales, notamment pour le gros œuvre, ont été choisies. n

E.Ch.

L’abattoir des Éleveurs de La Chevillotte à Valdahon pousse les murs.

Grogne autour des sangliers Aux abords du camp militaire du Valdahon, les dégâts liés aux sangliers ont explosé cette année. Les agriculteurs seront indemnisés par les chasseurs. VALDAHON Environnement

C es trois sangliers d’environ 40 kg photographiés mercredi 28 août au matin aux abords de la Nationale 57 à hauteur d’Éta- lans (non loin du rond-point de l’Al- liance) devront faire preuve d’un peu plus de discrétion dès le dimanche 8 septembre, date de l’ouverture de la chasse dans le Doubs. Cela ne va plaire aux défenseurs des animaux, mais la chasse est très attendue par les agri- culteurs… car les sangliers ont causé

pour certains été saccagés par les coups de groin qui coûtent cher aux chasseurs. Ce sont en effet eux qui remboursent aux agriculteurs les dégâts occasion- nant pour les sociétés de chasse des trous dans la trésorerie. La Fédération de chasse du Doubs a versé l’an dernier 650 000 euros aux agriculteurs pour compenser ces dégâts. Un chiffre qui inquiète les chasseurs car la facture pourrait être aussi salée l’an prochain. Les conditions météorologiques favo-

cette année de très importants dégâts dans un périmètre autour deValdahon, Étalans, Gonsans, c’est-à-dire toute

celle proche du camp militaire de Valda- hon, zone de plu- sieurs milliers d’hec- tares connue pour abriter de nombreux suidés. Les champs de blé, prairie, maïs, ont été

650 000 euros de dégâts versés l’an dernier dans le Doubs.

Des sangliers photographiés le 28 août à Étalans au bord de la Nationale 57.

À la fin de l’été, ils retournent le sol à la recherche de vers de terre, un apport en protéines.

sans.Au total, 22 animaux avaient été prélevés durant l’été. “On travaille à résoudre le problème. La baisse du nombre de dégâts passe par une baisse du nombre de sangliers” indique Pierre Feuvrier à la fédération départementale des chasseurs du Doubs. Les agriculteurs auront droit à un répit avec l’ouverture. Les sangliers, un peu moins. n

rables incitent les laies à davantage mettre bas, jusqu’à trois fois par an. À raison en moyenne de 4 à 6 marcas- sins par portée, l’expansion est rapide. L’an dernier dans le Doubs, 5 058 cochons sauvages ont été prélevés, ce qui en faisait une année exceptionnelle. Pour tenter de la limiter la pression, une ouverture a été anticipée notam- ment à Verrière-du-Grosbois et Gon-

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