La Presse Pontissalienne 234 - Avril 2019

A g e n d a

La Presse Pontissalienne n°234 - Avril 2019

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Le rock des familles La première édition de l’Acoustic Festi’val organisé par l’association Atout music se tient le samedi 13 avril dès 21 heures à la salle des fêtes de Goux- les-Usiers. Un événement pour découvrir du bon rock sans avoir besoin de se boucher les oreilles. Goux-Les-usiers sAmedi 13 AvriL

Les Armourins au concert des Gars de Joux Le concert annuel des Gars de Joux se tiendra le 3 mai à l’Espace Pourny avec la batterie-fanfare de Lons-le- Saunier et le showband des Armourins de Neuchâtel. pontArLier Le 3 mAi Concert annuel des Gars de Joux vendredi 3 mai à 20 h 30 à l’Espace Pourny

Acoustic Festi’val samedi 13 avril dès 21 heures Salle des fêtes de Goux-les-Usiers

Un bel effort sachant qu’ils se produisent gracieusement à Goux.” Pas cher et audible donc. La programmation fait la part belle à la diversité avec The Bartwood en rock folk, Sidney Balsalobre & Friends, ama- teurs de chanson française, le groupe rock psychédélique Bysshe, la chanteuse pop folk Rose Eme et The Lumberjacks, fidèles au folk irlandais. La solidarité du Val d’Usiers accompagne cet événement cul- turel. “Les trois communes nous ont soutenus. On a la salle gra- tuitement. Pour autant, on veut proposer un concert digne de ce nom. Chaque groupe ou artiste jouera 30 minutes.” La convivialité sera de mise et pas question d’assimiler ce fes- tival à une beuverie. Question d’ambiance tout simplement. Prévente à l’office de tourisme de Pontarlier et à l’épicerie du Val à Goux-les-Usiers. n Cinq groupes se produiront dont Bysshe, amateur de rock psychédélique.

en costumes d’époque, prêts à repartir musicalement parlant en campagne napoléonienne. Les Armourins prendront le relais avant de laisser leur place, en troisième partie, à l’orchestre de batterie-fanfare des Gars de Joux et de Lons- le-Saunier, soit une cinquan- taine de musiciens en scène. 500 à 600 spectateurs sont attendus pour ce concert gratuit sans réservation. n

L e rock, c’est sa vie. Quand Patrick Racle décide de partager sa passion, on sait que la qualité sera toujours au rendez-vous. Avec lui, pas besoin d’aller loin ni de se ruiner pour se faire plai- sir. Bien au fait de la scène rock locale, l’auteur de la trilogie de l’histoire du rock dans le Haut-Doubs s’est pris au défi de mettre sa musique préférée

E nsemble original et très recherché, le Showband des Armourins est une institution séculaire à Neuchâtel, qui a permis à des centaines de jeunes de vivre leur passion pour la musique. Il fédère aujourd’hui une cin- quantaine de musiciens âgés de 10 à 20 ans tous vêtus d’un uniforme de velours rouge et vert.Autre signe distinctif, l’ins- trumentation particulière com- posée de piccolos d’orchestre, flûtes traversières et d’un ensemble d’instruments de per- cussion de défilés. Le répertoire des Armourins se veut très éclectique et s’étend de la musique classique aux dernières nouveautés du hit- parade, de jazz à la samba en passant par la variété française et les musiques de films. “C’est un très beau spectacle vivant à voir et à entendre. On entretient

à la portée de tous. “On voulait faire un festival qui soit acces- sible musicalement et à la por- tée de toutes les bourses. D’où le choix par exemple de proposer l’entrée gratuite aux enfants de moins de 12 ans.Au niveau son, on a demandé aux artistes invi- tés de jouer uniquement en acoustique. Ce qui les a obligés à retravailler leurs morceaux spécifiquement pour l’occasion.

des échanges avec cet ensemble depuis une trentaine d’années” , indique Jean-Pierre Lonchamp, le directeur musical des Gars de Joux. La formation pontissalienne sera au grand complet pour son concert annuel qui se décline en trois couplets. Le premier laisse à voir la formation de l’Empire avec fifres, trompettes

Le showband des Armourins réunit une cinquantaine de jeunes musiciens de 10 à 20 ans.

La peinture de Laure-Anne L’artiste pontissalienne Laure-Anne Duchet sera présente à l’Auberge de jeunesse les 26 et 27 avril, dans le cadre de la création d’une œuvre participative, et une exposition de ses toiles sur le thème de la terre, baptisée L.A Terre, débutera le 11 mai à la galerie Syndrome de Stendhal, pour six semaines. Art Les 26 et 27 AvriL, et à pArtir du 11 mAi Œuvre participative - Auberge de jeunesse, Pontarlier - les 26 (à partir de 18 h 30) et 27 avril (de 14 heures à 17 h 30). Exposition L.A Terre à partir du 11 mai - Galerie

L’étudiante et M. Henri Le centre d’animation du Haut-Doubs (C.A.H.D.) présente cette pièce d’Yvan Calbérac jouée par la Compagnie de la Réplique Cachée. Après deux représen- tations à Pontarlier, elle sera jouée à Labergement le 13 avril. théâtre sAison cuLtureLLe c.A.h.d.

E lle a toujours aimé dessiner, peint depuis qu’elle a 15 ans. Un accident survenu il y a plus de 20 ans, l’a obligée à peindre autrement. “Tout est parti de là” , constate la jeune femme. Contrainte à peindre couchée pendant un certain temps, elle peint aujourd’hui debout,mais jamais sur un che- valet.Sa technicité,ses épreuves font de ses toiles des pièces uniques, qui éveillent des “sen- timents d’émotion, de vie, d’ima- gination et de force” , d’après les termes de sa galeriste Delphine Lonchampt-Ung. Ensemble, elles ont imaginé ce projet d’œu- vre participative à l’Auberge de jeunesse de Pontarlier, une invi-

tation à s’approprier la peinture, sur le thème de la rencontre et des voyages. “La peinture, c’est pour ceux qui ont envie de se laisser aller, pas seulement pour ceux qui s’y connaissent” , convie Delphine Lonchampt-Ung. Ainsi, les vendredi 26 et samedi 27 avril, une œuvre de partage, sous le signe du développement durable, verra le jour. “On peut créer avec rien, de la récup” , explique Laure-Anne Duchet, qui fabrique maison ses pein- tures écolos,parsemées de sables de tous horizons. Puis, à partir du 11mai, Laure- Anne Duchet présentera une quarantaine de ses tableaux, des œuvres inédites, lors d’une

exposition baptisée L.A Terre dans la galerie Syndrome de Stendhal à Pontarlier. Après avoir beaucoup travaillé sur le corps, comme pour mieux répa- rer le sien, elle est passée à l’eau, et maintenant à la terre. Entre les deux dernières séries, Del- phine Lonchampt-Ung constate une “grosse évolution de recherche dans la technique.” “La série L.ATerre est un enga- gement technique et spirituel pour la protection de la planète, car j’essaie aumaximumde créer avec des matériaux de récupé- ration et de manière écologique. C’est tout là tout le sens de ma peinture. Quand l’huile et l’eau deviennent L.ATerre. Quand le sable, la terre, la poussière, les pigments porteurs de sens, qui ont voyagé, se rencontrent pour créer une alchimie picturale. Une abstraction où chacun voyage, se perd ou se retrouve” , invite l’artiste. n Syndrome de Stendhal, 5 rue de la République, Pontarlier, 03 81 46 89 10.

C ette comédie décapante sur le thème des conflits familiaux met en scène deux personnages principaux.À 78 ans, Henri Voizot, veuf, vit seul dans son apparte- ment parisien. Particulièrement bougon et soli- taire, refusant catégoriquement tout placement en maison de retraite, il est contraint par son fils de louer une de ses chambres à une étu- diante. C’est à Constance, une jolie jeune fille pleine de fraîcheur dont les moyens très limités ne permettent pas de prétendre à un autre logement, que va échoir la dure tâche de par- tager la vie de Monsieur Henri. Un souci de plus dans la vie de Constance qui, en quête d’elle-même, se bat contre bien des difficultés : non seulement, elle est un peu perdue sur le plan affectif mais cherche, de surcroît, déses- pérément sa voie, tentant de mener bon gré mal gré des études qui lui échappent. Ce n’est pourtant pas sa cohabitation avec Henri qui va lui simplifier l’existence. Contrainte de faire des concessions et de supporter la mau- vaise humeur permanente du vieillard, elle va se retrouver au centre d’un planmachiavélique. En effet, Henri entend se servir de la jolie étu- diante pour se débarrasser de sa belle-fille qu’il ne supporte pas. Un temps réticente, Constance finit par accepter de mettre la fidélité de Paul à l’épreuve contre six mois de loyer

gratuit. Il n’en fallait pas davantage pour pré- cipiter la petite cellule familiale dans un véri- table maelström…Une pièce aussi touchante que drôle. n Les personnages donneront envie de rire, de pleurer, de nous amuser…

Laure-Anne Duchet, aux côtés d’un des tableaux présents à l’expo- sition L.A Terre, baptisé “Vu d’ici” qui compte entre 20 et 30 couleurs différentes de bleu.

L’étudiante et M. Henri Samedi 6 avril (20 h 30)

et dimanche 7 avril (17 heures) au Théâtre du Lavoir à Pontarlier

Samedi 13 avril (20 h 30) à l’Espace Les Vallières de Labergement-Sainte-Marie Billets en vente sur place Renseignements : 03 81 39 29 36

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