La Presse Pontissalienne 234 - Avril 2019

DOSSIER

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La Presse Pontissalienne n°234 - Avril 2019

l Levier

Décision cet automne Rien n’est arrêté pour Guy Magnin-Feysot

Après avoir expérimenté tous les rôles dans un conseil municipal, le maire de Levier est encore dans la réflexion et ne se sent pas pressé de dévoiler ses cartes. Stratégie.

A vec au compteur deux man- dats de conseiller d’opposi- tion, deuxmandats d’adjoints et un de maire, Guy Magnin- Feysot a eu le temps de se familiariser avec les rouages de la vie communale. “Je ne suis pas extrêmement pressé de me prononcer. Dans une commune comme Levier, les élections prennent parfois l’aspect d’une partie de blitz où il n’est pas toujours opportun de dévoiler ses cartes avant les autres” , rappelle le maire en expliquant qu’il n’a pas encore pris sa décision. Il compte en discuter cet automne avec son équipe. Il dresse déjà un bilan très constructif de l’expérience vécue au cours de ce premier mandat à la tête du conseil municipal de Levier. “En 2014, on a commencé à fonctionner sur le principe des listes bloquées avec cette obligation de parité et cette volonté, pour ce qui nous concerne, de tendre vers un groupe assez représentatif de la population. Au final, on se retrouve avec des listes plus cohérentes. On a alors de solides fondations pour s’engager dans une dynamique de projets.” S’il n’est pas encore décidé sur une possible candidature en 2020, il a déjà pesé le pour et le contre.Dans la colonne

des bonnes raisons de ne pas se repré- senter, il pointe les 31 ans de vie muni- cipale, un bail diront certains, “c’est déjà beaucoup” , concède l’intéressé. Cette longévité engendre aussi de la fatigue, de la lassitude notamment au cours des cinq dernières années avec une fonction de maire très prenante. “C’est pratiquement un temps plein.” Le facteur âge entre aussi en ligne de compte. “J’ai envie de consacrer plus de temps à ma famille, profiter des enfants et des petits-enfants.” En face, dans la colonne motivations à tenter de briguer un second mandat de maire, il pointe son envie de pour- suivre, de prolonger l’action engagée

Encore indécis sur l’avenir, Guy Magnin- Feysot devrait faire le point avec son équipe à la rentrée.

depuis cinq ans. “On a relancé pas mal d’ac- tions à caractère social qui vont dans le sens du bien vivre ensemble. Cela a permis de créer de la solidarité, de l’en- traide.” Et l’élu de citer le programme qui se met en place autour des jardins partagés, sur des solutions de mobilité en milieu rural. “On sait qu’il y

ce fut le cas au cours de ce mandat. Il sait aussi qu’il y aura pour ceux qui reprendront le flambeau à piloter de gros chantiers notamment avec la construction d’une nouvelle station d’épuration. Pour l’heure, il compte terminer comme il faut ce dernier exercice en allant au bout de certains projets, notamment l’aménagement de la place centrale. n

Bouchet. La commune a installé dans le hall de la mairie un panneau où les gens peuvent venir proposer des acti- vités. Une façon de se prendre en main qu’il juge très positive. “Il ne faut pas toujours penser que c’est aux communes d’initier ce genre de démarche même si on se doit d’accompagner ce type d’initiative.” Guy Magnin-Feysot n’oublie pas le plaisir de travailler dans une ambiance sereine avec une bonne équipe comme

“C’est pratiquement un temps plein.”

a des personnes âgées qui n’ont plus la force de cultiver leur jardin. Pourquoi ne pas mettre ces espaces à disposition des jeunes familles ? De quoi générer du dialogue et du partage d’expérience. On aimerait aussi créer une ligne de desserte à destination des personnes qui n’ont pas de véhicule. On peut ima- giner une plateforme de services avec différents partenaires.” Dans cette logique, il évoque aussi ces ateliers philo animés par Laurence

F.C.

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