La Presse Pontissalienne 234 - Avril 2019

DOSSIER x Qui HésitEnt Ils arrêtent

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La Presse Pontissalienne n°234 - Avril 2019

l Houtaud Jean-François Ligier tire sa révérence

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l Chapelle-des-Bois “Quand vous êtes à 34 km du siège de la communauté de communes…” Élisabeth Greusard (53 ans) est maire de Chapelle-des-Bois, village à la fois charmant et à part en raison de sa position géographique aux confins du département. L’élue l’avoue : “Je n’en sais fichtrement rien de savoir si je me représenterai. Il y a des jours où vous vous dites “C’est génial” , et d’autres pas du tout. En raison de mon mandat, j’ai arrêté mon travail. Nous avons avec le tourisme une population multipliée par quatre qui génère des responsabilités, en matière de sécurité notamment. L’indemnité ne permet pas de vivre. On apprend beaucoup de choses d’un côté, on en subit de l’autre. Avec la fusion de la communauté de communes, nous sommes à 34 km du siège, ce qui fait un aller-retour de 70 km… L’hiver, lorsqu’on rentre à minuit, on est condamné à dormir dans notre véhicule si ce n’est pas déneigé… surtout qu’on traverse une grande zone blanche…” n l Goux-les-Usiers “Je me donne jusqu’à l’automne” Le maire de Goux-les-Usiers n’a pas encore pris sa décision, il se donne jusqu’à l’automne pour le faire. Éric Bourgeois précise que “ce n’est pas une décision personnelle et qu’il faut bien sûr en discuter avec mon équipe.” Le maire de Goux reconnaît cependant qu’il est “nuancé” par rapport à l’évolution de la fonction de maire. “Je ne dis ni un oui affirmatif ni un non définitif, mais pour que je dise oui, il faudra que certains éléments soient réunis.” n

Le maire d’Houtaud annonce son souhait de ne pas briguer de nouveau mandat de maire. Pour l’instant, cette information n’était pas sortie du cercle fermé du conseil municipal. Pourtant, Jean-François Ligier va sans doute faire campagne… “Je sou- haiterais qu’il y ait une continuité dans l’action municipale dit- il. C’est la raison pour laquelle je suis prêt à accompagner une nouvelle équipe jusqu’à l’élection.” S’il ne souhaite pas briguer un nouveau mandat - M. Ligier est élu depuis 1995, maire depuis 1994 et il fut en son temps le premier président de la C.C.L. - c’est aussi parce qu'il dit avoir “d’autres envies dans la société civile, comme de m’impliquer dans des projets d’économie sociale et solidaire, de solidarité.” Cet élu “macron-compatible” souhaite également retrouver une certaine liberté de parole par rapport notamment aux dossiers gérés par l’intercommunalité. n

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l Dommartin “C’était mon dernier mandat”

Jean- François Ligier ne repart pas, mais souhaiterait une continuité dans la gestion de la commune.

l Vercel “Je ne veux pas finir un mandat à plus de 80 ans” Maire de Vercel depuis 2001 après avoir succédé à Georges Gruillot, ex-sénateur, Albert Grosperrin a décidé de raccrocher. Il ne se représentera pas en 2020 et ne sera donc plus par voie de conséquence président de la communauté de communes des Portes du Haut-Doubs. “Il faut être cohérent, je ne veux pas finir un mandat à plus de 80 ans. C’est vraiment une histoire d’âge qui m’incite à arrêter même si j’ai la santé. Vu de l’extérieur, si un maire était reparti à 74 ans, je me serais interrogé. Il faut savoir céder sa place” dit-il. n E.Ch. et J.-F.H. À bientôt 72 ans, Jean-Claude Espern estime devoir “laisser la place aux jeunes. J’avais annoncé dès la dernière élection que ce serait mon dernier mandat” dit le maire de Dommartin qui était entré au conseil en 1995 et qui termine son second mandat de maire. Qui pour succéder à M. Espern à la tête de ce village de 725 habitants ? Ce n’est pas l’affaire du maire qui estime ne “pas vouloir faire d’ingérence. Ils n’ont pas besoin de ma tête pour penser” sourit-il. Avis aux amateurs… n

l La Cluse-et-Mijoux “Beaucoup trop tôt” pour Yves Louvrier

l Sombacour “Je ne repars pas”

Sa décision est prise et elle l’a déjà annoncée à son conseil : Maryse Jeannin, maire de Sombacour (634 habitants) depuis 2014, mais élue au conseil depuis 1995, ne briguera pas un nouveau mandat. “C’est bien aussi que les habitants aient affaire à de nouvelles têtes” dit-elle. Maryse Jeannin se dit aussi un peu refroidie par l’évolution de la fonction de maire depuis une vingtaine d’années et notamment “vis-à-vis de la considération que l’État a de nos communes. Les rapports se sont dégradés” dit-elle. Pour le moment, personne au sein du conseil n’a affirmé son souhait de prendre la suite, mais “en annonçant les choses un an à l’avance, ça permettra justement de préparer la transition dans de bonnes conditions.” n

Pour l’instant, le maire de La Cluse dit être “dans le travail” pour terminer son deuxième mandat à la tête de la commune périphérique à Pontarlier. Il reconnaît être un peu refroidi aussi, comme nombre de ses collègues, par certaines évolutions “de l’État ou de l’intercom- munalité.” Yves Louvrier estime donc ses chances de vouloir repartir à “50-50.” La décision sera prise à la fin de l’année après une nécessaire phase de discussion avec les membres de son conseil. n

l Montperreux “Je réserve mon choix par courtoisie”

l Malbuisson “Pour moi, c’est non, mais…”

Daniel Capelli (71 ans), maire de Montperreux, réserve la primeur de son choix à ses administrés. “Par courtoisie pour eux, je l’annoncerai lors des vœux du maire, en janvier 2020.” n

Claude Lietta (62 ans) a annoncé en février à ses colistiers qu’il ne souhaitait pas se représenter à la tête de lamairie deMalbuisson après déjà deux mandats de maire. C’est le fruit d’un choix purement personnel, une volonté pour lui de déclencher des can- didatures chez d’autres personnes. Problème, personne ne semble se bousculer au portillon. Ce qui était clair il y a encore quelque temps dans la tête du premier magistrat l’est moins depuis que d’autres élus ont annoncé “arrêter si le maire arrête.” En retraite depuis un an, l’édile est dans l’expectative : “Ce qui m’embête, c’est que l’équilibre de la commune - qui semble convenir aux habi- tants - soit bouleversé avec le départ de piliers. Je ne peux pas avoir défendu l’intérêt général durant 25 ans et dire maintenant “débrouillez-vous” et être à l’origine d’un tsunami” précise Claude Lietta. Il a 11 mois pour trancher. n

l Étalans “Réflexion dans un esprit collectif”

Le maire d’Étalans Jean-Marie Roussel - qui est aussi depuis 2017 celui de Charbonnières-les-Sapins et Verrières-du-Grosbois - déclare que sa “décision n’est pas encore prise. Elle sera le fruit d’une réflexion municipale dans un esprit collectif. Nous restons mobilisés sur de nombreux chantiers. La décision de la conduite de la liste sera prise à l’automne.” n

Albert Grosperrin, maire sortant de Vercel-Villedieu-le-Camp.

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