La Presse Pontissalienne 234 - Avril 2019

PONTARLIER ET ENVIRONS

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La Presse Pontissalienne n°234 - Avril 2019

L ’ h u m e u r

EN BREF

DOUBS Un agrément de 20 places Le projet de crèche

Concert Concert de printemps vendredi 12 avril à 20 h 30 en l’église Saint-Pierre de l’orchestre symphonique de Pontarlier (direction Pierre Tréfeil) qui a retenu des œuvres célèbres, jamais jouées à Pontarlier : le concerto pour violon de Beethoven et le célébrissime Boléro de Ravel, avec notamment le violoniste David Castro-Balbi. Billetterie à l’office de tourisme au 03 81 46 48 33 ou sur place, avant le concert en fonction de la disponibilité (réservation préférable). Salon des vins Organisé par le Rotary club de Pontarlier, le salon des vins et des saveurs a lieu les 13 et 14 avril à l’Espace Pourny. 65 exposants, soit 45 viticulteurs et 20 métiers de bouche, manifestation serviront notamment à financer l’entretien des jardins à l’E.H.P.A.D. de Doubs. “On soutient aussi des projets associatifs en lien avec le handicap ou la maladie”, note Jean Gaconnet du Rotary. 2 000 visiteurs s’étaient déplacés l’an dernier pour découvrir de nouveaux crus et déguster les spécialités sont présents. Les bénéfices de cette

Démission

inter-entreprises bien engagé Cinq enseignes de la zone commerciale sont impliquées dans la création d’une structure d’accueil petite enfance qui sera opérationnelle d’ici un an.

D u jamais vu. C’est la pre- mière fois dans l’univers médical que des agents hospitaliers “veulent démission- ner de leur poste” dit une pro- fessionnelle. Marre des sous- effectifs, du manque de reconnaissance, des heures sup- plémentaires non récu-

donc ouverte à d’autres entre- prises” , poursuit Jean-Louis Gagelin en suggérant aux éven- tuels candidats de le contacter par le biais de L’Entrepôt du Bricolage.À signaler l’existence à Morteau, de la micro-crèche du Petit Chat perché mise en place en 2015 dans le cadre d’un partenariat public-privé asso- ciant la commune et l’entreprise Bourbon Automobile, ex-Fabi. Tout n’est pas encore finalisé à Doubs puisqu’il reste à déter- miner l’emplacement et la struc- ture juridique de l’organisme qui gérera la crèche. Le mode d’occupation est encore en réflexion. “On sait que chaque entreprise partenaire réservera le nombre de places en fonction de ses besoins. Le coût sera très modique pour les salariés et devrait varier entre 1 et 2 euros de l’heure. C’est un gros avan- tage.” L’ouverture est prévue d’ici un an. n venu(e)s faire part de leur ras- le-bol à un délégué syndical qui s’alarme de cette situation. Samedi 29 mars, le personnel des urgences et de psychiatrie mais aussi d’autres services, des patients, des familles, des élus, ont défilé dans les rues pour dénoncer les coupes bud- gétaires. Le personnel est en grande souffrance. Mais per- sonne ne semble voir ce malade en phase terminale. l

L a question de la garde des enfants peut être un frein à l’emploi dans des enseignes à ouverture continue donc à forte amplitude horaire. “L’Entrepôt du Bricolage ouvre ses portes de 7 h 30 jusqu’à 19 heures non-stop du lundi au samedi. Dans ces circonstances, ce n’est pas toujours facile pour le personnel de trouver une solu- tion de garde d’enfant en bas

lin qui pilote ce projet. Un ser- vice supplémentaire qui peut faire la décision au moment de postuler à une offre d’emploi. Un tel outil permet aussi de fidéliser davantage les salariés. Cinq enseignes sont engagées dans ce projet assez innovant à l’échelle du Haut-Doubs. “On travaille en étroite collaboration avec la C.A.F. qui est un parte- naire incontournable. Cette

âge que ce soit auprès d’une assistante maternelle ou dans les structures existantes, d’où

pérées. À Pontarlier, au moins cinq infir- mièr(e)s ou aides- soignant(e)s sont

l’idée de mettre en place une crèche inter-entreprises basée sur la zone de Doubs avec un fonctionnement cor- respondant à nos horaires” , explique Jean-Louis Gage-

Entre 1 et 2 euros de l’heure.

crèche disposera d’un agrément de 20 places. 70 % du potentiel est couvert par la demande des porteurs du projet. La porte reste

proposées par les exposants. Entrée : 3 euros.

F.C.

Ce projet est porté par cinq enseignes de la zone commerciale de Doubs.

LES FOURGS

Fruits et légumes

L’épicerie à la croisée des communautés portugaises Après dix ans en Suisse, Sandra Valente et son

compagnon Luis Marinho se sont installés aux Fourgs où ils viennent d’ouvrir une épicerie axée sur les produits et les spécialités portugaises.

L’ épicerie “X.S. Prix” reste d’abord un magasin d’alimen- tation de proximité qui s’adresse à tous les clients qu’ils soient d’origine portugaise ou pas. “On propose la même gamme de produits de première nécessité qu’en France : pâtes, conserves, huiles, sucre… Tous ces produits viennent du Portugal à l’exception des fruits et légumes. On a aussi des spécialités portugaises : vins, liqueurs, porto, de la charcuterie, des olives et bien sûr de la morue” , explique SandraValente qui s’occupe dumagasin aidé par son compagnon Luis Marinho qui a conservé son emploi en Suisse. Originaire de Lisbonne, ce jeune couple a quitté le Portugal en 2009 pour s’éta- blir près d’Estavayer-le-Lac dans le canton de Fribourg. Sandra travaillait déjà dans le commerce et Luis dans le bâtiment. “La vie coûte très cher en

Suisse. Au bout de quelques années, on a préféré venir s’établir en France et plus précisément aux Fourgs où l’on vit depuis août 2018.” Très vite, le couple trouve ses marques et l’idée d’ouvrir une épicerie portugaise prend forme suite à la fermeture d’un des deux commerces alimentaires du village. “On a été bien accompagné dans

Sandra et Luis tenaient beaucoup à proposer des fruits et légumes de qualité.

ce projet. Cela n’a pas été simple mais on ne peut pas dire que c’est la fin du monde. On tenait beaucoup à proposer un rayon fruits et légumes.” Le choix d’ouvrir une épi- cerie portugaise aux Fourgs peut sembler sur- prenant à seulement 10 km de Pontarlier. Le couple a étudié la ques- tion en privilégiant un

Les débuts sont encoura- geants.

plébiscitée par les personnes âgées des Fourgs qui n’ont pas toujours envie de se faire à manger. Les débuts sont encourageants, l’accueil est agréable et l’offre de produits d’un bon rapport qualité-prix. n F.C.

d’ailleurs adapté ses horaires en ouvrant du mercredi au lundi, y compris le dimanche matin. On peut y déguster le week-end des “bifana”, une sorte de sandwich typique avec des tranches de porc marinées. Sandra prépare aussi tous les jours de la soupe à emporter

axe de passage emprunté par de nom- breux frontaliers et suisses et finale- ment assez proche des communautés portugaises suisses et du Haut-Doubs. “En semaine, on a surtout une clientèle de locaux et de frontaliers et plus de Portugais le week-end.” L’épicerie a

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