La Presse Pontissalienne 234 - Avril 2019

10 DOSSIER PONTARLIER EN BREF

La Presse Pontissalienne n°234 - Avril 2019

ENSEIGNEMENT Palmarès des lycées Les Augustins, toujours premier de la classe

Cyclisme L’office municipal des sports de Pontarlier, en partenariat avec le cinéma Olympia et le soutien de la Ville de Pontarlier propose le mardi 9 avril à 20 h 30 une soirée- échange ayant pour titre : Cyclisme professionnel : sport d’équipe ? Le film documentaire, “Wonderful losers” réalisé par le Lituanien Arûnas Matelis est un hymne à la gloire des grégarios, des porteurs d’eau entièrement dévoués à leur leader. Le film sera prolongé par un débat avec la présence exceptionnelle de Thibaut Pinot, leader de l’équipe Groupama-F.D.J. Renseignements sur www.omspontarlier.fr Facteurs La Poste recrutera dans le Doubs 63 facteurs en C.D.I. cette année. Les nouveaux facteurs bénéficieront d’une formation de 15 jours dédiée au métier de la distribution et de son environnement, au management de la santé et à la sécurité au travail. Recrutés à un niveau débutant, ils pourront suivre un parcours professionnel évolutif au sein des métiers du courrier ou au sein des autres métiers de La Poste. Pour postuler, les candidats sont invités à se connecter sur laposterecrute.fr

Le meilleur lycée de l’académie en taux de réussite, nombre de mentions et taux d’accès au Bac est (à nouveau) celui des Augustins.

Comment les lycées sont-ils évalués ? P lusieurs données sont prises en compte : les taux de réussite au bac et les mentions et la capacité d’un éta- blissement à accompagner un élève de la Seconde à la Termi- nale (dit “taux d’accès”) jusqu’à l’obtention de l’examen, même si le jeune redouble. Comment juger un établissement s’il s’est “débarrassé” en seconde de ses moins bons élèves. n

L e “palmarès des lycées” est placardé sur l’un des murs de la salle des pro- fesseurs du lycée privé Les Augustins. L’établissement privé n’en fait pourtant pas un titre de gloire : “On s’en réjouit, évidemment. C’est la reconnais- sance du travail mené par les équipes mais ce classement du ministère n’est pas l’objectif de l’année” coupe Daniel Boissenin, le proviseur. Davantage pour la convivialité que pour la gloriole, les “profs” trinqueront à cette première place la veille des vacances d’avril. Comme l’an dernier donc, sur les 34 lycées généraux et tech- niques de l’académie de Besan- çon (13 dans le Doubs, 10 dans le Jura, 6 en Haute-Saône et 5 dans le Territoire de Belfort), Les Augustins, à Pontarlier, caracole en tête de la région avec 99 % de réussite au bac- calauréat, dont 76 % avec men- tion (pour 98 candidats). C’est le troisième de Bourgogne- Franche-Comté selon les chiffres du ministère derrière un éta- blissement de Dijon, et un à Autun. Il présente les plus forts taux d’accès au baccalauréat, décroché par 84 % des élèves

entrés à partir de la seconde, 99 % à partir de la première et 100 % en terminale. Si le pro- viseur est prudent, c’est parce que le classement est dévoyé : “Nous avons été traités - à tort - de boîte à bac” explique-t-il. Or, le taux d’accès atteste du travail mené durant toute la scolarité par les équipes péda- gogiques. Aux Augustins, les places sont convoitées : 150 sont disponibles à l’entrée en seconde, dont 80 sont réservées aux collégiens de l’établissement, 20 pour les fratries, 20 pour les établisse- ments proches, 25 pour les exté- rieurs. Chaque jour, des demandes

l Lycées généraux et techniques : le taux de réussite au Bac 2018 1. Les Augustins à Pontarlier - 99 % 2. Hyacinthe-Friant à Poligny - 99 % 3. Notre-Dame-Saint-Jean à Besançon - 98 % 4. Sainte-Marie à Belfort - 97 % 5. Saint-Paul à Besançon - 97 % 6. Louis-Pergaud à Besançon - 94 % 7. Victor-Bérard à Morez - 94 % 8. Paul-Émile Victor à Champagnole - 94 %

l Lycées professionnels : le taux de réussite au Bac 2018 1. Claude-Nicolas Ledoux à Besançon - 97 % 2. Sainte-Marie à Lons-le-Saunier - 97 % 3. Ferdinand-Fillod à Saint-Amour - 96 % 4. Compagnons du Tour de France àMouchard - 96% 5. Jeanne d’Arc à Champagnole - 95 % 6. Saint-Joseph à Besançon - 95 % 7. Sainte-Anne-Saint-Joseph à Lure - 93 % 8. Le Corbusier bâtiment à Lons-le-Saunier - 93 % 9. Saint-Bénigne à Pontarlier - 92 % 10. Pasteur-Mont-Roland à Dole - 91 %

résultats du lycée Edgar-Faure de Morteau (93 % de bacheliers sur 221 candidats, dont plus de la moitié avec mention). L’éta- blissement mortuacien présente des taux d’accès au Bac de 76 % en seconde, 98 % en première et 100 % en terminale. Le lycée Xavier-Marmier (11 ème lycée sur 13) avec 90 % de réussite affiche des résultats en baisse par rap- port à l’an dernier. Le lycée pro- fessionnel privé Saint-Bénigne est le deuxième du Doubs (der- rière Saint-Joseph à Besançon) avec 92 % de réussite et 62 % de mentions. n 9. Edgar-Faure à Morteau - 93 % 10. Victor-Hugo à Besançon - 93 %

150 places convoitées dès la seconde.

affluent au secré- tariat, phéno- mène qui s’accé- lère après la publication du classement. “Un élève qui postule avec 7 de moyenne ne sera pas retenu comme il ne sera pas ailleurs” convient la direc- tion. À noter les

Le lycée privé Les Augustins à Pontarlier.

Objectif Pilote pour le jeune Mattéo “Objectif pilote” : cette expression dessine le projet professionnel de Mattéo Robe, jeune homme de 17 ans, passionné d’aviation depuis son plus jeune âge. PROJET Aviation

“O bjectif pilote” , c’est également le nom de son site Internet, sur lequel il propose des goodies (objets per- sonnalisés) pour financer les onéreux diplômes de pilotage. “J’ai effectué mon premier vol à l’âge de 3 ans dans un rehausseur” , se sou- vient le lycéen qui, du haut de son 1,97 m, se rapproche chaque jour un peu plus de son rêve, nourrissant une passion transmise par son père. “Je mettrai toute mon énergie pour servir mon rêve le plus cher, je serai pilote” , annonce-t-il. “Je sais que je veux voler, je ne sais pas encore dans quelle spé- cialité : hélicoptère, pilote de ligne civile ou militaire”, poursuit-il. “C’était génial !” , confie-t-il en se remé- morant la première fois qu’il a piloté. “La grande émotion, c’était la sensation d’être seul, d’être lâché. La tradition veut que l’élève ne sache pas quand il sera lâché. Je ne m’y attendais donc pas. J’étais tellement concentré dans ce que je faisais. Ma plus grande sen- sation était de sentir l’avion monter encore plus, une sensation d’accélération, pour atteindre la meilleure des perfor-

club qui compte plus d’une centaine de membres. De plus, avec son père Xavier, ils ont eu l’idée de créer un site http://www.objectifpilote.comqui expose le projet deMattéo, explique les brevets nécessaires, et propose des objets per- sonnalisés pour le financer. Les clés U.S.B. et Power Bank sont certes épui- sées, mais il reste des stylos person- nalisés (500). L’année prochaine, Mattéo s’envolera à San Diego, aux États-Unis, dans le cadre d’un séjour linguistique. “Mon campus se trouvera en bout de piste ! Je ne serai pas loin de l’endroit où a été tourné Top Gun” , s’enthousiasme le jeune pilote. Pendant 9 mois, il va parfaire son anglais, important dans son ambition, et en profitera pour s’in- téresser aux écoles existantes là-bas, car cela ne lui déplairait pas de conti- nuer à étudier à l’étranger. Nourri par sa passion, Mattéo invite tous les jeunes, intéressés par l’aviation, à passer à l’aérodrome pontissalien. “Vivre cette passion, c’est la liberté, des sensations. Être aussi jeune et avoir des responsabilités, on se sent grandir !” , conclut-il. n M.T.

mances” , retrace le jeune passionné, aumanche d’un Cessna 152 à l’indicatif RomeoFox. Ainsi, il obtient en 2016 son B.I.A. (Bre- vet d’InitiationAéronautique), avec la mentionTrès Bien Spéciale, en suivant la classe aéronautique du Lycée Xavier- Marmier, nid de grands passionnés. Ce brevet est accessible à partir de 13 ans. Ensuite lui succède le P.P.L. (Pri- vate Pilat Licence, à partir de 17 ans). Si Mattéo a acquis le diplôme théorique, il passe actuellement la pratique, qui représente un gros investissement pécuniaire. Il devra aussi passer par le B.B.B. (Brevet de Base) qui lui per- mettra d’emmener des passagers après

20 heures de vol et de voler dans un rayon de 30 km autour de l’aéro- drome. Pour financer ces diplômes, il exerce un service civique à l’aéro- club de Pontarlier, où son rôle consiste à déve- lopper la communica- tion, promouvoir l’acti- vité et l’animation du

“Le rêve est devenu réalité. Je pilote !”, se réjouit Mattéo.

“Vivre cette passion,

c’est la liberté.”

Renseignements et soutien du projet de Mattéo : http://www.objectifpilote.com

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