La Presse Pontissalienne 230 - Décembre 2018

VALDAHON - VERCEL

35 La Presse Pontissalienne n°230 - Décembre 2018

VALDAHON

EN BREF

+ 110 000 euros de dépassement pour le chantier municipal Le coût du parking S.I.S. dérape, la conseillère départementale avec

Rêves de Filles Journée sportive le 28 décembre aux Fourgs consacrée aux skieuses du Doubs. L’opération “Rêves de Filles” regroupera l’élite des meilleures skieuses du Doubs, tant en alpin, biathlon, fond que saut sur un même site. “Rêves de Filles” veut promouvoir l’image des activités hivernales à travers la réussite de nombreuses championnes du département, attirer l’attention sur la féminisation importante de la pratique du ski, mais aussi conforter les vocations compétitives des jeunes filles. Une initiative du Comité départemental de ski du Doubs. Buvette et restauration sur place. Festival photo Le premier festival photo “Naturellement Doubs” se déroule vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 décembre à la salle des Vallières de Labergement- Sainte-Marie. 19 exposants dont 15 photographes, de divers horizons, tous en contact direct avec la nature, la faune ou la flore, partageront leur passion. Des projections sont au programme avec “Je suis le sauvage” d’Adrien Favre et “Elliot et les loups” de Fabien Bruggmann. Les projections suivies d’une conférence le samedi soir. Le but de ce festival est de sensibiliser sur la nature qui nous entoure. Buvette et produits locaux seront à disposition. Facebook : image photo nature du Haut- Doubs.

La tribune de Sylvie Le Hir supposant que la municipalité de Valdahon laisse le chantier lié au parking S.I.S. exploser financièrement fait réagir.

L a création du parking “public” pour la société S.I.S. a déjà fait couler de l’encre dans nos colonnes (La Presse Pontissa- lienne de mars 2018). L’enjeu était de savoir si c’était à la mairie de Valdahon de payer un parking pour une activité privée, projet subventionné à 80 % par l’État. Le débat a eu lieu. La Ville, poussée par la préfecture du Doubs, a engagé les travaux pour créer des trot- toirs et un parking rue des Gout- tottes. Membre de la minorité muni- cipale à Valdahon, la conseillè- re départementale Sylvie Le Hir (LaRem) a publié une tri- bune dans le magazine de la Ville de Valdahon de novembre où elle dénonce une mauvaise gestion de l’argent public. Pire, elle interroge sur de probables arrangements entre entreprises. Florilège : “Que fait la maîtri- se d’ouvrage censée négocier et

fournir un devis correspondant aux coûts réels des travaux ? Quelle est la philosophie des entreprises ? Diminuer le mon- tant du devis pour avoir le mar- ché, sans compter l’entente entre elles ! Un dépassement de ce montant est inacceptable !” L’élue accuse mais ne souhai- te pas répondre à nos sollici- tations pour en dire plus. Une des entreprises actuellement sur le chantier y voit de “la délation gratuite, rapporte son responsable. On se bat tous les jours pour proposer des offres au juste prix. Ce genre de pro- pos est attaquable” conclut-il. Sur le fond du dossier, Sylvie Le Hir a - en partie - raison : il y a bien un surcoût à de l’ordre de 110 000 euros (hors taxes) sur les premiers lots et non 140 000 euros.Mais impossible avant la fin du chantier d’af- firmer que le coût final dépas- sera l’enveloppe budgétée, soit 726 000 euros. Le maire deVal-

Le chantier rue des Gouttottes à Valdahon.

dahon Gérard Limat répond sans difficulté lui qui a tou- jours refusé les avenants sur les précédents chantiers pour justement éviter les dépasse- ments (stade municipal syn- thétique, lotissements…). Il voit dans les propos de la conseillèremunicipale une “fake new” : “Je laisse à Sylvie le Hir l’entière responsabilité de ses écrits. Elle a confondu le maître d’ouvrage et lamaîtrise d’œuvre. Ses propos sont faux car elle é ann ’ d taicnu v à sez !e reto

l’exécution ainsi que des contraintes techniques (il a fal- lu concasser sur place pour le terrassement). Quant à l’éclai- rage public, le surcoût est de 44 %. Valdahon projette toute- fois des économies sur le lot terrassement car moins de mètres cubes de déblais seront à traiter sur la zone. En mar- ché public, comme pour un concert, c’est à la fin du bal que l’on paie les artistes. n E.Ch.

confond le résultat des marchés et la mise en concurrence. Nous sommes tout à fait transparents et je peux vous assurer que les entreprises ne se sont pas enten- dues car il n’y a pas eu de gros écarts sur les prix” pointe le premier magistrat. Pourquoi ce dépassement alors ? Il est en partie lié au contexte national avec l’augmentation du coût des enrobés qui varient en fonction du cours du pétro- le et à la procédure rapide de

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