La Presse Pontissalienne 230 - Décembre 2018

MOUTHE - RÉGION DES LACS

La Presse Pontissalienne n°230 - Décembre 2018

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MALBUISSON

Créateur du restaurant l’Escale

Paul Bouëry, figure du lac Saint-Point Passionné d’écriture, Valentin Bony s’est pris d’amitié pour la famille Bouëry qui tient le restaurant de l’Escale créé en 1966 par Paul Bouëry, un personnage haut en couleur.

Nous vous souhaitons à tous d’excellentes fêtes de n d’a

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C ette biographie nous transporte dans les années cinquante d’où les personnages au caractè- re bien trempé n’ont jamaisman- qué autour du lac, à commencer par Paul Bouëry, l’ami de tous. Juché sur le triporteur qu’il diri- ge de son bras unique, son éter- nel mégot coincé sur le bord des lèvres, Paul ne peut assurément pas passer pas inaperçu. Pontissalien, grand amateur de pêche, Paul Bouëry achète au sortir de la guerre une cabane de pêcheur montée sur pilotis, au bord du lac Saint-Point.Avec l’aide de Jeannot, son fils, ils se mettent en tête de transformer cette cabane en un lieu convi- vial, loin des agitations de la vil- le. Paul s’est finalement retrou- vé à la tête d’une guinguette où tous les pêcheurs du coin et les promeneurs du dimanche aimaient à venir se détendre et festoyer. Le restaurant de l’Escale est tou- jours là géré aujourd’hui par son petit-fils Frédéric Bouëry. “Son grand-père a perdu son bras à

14 ans quand il travaillait à la Chocolaterie à Pontarlier” , explique Valentin Bony auteur du livre “Paul Bouëry, du tri- porteur à l’ouverture de l’Esca- le”. Boulanger de profession, ce pas- sionné de lecture a pas mal rou- lé sa bosse avant de venir poser son baluchon en 2006 dans le Haut-Doubs et plus précisément à Malbuisson. “Il y a dix ans, je suis allé manger à l’Escale. Je suis tombé sous le charme des lieux” , poursuit Valentin Bony qui en profite pour écrire un petit

poème qu’il lais- se sur la table avant de partir. Quelques jours plus tard, il retourne sur pla- ce et découvre son poème affiché au bar. Il va se nouer d’amitié avec le petit-fils de Paul. “C’est sa belle- mère Colette qui m’a raconté la vie truculente de Paul

Il dirige son triporteur de son bras unique.

Pour l’anecdote, Paul Bouëry apparaît au tout début du film “Le 7 ème juré” avec Bernard Blier. En fait on voit juste une silhouette de pêcheur en barque, la sienne en l’occurrence.” n F.C.

qui après son accident devien- dra ramasseur ambulant de chif- fon, ce pourquoi il fit l’acquisi- tion du triporteur.À partir de là, il circule un peu partout dans le secteur jusqu’à dénicher finale- ment cette cabane de pêcheur.”

Pontissalien grand amateur de pêche, Paul Bouëry avait fondé l’Escale en 1966.

Paul Bouëry - Auteur Valentin Bony Éditions Graine d’auteur - Disponible en librairie et en ligne sur les sites de la F.N.A.C. et Cultura

LES HÔPITAUX-NEUFS Insolite Brian Baverel incarne Tintin pour Iconic

Le jeune homme, originaire des Hôpitaux-Neufs, qui fête ses 19 ans ce mois-ci, a été choisi par Étienne Clotis, Maître European de la photographie, pour incarner Tintin dans l’exposition parisienne Iconic, présentant des images de personnalités ayant marqué leur époque.

I e poids des responsabilités, les conic a été exposée une dernière fois en plein cœur de Paris, galerie Oppi- dum, du 8 au 18 novembre der- niers. “Celles et ceux qui marquent leurs époques et dont le nom refuse de disparaître peuvent être considérés comme des icônes” , définit Étienne Clo- tis, créateur avec Lucie Vervelle, sty- liste et Joris Souris, maquilleur et des- sinateur, de ce projet photographique rassemblant 170 tableaux en tournée pendant deux ans dans les grandes villes de France. “Rentrons dans le monde de ces figures du cinéma, de la chanson, de la littérature, de l’inven- tion, de la politique, de l’art, du sport, de la royauté, de la religion, de la mode et de l’imaginaire” , invite l’artiste, diplô- mé par la Fédération Européenne de la Photographie du Master Qualified European Photographer avec sa série Iconic. C’est justement pour incarner Tintin que Brian Baverel a été choisi parmi plus de cinquante modèles. “Il a un visage doux, un visage un peu ancien,

ting toute la journée, j’ai adoré” , se remémore le jeune homme d’1,87 m, qui, depuis tout petit, aime la mode et rêve de percer dans ce milieu. Cette expérience confirme ses attentes et il participera à un nouveau shoo- ting de mode à Aix-en-Provence en début d’année prochaine. “Je préfère être modèle que mannequin, suis plus à l’aise pour poser que défiler” , confie Brian, très reconnaissant envers ses parents. Emmanuel Parola qui réali- se ses shootings photo et Franck Khe- lif qui lui prête jusqu’à 4 tenues par jour sont des moteurs. “Loyal, fidèle et respectueux, bref c’est un gamin qui a été élevé avec des valeurs et ça, ce sont de très bonnes bases pour sa route de vie !” , confie Franck à son sujet. “Brian a les mensurations physiques pour défi- ler sur un podium. Grâce à sa socia- bilité facile, sa gentillesse et son sou- rire ravageur, il s’est très vite trouvé complice de Franck, qui lui a permis de réaliser ses premiers défilés lors du salon du mariage à Chaffois. Mon job a été au-delà de l’aspect technique de

intemporel. Il est ailleurs l’un des rares que nous avons peu transformé pour figurer dans le livre Iconic” , décrit Étienne Clotis, qui salue la motivation de son jeune modèle. “Il est venu de loin pour poser pour moi et puis il a accepté le sacrifice de se couper les che-

Brian Baverel est Tintin dans l’exposition Iconic qui a fait le tour de France (photo : E. Clotis Master Qualified European Photographer, dessin : J. Souris).

veux comme Tintin ! C’était ma condition pour incarner le personnage avec sa houlette si mythique !” En effet, Brian s’est rendu jus- qu’à Aix-en-Provence avec son père en novembre 2017 pour par- ticiper à ce shooting, dont il a eu connaissance grâ- ce au photographe pon- tissalien Emmanuel Parola, qui le photogra- phie pour son book depuis que sa maman lui a offert un bon- cadeau dans son studio en 2016. “Studio, coif- feur, maquillage, shoo-

“Il a un visage intemporel” Étienne Clotis

personnes d’horizons différents, autant d’expériences pour se forger pour la vie. En plus, il est doué devant un objec- tif…Rien n’est donc étonnant de l’avoir vu choisi pour participer à ce grand projet “Iconic” d’Étienne Clotis” , conclut Emmanuel Parola. n M.T.

le renforcer mentalement, de lui appor- ter un supplément de confiance en lui. Déjà très fort moralement et d’une ouver- ture d’esprit, cela a été très facile pour Brian de s’adapter et d’évoluer. Il a sur- tout compris qu’il fallait avant tout se faire plaisir et qu’être devant l’objectif permettait de rencontrer beaucoup de

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