La Presse Pontissalienne 230 - Décembre 2018

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PONTARLIER

13 La Presse Pontissalienne n°230 - Décembre 2018

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PATRIMOINE 100 000 euros La Ville veut racheter la chapelle des Castors

abattoirs finalement démolis. “Conserver les abattoirs aurait été trop contraignant pour mener à bien le projet urbain de l’îlot Saint-Pierre” rétorque Patrick Genre à tous les nostalgiques du Pontarlier d’avant. Dans le budget prévisionnel 2019, la Ville de Pontarlier a également inscrit la somme de 220 000 euros pour acquérir (ce qui est déjà acté) les terrains de l’A.D.A.P.E.I. qui “nous per- mettront de sécuriser l’accès à l’I.M.E. et au futur Aldi (ex- Gedimat) tout en permettant à la C.C.G.P. ensuite de construi- re une passerelle qui reliera le parc d’activité des Gravilliers à la place Pergaud où il y a le cinéma. Cette passerelle enjam- bera l’ancienne voie ferrée.” n J.-F.H. rer la ville et leurs vitrines. En ces temps difficiles pour le commerce, ces efforts-là sont d’autant plus louables. Ils ins- tallent également une arche pho- to également place Saint-Bénigne afin que les clients se prennent eux-mêmes en photo et la publient sur le mur de Facebook de Commerce Pontarlier Centre. 200 euros sont également à gagner sous forme de chèques-cadeaux pour celui ou celle qui aura le plus de likes . l

C’ est en euros la valeur des cadeaux que met- tent en jeu les com- merçants du centre-ville à l’oc- casion des festivités de fin d’année. Porte Saint-Pierre, rue de la Halle, place Saint- Bénogne… Les commer-

L aVille de Pontarlier a ins- crit la somme de 100 000 euros au budget 2019 afin de se porter acquéreuse de la chapelle des Castors, dans le quartier épo- nyme de Pontarlier, bâti après- guerre par ses futurs habitants. Cet édifice religieux, le diocè- se qui en est propriétaire, sou- haite s’en séparer. Pourquoi la Ville achèterait une chapelle et surtout, pour quoi en faire ? C’est la question que se pose Karine Grosjean, leader de l’op- position socialiste à Pontarlier. “Je comprends qu’il y ait un cer- tain attachement affectif à ce lieu, mais pour de l’affectif, 100 000 euros, ça fait peut-être un peu cher et que va-t-on pou- voir bien faire de ce bâtiment à l’architecture si particulière ?” se demande l’élue. Pour le maire Patrick Genre qui avait été approché par le diocèse il y a déjà plusieurs mois, “cette chapelle est en effet le témoignage d’une époque architecturale de Pontarlier. Il nous paraît important de le conserver” estime-t-il. Reste la

Afin de préserver ce patrimoine témoin d’une époque, la Ville de Pontarlier se positionne sur l’achat de cette chapelle que le diocèse met en vente. Débat.

çants de C.P.C. ont déployé des trésors d’imagination et d’énergie pour déco-

question, si l’acquisition se confirme d’ici l’année prochai- ne, de la destination de ce futur bâtiment communal. “On a plu- sieurs pistes à l’étude, avec éga- lement la petite maison située à l’arrière de la chapelle, mais on ne pourra pas faire n’importe quoi car le terrain est frappé de certaines contraintes.” Si rien n’est encore arrêté, cette cha- pelle désaffectée pourrait être transformée en bâtiment des- tiné à accueillir des activités associatives. “Nous avons tou- jours des demandes du secteur associatif” confirme le maire. Si l’éventuel rachat de cet édi- fice religieux fait débat, c’est parce que d’autres construc- tions emblématiques de la vil- le auraient également pu être préservées, à l’image des anciens ‘

Cette chapelle est emblématique de tout un quartier sorti de terre après-guerre en plein boom économique.

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