La Presse Pontissalienne 228 - Octobre 2018

SPECIAL HABITAT

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L es taux d’intérêt restent exceptionnellement bas, alors que l’on pensait qu’ils allaient remonter. Les banques continuent donc de rivaliser pour propo- ser à leurs clients des prêts à taux canon, inférieur à 1,80 %. Il est possible de trouver sur la place un taux à 1,40 % pour un emprunt sur vingt ans. À ce taux, il convient d’ajouter d’autres coûts dont celui de l’assu- rance pour obtenir le T.A.E.G. (taux annuel effectif glo- bal). “Nous obtenons assez facilement des taux entre 1,20 % et 1,40 % sur 20 ans. Le contexte est propice à l’emprunt” indiquent les courtiers de l’agence Vousfi- nancer à Morteau. En plus d’un faible taux, les acquéreurs peuvent bénéfi- cier d’un autre dispositif tel que le prêt à taux zéro. “Au Crédit Agricole, pour les primo-accédants, nous propo- sons un doublement du prêt à taux zéro dans la limite de 40 000 euros pour un achat dans le neuf” précise l’agen- ce de Morteau. Pour la rénovation, la banque propose aussi un prêt à taux zéro sous conditions. Il faut en effet que le projet comprenne un volet travaux, et que le mon- tant des travaux soit au moins égal à 33 % du coût glo- bal de l’opération. Une offre qui est toutefois soumise à condition de ressource. n On supposait qu’ils allaient remonter, finalement les taux d’intérêt sont tou- jours très bas, ce qui rend le contexte toujours favorable à l’emprunt. Les taux d’intérêt RESTENT TRÈS BAS

LES SUISSES INVESTISSENT dans le Haut-Doubs De plus en plus de Suisses s’installent en France. Ils investissent dans un bien immobilier. Un phénomène que les banques accompagnent, notamment le Crédit Agricole.

D u côté des banques, le marché de l’im- mobilier reste dynamique sur le Haut-Doubs frontalier avec un phénomène nouveau qui s’accentue depuis un an. “De plus en plus de Suisses investissent dans le Val de Morteau” indique le Crédit Agricole qui accueille régulière- ment des clients suisses à la recherche d’un finan- cement pour leur projet immobilier. La plupart du temps, ils cherchent une maison avec du terrain, un appartement proche de leur travail. En s’instal- lant en France, ces Suisses deviennent des fronta- liers parmi d’autres profitant au passage de l’avan- tage que procure le taux de change sur leur pouvoir d’achat. L’autre intérêt qu’ils voient à venir vivre dans le Haut- Doubs est qu’ils peuvent accéder plus facilement qu’en Suisse à la propriété. “Pour acheter en Suis- se, l’acquéreur doit justifier d’un apport de 20 %. Les prix sont également très élevés. Alors qu’en France, ils empruntent et deviennent propriétaire de leur bien au bout de 20 ans. C’est un capital dont ils pourront disposer à cette échéance. Pour certains clients emprunteurs, le montant des men- sualités qu’ils remboursent est moins élevé que le montant d’un loyer à Neuchâtel par exemple” pré- cise le Crédit Agricole de Morteau. n

Chaque semaine, le Crédit Agricole de Morteau reçoit des Suisses qui veulent investir en France.