La Presse Pontissalienne 223 - Mai 2018

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 223 - Mai 2018

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L e C h i f F r e

Grève S.N.C.F. En attendant l’amélioration de la R.N. 57 Les frontaliers délaissent

441 000

de plus en plus le train

C’ est en euros le montant des honoraires que la Ville de Pontarlier réglera à Territoire 25 pour gérer, sous forme de concession, l’amé- nagement du quartier de l’îlot Saint-Pierre qui comprendnotam- ment la construction de 140 loge- ments à prix abordable. Rien de choquant au montant de cette prestation qui court jusqu’à la fin de l’opération prévue

La grève nationale de la S.N.C.F. perturbe également les frontaliers qui passent la frontière en train. Nous avons rencontré quelques passagers qui racontent leur parcours du combattant pour se rendre à leur travail.

flux. C’est pourquoi, le Dépar- tement du Doubs et la Suisse travaillent main dans la main pour développer le covoiturage. Nous aurons d’autres projets pour fluidifier le trafic à com- muniquer en septembre mais je ne sais pas encore s’ils abouti- ront. Cependant, un aller-retour supplémentaire de la ligne Mor- teau-Le Locle sera mis en place dans deux ou trois ans.” Malgré ces désagréments, cer- tains ne sont pas près d’aban- donner le train. “J’ai la chance d’avoir un employeur compré- hensif, note Teddy. Cela reste avantageux en termes de coût et j’évite les bouchons.” n L.C. simple : la commune confie la maîtrise d’ouvrage de l’ensemble de l’opération à Territoire 25. Toutes les dépenses : acquisi- tion-vente de terrains, démoli- tion sondages, diagnostics, démo- lition, sont portées par le concessionnaire. Le budget glo- bal de l’opération s’élève à 4,726millions d’euros dont 1mil- lion de démolitions. “La seule sortie financière réelle pour la vil- le s’élèvera à 548 000 euros” , précisait Patrick Genre lors de la présentation du projet le 23 avril au conseil municipal. l

L e jour n’est pas encore levé sur le quai 2 de la gare de Pontarlier. Le train de 5 h 15 en direction de Val- lorbe a mis ses moteurs en marche. Il n’attend plus que ses passagers pour partir. Ils arri- vent au compte-gouttes. Ce matin encore, ils ne seront pas serrés dans le wagon unique, à peine une dizaine. Nicolas fait partie des utilisa-

teurs quotidiens de la ligne Pon- tarlier-Vallorbe. En deux ans, il a vu le nombre de passagers diminuer à vue d’œil. “Nous étions une cinquantaine aupa- ravant, se souvient-il. Mais les grèves et les travaux ont décou- ragé beaucoup d’entre nous. La plupart trouvent que ça ne vaut plus le coup de prendre le risque d’arriver en retard au travail. Nous ne pouvons pas faire

confiance à la S.N.C.F.” En effet, loin du tumulte des grandes gares françaises, les frontaliers pâtissent également du mouvement de grève natio- nal de la S.N.C.F. Des solutions ont pourtant été trouvées pour remplacer les trains annulés. “Ils affrètent des bus le matin et le soir mais les horaires ne cor- respondent pas à ceux des trains, continue Nicolas. Le bus part plus tard et dessert davantage d’arrêts donc nous ratons la cor- respondance à la gare de Fras- ne. C’est une grosse perte de temps. Le service de remplace- ment n’est pas adapté.” En plus de ces contraintes d’ho- raires, les voyageurs n’ont pas l’impression d’être entourés. “Il y a un manque de communica- tion, regrette Teddy. J’ai déjà appelé la plateforme S.N.C.F. pour avoir des renseignements mais les interlocuteurs n’ont pas su me dire si un bus était affré- té ou non.” Les associations de frontaliers et la mairie de Pon- tarlier n’ont pas enregistré de plaintes de frontaliers à ce jour. De plus en plus, les travailleurs frontaliers trouvent d’autres solutions pour se rendre au tra- vail. Sylvaine prend sa voiture

jusqu’en 2024 ou 2025. Dans cette concession d’aménagement, le mode opératoire est

au lieu du bus. “C’est domma- ge de devoir payer les frais du véhicule en plus de l’abonne- ment de train” , soupire-t-elle.

De son côté, Nico- las envisage d’ache- ter une voiture pour pouvoir faire du covoiturage avec ses collègues. “Avec 18 000 per- sonnes qui passent la frontière quoti- diennement, la mobilité est un véri- table défi, explique Patrick Genre,mai- re de Pontarlier. Les routes ne sont pas calibrées pour ce

‘ “Nous ne pouvons pas faire confiance à la S.N.C.F.”

La S.N.C.F. a mis en place un service de remplacement des trains par des bus sur la ligne Pontarlier-Frasne. Cependant, les travailleurs frontaliers ne s’y retrouvent pas dans les horaires.

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