La Presse Pontissalienne 222 - Avril 2018

MOUTHE - RÉGION DES LACS 26

La Presse Pontissalienne n° 222 - Avril 2018

EN BREF

SOLIDARITÉ

Jusqu’au 28 avril Les entreprises régionales aux couleurs de l’autisme Trois sociétés locales - Coquy, Les Monts de

Frontaliers “Travailler en Suisse dans le secteur de l’industrie”, thème de la prochaine réunion ol’office de tourisme, L’Esperluète et la Tisanerie. Écureuil La maison de la Réserve organise sa 13ème fête de printemps le dimanche 22 avril de 10 heures à 18 heures Après le hérisson l’an dernier, la vedette du jour sera l’écureuil roux, le plus gros rongeur forestier de France. Qui n’a pas croisé lors d’une balade cette petite boule de poils qui grimpe le long d’un tronc, saute d’arbre en arbre pour enfin disparaître comme par enchantement ? L’occasion d’en savoir davantage sur les différentes espèces d’écureuil et leur biologie. Une journée très ludique avec mini- conférences, jeux rallye, expo photos, projections de film, atelier et jeux pour enfants. Petite restauration sur place. Plus d’infos : http://www.maisondel areserve.fr/fete_de_l_ec ureuil.php

Joux et Clavière - reversent 20 centimes pour chaque produit vendu, au bénéfice de l’association “Nos enfants d’ailleurs” qui aide les familles d’enfants autistes.

J usqu’au 26 mars, sur chaque mont d’or de la marque Les Monts de Joux acheté, le fromager de Bannans reversait 20 cen- times d’euro à l’association régio- nale “Nos enfants d’ailleurs”. Jusqu’au 15 avril, c’est au tour du salaisonnier Clavière de s’im- pliquer dans cette action soli- daire avec le même principe : 20 centimes reversés sur chaque vente de saucisse de Morteau. Troisième entreprise à emboî- ter le pas dans le calendrier : le producteur d’œufs Coquy (Fla- gey) qui reverse lui aussi, pour toute boîte d’œufs vendue jus- qu’au 28 avril, 20 centimes à l’association. Georges Bourgon, le patron de Coquy a fait ses comptes : sachant qu’il vendra pendant la période environ 80 000 boîtes d’œufs, c’est un chèque de 15 000 euros que sa société pourra verser à l’asso- ciation. Grâce à cette action de solida-

rité dans laquelle s’implique tout un pan de la filière agroa- limentaire régionale, l’associa- tion qui a créé en 2014 à Besan- çon une structure expérimentale dédiée à la méthode A.B.A., pourra financer encore plus d’in- terventions de professionnels au sein des familles touchées par l’autisme. “Rien que l’an dernier, 70 familles et profes- sionnels ont pu bénéficier d’une

formation pour favoriser l’inclu- sion des jeunes autistes et plus de 650 heures de gui- dance parentale ont été financées” notent les res- ponsables de l’as- sociation. “Pour nous, c’est une grosse béquille” note avec émotion la maman d’un jeune autiste qui sans l’interven-

Les Monts de Joux jusqu’au 26 mars.

Grâce à cette action de solidarité, l’association Nos enfants d’ailleurs peut financer plus d’interventions de professionnels au bénéfice des familles.

tion de l’association n’aurait pas pu accéder aux formations dont elle a bénéficié. Au final, c’est pour les enfants que ces entrepreneurs de la région œuvrent. “J’ai été très

touché par les témoignages des parents” note Georges Bourgon, le patron de Coquy qui renou- velle son partenariat. “Pour ces

enfants, l’important n’est pas de vivre comme les autres, mais d’avoir une place parmi les autres” estime l’association. n

Plus d’infos sur http://www.nosenfantsdailleurs.fr/

MOUTHE

Développement économique La carrière veut pousser les murs La société qui l’exploite sollicite une autorisation pour 15 années supplémentaires, et un agrandissement. Une enquête publique se tient jusqu’au 27 avril.

tares, l’extension concernerait 74,85 ares. Elle est située à 1 200 m au Sud- Ouest du centre du village, au lieu-dit “Les Escorchevaches”. L’activité du site consiste à extra- ire de la roche massive calcaire par abattage à l’explosif, pour produire, après concassage et cri- blage dans une installation de traitement, des matériaux élabo- rés (granulats). Ces matériaux sont employés principalement en techniques routières, et dans le domaine des travaux publics et du bâtiment.

études d’impact ont notamment été conduites par un cabinet spécialisé. D’un point de vue économique, “les granulats de la carrière de Mouthe alimentent un marché local assez large qui s’étend essen- tiellement sur les départements du Jura et du Doubs et permet également à l’entreprise Colas de subvenir à ses propres besoins locaux” explique l’enquête. À la sortie de la carrière, les camions empruntent un chemin com- munal afin de rejoindre la R.D. 437 qui est un des principaux axes routiers du secteur. Les premiers villages traversés sur ce tronçon sont Petite-Chaux ou Mouthe. Bien que relativement isolée dans un contexte typi- quement rural, elle “occupe une position géographique très avan- tageuse.” Pour la commune, elle est une source de revenus : un contrat de fortage lie la commune à la Société des carrières de l’Est ainsi que des revenus issus de la Contribution économique ter- ritoriale (C.E.T.), proportionnel aux mètres cubes retirés. Quid de l’environnement ? L’enquê- te d’impact a répertorié 13 espèces d’oiseaux protégées et une espèce de reptiles protégée (le lézard des murailles). Quid des poussières liées à l’agran- dissement ? “L’impact des pous- sières du site de Mouthe était faible lors des périodes de pro- duction, du fait qu’elles étaient en faible quantité. Cet impact restera faible à l’avenir dans le cadre de ce projet” dit l’étude. Les habitants peuvent porter leurs commentaires à l’enquê- te jusqu’au 27 avril en mairie de Mouthe. n

S amedi 14 avril (de 10 heures à 12 heures), mercredi 18 (de 16 heures à 17 h 30) et vendredi 27 avril (de 16 heures à 17 h 30), les habitants de Mouthe mais aussi de Chaux-Neuve, Le Crou-

zet, Les Pontets, Petite-Chaux, Reculfoz, Rondefontaine et Sar- rageois pourront, s’ils le sou- haitent, rencontrer le commis- saire enquêteur chargé de l’enquête publique relative à la carrière de Mouthe, en sommeil

depuis 2015. Cette dernière demande un renouvellement de 15 années supplémentaires d’utilisation (dont deux ans pour remettre en état le site), et une exten- sion. “Elle n’est pas ouverte tou-

te l’année. Elle fonctionne en fonction de la demande et se situe dans la catégorie “petite carrière” indique le responsable foncier environnement de la société Carrières de l’Est. La surface actuelle est 4,9 hec-

Des poussières en quantité limitée.

Ils sont transportés par camions sur leur lieu d’utilisation après préparation et stockage sur pla- ce, au sein de la carrière. Le rythme de production moyen autorisé dans l’arrêté préfecto- ral était de 75 000 tonnes par an, avec unmaximumde 150 000 tonnes par an. Les habitations et constructions les plus proches sont : la déchet- terie, un bâtiment agricole, une ferme avec son habitation située à 520 m, une habitation en bor- dure de la R.D. 437. La première habitation de Petite-Chaux est située à 550 mètres au Sud- Ouest. L’enquête publique noti- fie toutes ces présences et des

La carrière de Mouthe attend son autorisation préfectorale pour relancer l’activité.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online