La Presse Pontissalienne 222 - Avril 2018

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 222 - Avril 2018

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Vide-greniers Le 6 mai prochain à Sainte-Colombe, EN BREF

IMMOBILIER

140 logements Îlot Saint-Pierre, mode d’emploi

l’association des 4 Saisons organise son vide-greniers annuel. Renseignements : André Bourdin au 03 8 46 86 02 ou par mail : bourdin.dede@orange.fr. 4 euros le mètre linéaire. Généalogie Un nouveau bureau a été élu au Centre d’entraide généalogique de Franche- Comté, section Pontarlier. Andrée Guyon est la présidente. Elle est épaulée de Michel Renaud (informatique), Myriam Garnier (trésorière) et Geneviève Garnier (secrétaire). Le C.E.G.F.C. sera présent à la bourse des collectionneurs de Chaffois le 15 avril, organisée par les Collectionneurs du Mont d’Or, “avec la présentation de quelques arbres montés par les adhérents de la section, un sujet sur l’histoire de la région, une étude sur les patronymes de Pontarlier” précise la présidente. Château de Joux Le Château de Joux a lancé sa saison touristique 2018. Le fort est accessible uniquement en visite guidée. Durée environ 1 h 15, pour 60 personnes maximum par visite. En basse saison, jusqu’au 6 juillet, 5 départs en visite sont programmés tous les jours : à 10 h 30, 11 h 15, 14 h 30, 15 h 15 et 16 heures. En haute saison, à partir du 7 juillet, 12 départs quotidiens seront programmés. Renseignements au 03 81 69 47 95. Toutes les animations sont à découvrir sur www.chateaudejoux.com

prend 140 logements et 184 places de parking. L’ensemble est réparti en huit lots d’habi- tat dont six pour le privé, soit 111 logements et deux lots pour

foncières, chacune faisant l’ob- jet d’un chantier spécifique por- té par un seul opérateur. Cette première tranche d’habitat de l’Îlot Saint-Pierre est ciblée sur les salariés travaillant locale- ment avec donc la nécessité de produire du logement à prix “abordable.” Il y a plusieurs façons d’y parvenir. “On peut prendre l’engagement de réali- ser l’opération avec un objectif de prix de sortie maîtrisé” , explique l’adjoint à l’urbanisme. La collectivité imposerait alors aux opérateurs un pourcentage de logements abordables dans chaque programme. Sur le projet de l’Îlot Saint-Pier- re, trois orientations sont envi- sagées avec 20 % de logements locatifs publics sur deux îlots, 40 % de logements abordables et 40 % de logements au prix du marché immobilier local. Lamise en musique du projet se ferait sous la forme d’une concession d’aménagement contractualisée entre laVille et Territoire 25 qui assure alors la réalisation glo- bale de l’opération d’aménage- ment : acquisition des terrains, lancement des appels d’offres, précommercialisation des ter- rains… Dans ce processus, la Ville intervient dans le choix des entreprises et garde la maîtri- se des cessions. Bien sûr dans ce scénario, Territoire 25 rend formellement compte chaque année de l’état d’avancement de l’opération avec rapport soumis à l’approbation du conseil muni- cipal. L’aménagement se déroulera sur plusieurs années avec une pré- vision de fin de réalisation du nouveau quartier Saint-Pierre en 2024. n F.C.

Le contenu du nouveau quartier pontissalien se précise tout comme la manière dont va s’organiser ce chantier de 140 logements ciblés sur une population de ménages qui désertaient Pontarlier faute de trouver des solutions de logements à prix accessible.

les bailleurs, soit 29 loge- ments sociaux. “On souhaite optimiser la densité de construction qui restera néan- moins inférieu- re à celle des Épinettes.” Les huit lots seront organisés en quatre unités

L’ étude de faisabilité du quartier Saint- Pierre arrive bientôt à son terme. Ce tra- vail s’inscrit dans le cadre d’une convention d’assis- tance entre la Ville et Territoi- re 25 en charge de réaliser les divers diagnostics, d’informer les services concernés de l’État, de contacter les bailleurs sociaux… Il reste encore à vali-

40 % de logements dits “abordables.”

der la programmation immobi- lière de l’Îlot Saint-Pierre, de solliciter les opérateurs immo- biliers locaux et d’établir le bilan financier prévisionnel avant de remettre les conclusions de l’étu- de à la Ville. Une première éta- pe incontournable avant d’en- gager le processus opérationnel au second semestre 2018. “Le périmètre de l’opération n’intègre pas lamaisonmédicale et la rési-

dence seniors. On a renoncé à l’habitat individuel pour le rem- placer par des petits collectifs. La rue du Capitaine Bulle sera semi-piétonne à sens unique. On a aussi repris l’ancien garage Global dans l’aménagement”, explique Christian Pourny, l’ad- joint à l’urbanisme lors de sa présentation du projet au der- nier conseil municipal. Le programme immobilier com-

Plan d’aménagement prévisionnel de l’Îlot Saint-Pierre.

COMMERCE

Exclusivité Fender Le rendez-vous des guitares

un luthier et un technicien qui répare aussi les amplis.” Chris’Guitars vend aussi des accessoires qui permettent de jouer de la guitare seul ou en concert : cordes, sono, micro… “Je peux aussi commander d’autres instruments comme des batteries, un synthé.” Difficile d’exercer dans ce métier, sans pratiquer. Lui a acheté sa première guitare à 16 ans en écoutant A.C.D.C. Cette passion ne l’a jamais quitté. Il a joué

voyages. J’avais envie de tra- vailler pour moi. Je rêve d’avoir mon magasin depuis que j’ai 20 ans. Je tente le coup et on verra si je me ramasse…” L’affaire semble bien engagée. Trois mois après l’ouverture, le guitariste serait presque agréa- blement surpris. “Je sais qu’il y a pas mal de musiciens dans le Haut-Doubs. Après un petit tas- sement en février, l’activité reprend. L’arrivée du printemps est toujours favorable à la ven- te de guitares acoustiques.” Chris- tophe Savourey entend déve- lopper son image en organisant des showcases avec des guita- ristes confirmés. Rien n’est fait, mais c’est dans ses cordes… n

Fort d’une longue expérience dans la musique, Christophe Savourey a ouvert la boutique “Chris Guitars” rue de Salins. Il en rêvait depuis 30 ans. C’est fait.

E nfin autre chose que des fringues. Dans un centre- ville qui tend presque à se spécialiser dans le prêt- à-porter, c’est agréable de décou- vrir des boutiques indépendantes axées sur d’autres produits. “J’ai été séduit par la devanture assez rétro du local accessible à un prix raisonnable” , indique Chris- tophe Savourey. En vitrine com- me à l’intérieur, il affiche sa spé- cialité : la guitare. Qu’elle soit électrique, acous- tique, folk, classique, guitare basse ou en forme d’ukulélé, il n’y a qu’à demander. “Je suis point de vente Fender avec un contrat d’exclusivité. Avec Gib- son, ce sont les deux marques mythiques. Beaucoup d’ama- teurs recherchent aujourd’hui

ces références et c’est pourquoi je suis parti avec Fender pour pouvoir répondre à leurs attentes.” Le nouveau commerçant pon- tissalien grand amateur de hard- rock, blues, heavy metal ne veut pas mégoter sur la qualité sans pour autant se restreindre dans le haut de gamme. “On trouve chez moi des guitares acous- tiques à partir de 100 euros et cela reste du Fender. Je ne veux pas faire n’importe quoi. Je vise avant tout la satisfaction du client.” Histoire d’étoffer son offre, Christophe Savourey fait aussi du dépôt-vente, de l’en- tretien et de la réparation de guitares. “J’effectue les réglages et petits travaux. Quand c’est plus important, je travaille avec

dans de nombreux groupes dont le der- nier, “Born again”, vient d’enregistrer son second album. “C’est du heavy metal. On a récem- ment joué dans un bar pontissalien.” Avant d’ouvrir sa boutique, il tra- vaillait en Suisse dans unmagasin de musique. “Je com- mençais à en avoir ras le bol des

“Je ne veux pas faire n’importe quoi.”

“J’avais envie de travailler pour moi, de vivre de ma passion pour cet

instrument”, indique Christophe Savourey.