La Presse Pontissalienne 221 - Mars 2018

ÉCONOMIE

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La Presse Pontissalienne n° 221 - Mars 2018

ÉTALANS

Bâtiment Cotec : un savoir-faire qui s’implante à Étalans

L’entreprise spécialisée dans le béton préfabriqué a réalisé de grands chantiers comme l’hôpital de Strasbourg et le Parlement européen. Découverte.

D epuis début mars, la société Cotec - filiale de Dromard-T.P. - s’est installée dans un entre- pôt de 1 800 m 2 au cœur de la zone de la Croix-de-Pierre à Étalans. Une vingtaine de salariés travaille à la mise en fabrication d’éléments pré- fabriqués béton qui font sa renommée. Ces éléments béton sont destinés à la construction d’ouvrages d’art, d’équi- pements publics, de bâtiments indus- triels et de logements. Poutres, bal- cons, escaliers, gradins, soubassements, façades, poteaux, éléments de pont, murs de soutènement sont moulés dans

les ateliers à Étalans. Un véritable savoir-faire. “Nous avons déplacé ici une partie de cette activité réalisée auparavant à Besançon pour être plus proche de notre centrale à béton et pou-

voir ainsi couler nos bétons autoplaçants et auto-nivellants” rap- porte Olivier Dromard, le fondateur de la socié- té qui compte 80 sala- riés avec les activités de Travaux Publics (à Noël-Cerneux) et la centrale béton (à Gon-

Ce bâtiment pour éviter

les écarts de température.

Olivier Dromard dans le nouvel atelier où sont coffrés et coulés les éléments béton à Étalans.

chantiers, dans la France entière. Cotec a réalisé d’importants ouvrages : l’hô- pital de Strasbourg, celui de Belfort- Montbéliard, les gradins du stade de football de Dijon, un chantier sur 15 étages au Parlement européen à Stras- bourg. “Les grands groupes nous font confiance, résume l’entrepreneur. Nous avons la chance de posséder du per-

sans). À Étalans, les équipes réalisent les cof- frages puis coulent du béton avant de les décoffrer. Tout cela en 24 heures “dans des bâtiments isolés afin d’évi- ter de trop grands écarts de tempéra- ture pour le béton” rapporte le chef d’entreprise. Quelques heures plus tard, les pièces sont livrées sur des

sonnel qualifié avec David Aymonier et David Rosset pour l’expertise béton.” Un savoir-faire du début de chantier jusqu’à la fin puisqu’une des filiales de Dromard (Personeni) réalise des maisons individuelles. Olivier Dro- mard maîtrise toutes les ficelles du bâtiment… n

Une fois décoffrés, les éléments sont envoyés sur les chantiers.

VILLE-DU-PONT Une belle reconversion Gourmandises personnalisées

faite de son sort. Soucieuse du bien manger, elle applique cet- te règle dans sa vie comme au travail. “Je suis plutôt dans l’idée de consommer mieux et moins. Je n’utilise que des ingrédients de qualité, par exemple 100 % de beurre de cacao pour confec- tionner les chocolats de Pâques ou des vrais fruits dans mes glaces artisanales.” Après le coup de feu de Noël, la chocolatière des Rochettes remet le couvert pour Pâques. Sa for- ce réside aussi dans sa capaci- té à personnaliser ses prépara- tions avec une touche décorative très féminine.De temps en temps, elle donne des cours aux ama- teurs de pâtisserie. Avec elle, il sera toujours possible de dégus- ter les boules au pont mises au point par Jacky Scheuber le bou- langer-pâtissier retraité qui lui a transmis ses recettes. “On a fait connaissance par le biais de mon compagnon qu’il a formé au métier. On s’est tout de suite bien entendu et on a travaillé ensemble sur quelques événe- ments comme les Absinthiades. Jacky était soucieux de trans- mettre ses recettes. Je suis ravie d’autant plus que je souhaitais faire davantage de chocolat. Ce produit offre plus de flexibilité dans la préparation.” n F.C.

urbaines. Jardin, miel, ici on se nourrit avec les ressources locales. “Quand j’ai fini mon par- cours, j’ai pris un an pour pré- parer un projet d’installation à domicile.” Le temps de régler les formalités administratives et de s’aménager un laboratoire digne de ce nom et la voilà à la tête de la société P’tit Biscuit spéciali- sée en pâtisserie, chocolaterie et glacerie. “Je fabrique et je vends aussi chez moi. Par com- modité et pour éviter tout gas- pillage, je fonctionne seulement sur commande. Les clients me sollicitent soit par le biais de la page Facebook dédiée au P’tit

Au prix d’une belle reconversion vers la pâtisserie, Aurélie Beschet s’épanouit désormais dans la fabrication de chocolats, glaces et gâteaux qu’elle fabrique et vend chez elle au hameau des rochettes sur les hauteurs de Ville-du-Pont. Du fait maison.

“Q uand je serai gran- de, je ferai des glaces !” , annon- çait-elle à son entourage quand elle était enfant. Avant que cette prémonition ne se réalise, cette jeune trente- naire a suivi une tout autre voie. Originaire de Vaux-et-Chante- grue, elle s’engage dans une sco- larité sans souci jusqu’au Bac puis s’oriente en fac de sport. Aussi à l’aise au foot qu’au ten- nis, aujourd’hui grande ama- trice de sports plein air : ski, V.T.T., running, elle passe une licence S.T.A.P.S.éducation-motri- cité avec le projet de devenir ins- titutrice. “Je n’étais pas forcé- ment convaincue par ce cursus assez scolaire. Il manquait àmon goût des choses plus concrètes.” Pour autant, il faudra qu’elle échoue à l’examen de sortie de l’I.U.F.M. pour se remettre en question. “J’ai étudié différentes pistes dans le sport, le maraî-

chage et la pâtisserie.” Le rêve d’enfance l’emporte et la voilà repartie au C.F.A. de Besançon préparer un C.A.P. de pâtisserie en apprentissage. Fau- te de trouver un maître d’ap- prentissage sur Pontarlier qui accepte de l’encadrer,elle apprend d’abord le métier à Mignovil- lard. C.A.P. en poche, elle pro- longe sa formation avec unemen- tion complémentaire à Gevingey complétée ensuite par un Bre- vet Technique de Maîtrise tou- jours en pâtisserie. Deux années d’études supplémentaires par- tagées entre le centre de for- mation situé àMercurey en Saô- ne-et-Loire et la boulangerie la Charmille à Pontarlier où le patron l’accompagne dans son apprentissage. Très attachée à la qualité de son cadre de vie, elle s’installe avec son compagnon au hameau des Rochettes dans un petit coin de nature loin des nuisances

Biscuit, soit avec le bouche-à-oreille. Je me suis fait connaître en inter- venant sur des évé- nements festifs, des mariages… Aujourd’hui, je ne suis pas loin d’être surbookée. Comme les affaires pren- nent bonne tour- nure, j’envisage de lever le pied pour profiter davanta- ge des joies de l’existence.” Avec six ans de recul,Aurélie Bes- chet s’estime satis-

Une touche décorative très féminine.

Aurélie Beschet a trouvé sa voie dans la pâtisserie, chocolats et glaces faits maison et personnalisable au bon vouloir du client. Du sur-mesure. P’tit biscuit - Page Facebook : https://www.facebook.com/aureliebeschetvilledupont/

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