La Presse Pontissalienne 221 - Mars 2018

DOSSIER

23 La Presse Pontissalienne n° 221 - Mars 2018

Du logement social qualitatif pour assainir le marché local l Frasne 37 logements sociaux Un parc social trop réduit favorise la

Carré de l’habitat : le couteau suisse du logement à prix modéré

C ette marque du groupe alsa- cien Vivialys désigne un pro- moteur constructeur qui a déve- loppé un concept d’habitat regroupant quatre logements indé- pendants sous le même toit. “C’est un compromis entre la maison et l’appartement sans les contraintes d’entretien de la maison et les inconvénients d’un logement avec des voisins immédiats et des com- muns à gérer” , résume Christophe Orus-Catalan, responsable d’agen- ce Besançon-Haut-Doubs. Les logements Carré de l’habitat sont tous en duplex avec chacun un coin de jardin et du stationne- ment en garage, place de par- king… Ce concept évite l’étale- ment urbain et se décline en

fonction des styles architecturaux. Ce principe constructif s’avère économique et facilite donc l’ac- cès à la propriété. “On propose des logements de 80 à 100 m 2 avec trois chambres qui coûtent entre 20 et 30%moins cher qu’une maison individuelle sans rien sacri- fier au confort.” Les avantages du concept sédui- sent aussi des collectivités et des bailleurs sociaux. Les projets “Car- ré de l’habitat” se multiplient dans le Haut-Doubs en promotion clas- sique ou dans une démarche d’ha- bitat social en location ou acces- sion à la propriété. “On intervient à Doubs, aux Étraches, à Dom- martin, Bulle, Rochejean, Méta- bief et donc bientôt Frasne.” n

B ourg-centre relati- vement bien pourvu en commerces, ser- vices, industries, Frasne, à la diffé- rence de Levier, dispose d’un atout de premier plan avec sa gare T.G.V. qui met la commu- ne en relation avec Paris, Lau- sanne et Pontarlier plusieurs fois par jour. “On accueille par- fois des familles déracinées, sans mobilité,mais qui peuvent néan- moins se rendre facilement en train sur Pontarlier. On souffre d’une pénurie de logements. Les entreprises ne trouvent pas de personnel et inversement la main-d’œuvre peine à se loger. entend miser sur le concept “Carré de l’habitat”. location de logements de piètre qualité à des prix excessifs. Face à ces dérives, Frasne

“On agit au niveau du P.L.U. pour imposer plus d’habitat social dans

les nouveaux programmes”, souligne Philippe Alpy.

qui souhaitent développer l’offre d’habitat social pour répondre à la demande des seniors et des

On a d’abord besoin de loge- ments dignes car l’indigne, c’est inacceptable. Il y a un parc de logements vieillissants parfois loués trop chers au regard du confort proposé. Face à ces excès, il faut maîtriser le foncier, déve- lopper une offre qualitative de logements” , observe Philippe Alpy, le maire. Le parc social de Frasne com- prend aujourd’hui 27 loge- ments : 12 en maisons jume- lées gérées par Habitat 25 et 15 dans un collectif Néolia. Insuffisant aux yeux des élus

pour chaque nouveau pro- gramme. On travaille aussi sur un projet “Carré de l’habitat” qui comprend 4 blocs de 4 loge- ments, soit 16 logements. Deux blocs devraient être acquis par un bailleur social. C’est impor- tant et plus intéressant pour tout le monde de vivre dans une commune où il y a de la jeu- nesse, de la mixité sociale. Cela justifie aujourd’hui l’intérêt d’engager un gros chantier de rénovation sur le multi-accueil, le périscolaire, le bloc jeunes- se…” n

jeunes du pays en phase d’ins- tallation. “Il y a plusieurs moyens d’action. Par le biais du P.L.U. qui vient d’être validé et dans lequel on fixe un taux de logements sociaux qui varie entre 30 et 50 %

“On souffre d’une pénurie de logements.”

Le concept qui regroupe 4 logements sous le même toit séduit aussi les bailleurs sociaux.

Publi-information Le Lycée de Levier ouvre ses portes Le lycée agricole et technologie Lasalle organise ses traditionnelles portes ouvertes les 9 et 10 mars. L’occasion de découvrir un établissement dont l’offre de formations s’étend au-delà du cadre purement agricole.

Fidèle à sa mission de former les futurs

agriculteurs, le lycée vient d’ouvrir un C.A.P. dédié aux métiers de l’agriculture.

“C es portes ouvertes constituent tou- jours un temps fort dans la vie du lycée. Cela permet aux parents et aux futurs élèves de rencontrer les équipes éduca- tives, de découvrir les instal- lations, de discuter aussi avec les élèves déjà scolarisés en sachant que les sections B.T.S. font partie prenante de l’évé- nement” , souligne Yves Duthoit, le directeur non seu-

coles et équines, le lycée Lasal- le offre également la possibi- lité de suivre un Bac techno axé sur les services en milieu rural. “On s’ouvre ainsi plus largement sur les besoins et l’offre d’activité des territoires ruraux” , poursuit Yves Duthoit. La dynamique péda- gogique du lycée s’inscrit aus- si dans cette logique avec en projet la création en filière technologique d’un module de formation en lien avec la trans-

lement du lycée mais aussi du collège attenant. Le plan de communication du lycée inclut aussi la participation à diffé- rents forums dans les collèges alentour où les représentants de l’établissement viennent présenter l’offre de formation et les outils qui vont avec com- me la ferme agricole qui per- met aux jeunes d’apprendre le métier dans les conditions du réel. Connu pour ses filières agri-

ser les collégiens aux métiers du cheval. Plusieurs solutions sont possibles, comme la créa- tion d’une option équitation. “Cela implique bien sûr de pro- céder à des adaptations mais

mise en place depuis la der- nière rentrée d’un C.A.P. “métiers de l’agriculture”. Une formation basée sur la pra- tique et qui peut se poursuivre en Bac pro. “La force du lycée

formation alimentaire. “Cet- te réflexion est menée en col- laboration avec l’E.N.I.L. de Mamirolle qui souhaite pro- mouvoir son B.T.S. L’idée serait de proposer une formation préalable sur Levier dans l’op- tique qu’elle soit opération- nelle à la rentrée 2019.” Cet- te initiative semble en tout point pertinente quand on sait le poids économique et le nombre d’emplois absorbé par les filières agro-alimentaire. Soucieux aussi de conforter ses filières équines, le lycée étudie la manière d’intéres-

l’idée est bien de réveiller les voca- tions le plus en amont possible et d’améliorer ainsi les taux de pas-

Lasalle réside éga- lement dans les liens tissés avec des exploitations agricoles toujours prêtes à accueillir

“Les liens tissés avec des exploitations agricoles.

Une centaine de familles sont accueillies chaque au lycée Lasalle de Levier dans le cadre des portes ouvertes Chaque année aux portes.

sage sachant qu’on a une vraie opportunité avec le Bac pro.” De l’ouverture donc, mais aus- si de la continuité dans ses missions comme le prouve la

nos élèves pour qu’ils puissent s’initier à différents postes de travail sur la ferme laitière comme la traite ou le para- ge.” n

Lycée LaSalle Levier

PORTES OUVERTES VEND 9 MARS DE 16H À 19H SAM 10 MARS DE 9H À 16H

Formations aux métiers du cheval, de l’élevage, de l’agriculture

03 81 89 58 58 1, Place Cretin - Levier

www.lycee-lasalle-levier.org

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