La Presse Pontissalienne 221 - Mars 2018
PONTARLIER
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La Presse Pontissalienne n° 221 - Mars 2018
Sacré retard à l’allumage pour les cartes grises Depuis le mois d’octobre, les démarches pour obtenir une immatriculation ne se font plus à la Préfecture mais en ligne, depuis un ordinateur. Un changement qui crée des dysfonctionnements. Des demandeurs attendent depuis plus de deux mois carte grise ! ADMINISTRATION Conséquence de la mise en place de la dématérialisation
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C inq mois que Célia attend sa carte grise pour son véhicule qui se transforme de 3 à 5 places, acheté chez un conces- sionnaire. Elle a beau scru- ter dans sa boîte aux lettres : toujours rien. Inutile d’aller faire le pied de grue en préfecture ! Depuis octobre dernier, les guichets “carte grise” ont disparu, remplacés par le site Internet ants.fr (agence nationale des titres sécurisés) qui promettait de tout simplifier en un “clic”. Les agents qui travaillaient là ont été dévolus à d’autres missions. Toutes les demandes d’immatricula- tion doivent donc se faire via cette pla- teforme comme le changement d’adres- se, la vente, la donation, l’achat d’un véhicule d’occasion. Même le permis de conduire est concerné. Il faut d’abord créer son compte et s’identifier. Pour celui ou celle qui ne maîtrise pas l’ou- til, ce n’est pas toujours simple. Cinqmois après le lancement, les débuts semblent poussifs même si l’État pro- met un retour à la normale d’ici peu (lire par ailleurs). Il faut d’abord que les citoyens comprennent, ensuite que l’administration se rôde. Pour autant, certains ont vécu des épo- pées rocambolesques comme ce Mor-
tuacien qui a importé un véhicule venu de Suisse.Après avoir validé par inter- net son dossier, des pièces manquantes ont dû être fournies notamment pour le calcul des chevaux fiscaux. “On me faisait payer la taxe CO 2 comme si mon véhicule était neuf. Impensable” dit-il. Le certificat d’immatriculation a mis quatre mois si bien que l’assurance du propriétaire l’a rayé purement et sim- plement. L’acheteur a depuis retrou- vé une autre compagnie et peut rou- ler avec son véhicule cette fois immatriculé. Comme lui, des milliers de demandes se sont entassées. Le C.E.R.T. de Besan- çon (Centre d’Expertise et de Res- sources Titres) chargé de résoudre ces
plus des points numériques à disposi- tion, les maisons de service au public sont à disposition. Il reste un numéro d’appel (34 00), payant (0,06 centime la minute) ou donner son dossier à un des 285 professionnels du Doubs habi- lité à immatriculer les véhicules. Seul bémol : c’est payant (30 euros enmoyen- ne). La simplification a tué le service public. n E.Ch. La plaque WW prolongée à 3 mois Conséquence de ces problèmes à répétition, l’état a décidé de prolon- ger l’immatriculation temporaire dite WW à 3 mois et non deux mois depuis le mois de janvier pour ne pas péna- liser les conducteurs. Les usagers doi- vent fournir une preuve d’assurance correspondant au véhicule à imma- triculer. En d’autres termes, ils doi- vent d’abord souscrire une assuran- ce automobile avant de demander un certificat d’immatriculation. n
problèmes croule sous la charge de travail. Il tente de combler son retard. De nombreux usagers font la navette à la Préfecture qui dis- pose d’un point numé- rique censé répondre aux demandes. Mais il est souvent saturé. Pour ceux qui ne dispo- sent pas d’Internet, la Préfecture rappelle qu’en
Personne au guichet.
Des difficultés pour recevoir son certificat d’immatriculation depuis quelques mois.
PASSION
Sport et voitures anciennes Les philatélistes du Haut-Doubs prêts pour la fête du timbre Organisé les 10 et 11 mars dans plus de cent villes françaises, ce rendez-vous se tiendra localement à l’annexe des Annonciades. Rencontre avec Haut-Doubs Philatélique.
Les membres de Haut-Doubs Philatélique se retrouvent les deuxièmes et quatrièmes vendredis du mois à 20 heures aux Casernes Marguet.
S i la passion du timbre n’a pas pris une ride chez les 22 adhérents de Haut- Doubs Philatélique, asso- ciation fondée en 1926, ce loisir peine à renouveler ses effectifs. Il est loin le temps où l’on trou- vait des clubs philatélistes dans les entreprises comme Nestlé ou la C.I.T. Une époque hors des mails et des portables. Aujour- d’hui, à l’heure où le volume de courrier chute, il ne s’est jamais produit autant de timbres. Curieux paradoxe. 91 nouveaux timbres ont été émis en 2014 contre 46 en 1973. L’engouement autour des timbres personnalisés explique peut-être cela. “Cela devient de plus en plus difficile de suivre la sortie des nouveautés. Cela impliquerait un budget assez important entre 500 et 600 euros par an. Du coup, les gens ten- dent de plus en plus à se spé-
me des voitures anciennes. “Cha- cun pioche dans ses collections. On ne se focalise pas seulement sur le thème défini au niveau national. On propose aussi une exposition assez classique.” Haut-Doubs Philatélique n’or- ganise plus d’exposition en dehors de la fête du timbre. L’as- sociation continue à se mobili- ser au coup par coup comme ce sera le cas les 10 et 11 novembre prochains lors des commémo- rations du centenaire de l’Ar- mistice de 1918. “On réfléchit actuellement pour trouver le motif.” Haut-Doubs Philatélique a pour habitude de faire des cachets philatéliques pour com- mémorer des dates anniver- saires à l’instar du centenaire de la ligne Frasne-Vallorbe ou du 150 ème anniversaire de l’ou- verture de la gare de Frasne. n
tion de la fête du timbre. Sans doute la manifestation philaté- lique la plus populaire. “On peut voir beaucoup de monde. La fête du timbre est organisée par la Fédération Française des Asso- ciations Philatéliques qui ras- semble 610 associations. L’édi- tion 2018 s’articule autour du thème “Les voitures anciennes et le sport” , poursuit Danièle Pecclet. Pour l’occasion, uneAlpi- ne Renault A 110 ainsi qu’une Renault Maxi 5 Turbo inaugu- reront cette nouvelle série phi- latélique. Une série qui s’ouvre donc avec un timbre aux cou- leurs de l’Alpine A 310 et un bloc feuillet dédié à la Renault Maxi Turbo 5. À l’échelle de Pontarlier, la fête du timbre se décline sous la for- me d’une exposition de timbres et de cartes postales sur le thè-
cialiser sur une personnalité comme le général De Gaulle, un pays, une ville, une région ou un thème : les avions, les voitures…” , explique l’une des philatélistes pontissaliennes. Les membres du club se retrou- vent tous les deuxièmes et qua- trièmes vendredis du mois à 20 heures dans une salle aux CasernesMarguet. “On compte
quelques suisses dans nos rangs” , observe la prési- dente Danièle Pec- clet. Les activités varient en fonction des événements. En ce début d’an- née, chacun s’in- vestit à son niveau dans la prépara-
Des timbres et des cartes anciennes.
En dehors de la fête du timbre, le club pontissalien commémore à sa façon les événements marquants de l’histoire locale. Elle participe aussi à l’émission de timbres locaux.
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