La Presse Pontissalienne 220 - Février 2018

DOSSIER I

La Presse Pontissalienne n° 220 - Février 2018

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l Alternative

Un look d’enfer

Fat bike, une affaire qui roule à Métabief Avec leurs pneus surdimensionnés, les Fat bike attirent inévitablement le regard. On peut désormais pratiquer la discipline en autonomie ou accompagné sur une piste de descente dédiée et sur les autres circuits raquettes en bas de la station. Découverte. Location de Fat bike : Adrenalin Point et Gaby Maire Horizons Jura www.horizons-jura.fr Tél. : 06 42 02 94 47

“C’est un plus indéniable. Cette piste fait 5 km et part du côté de Bellevue. On peut revenir au télésiège par la pis- te duTertre ou par l’accrobranche. Cela fait deux beaux parcours, l’un est plus typé randonnée, l’autre descente. Tous les deux restent très abordables. C’est une chance que la station accepte le Fat bike” , apprécie Sam Peridy. Porté par le succès estival de l’école de V.T.T., l’ancien champion du monde de descenteV.T.T. D.H. propose différentes formules à destination des amateurs de Fat bike : cours particulier ou col- lectif, randonnée, descente duMorond, session nocturne avec apéro-rigolo. Ces prestations s’inscrivent dans le cadre des activités d’Horizons Jura, bureau de montagne duHaut-Doubs. Pour être exact, le Fat bike existe depuis quelques années sur Métabief mais il restait quand même très discret. À la différence du ski qui se joue des conditions de neige, le Fat bike est un peu l’ennemi de la poudreuse et des neiges molles. “Plus la neige est dure, plus c’est rigolo” , en convient SamPer- idy. Ce qui restreint évidemment la plage d’utilisation. Pour ces raisons, la piste de descente n’est pas toujours accessible. Où trouver des Fat bike ? Chez Adre- nalin Point et Gaby Sport. Le casque semble vivement conseillé car on n’est jamais à l’abri d’une chute. “Le profil de la descente ne présente pas de gros risques” , relativise Sam Peridy. Faut-

T rès en vogue au Canada et aux États-Unis, la fièvre du Fat bike se propage timidement il faut le reconnaître sur les pentes du Haut-Doubs. Mais l’offre est là et c’est le principal. Ne jamais rater le train de la diversité des pratiques sur neige. La pratique commence à se structurer notamment à Métabief où la station dispose d’une piste de des- cente spécifique, partagée avec les raquettes, accessible en télésiège sous réserve de prendre au préalable le for- fait Fat bike, soit 15 euros la journée.

il opter pour un accompagnement sachant qu’il vous en coûtera 80 euros la séance de deux heures que vous soyez

débuté la saison en initiant deux Bre- tonnes qui ne connaissaient pas la nei- ge. Elles avaient décidé de partir en Finlande participer à une course de Fat bike” , sourit Sam Peridy parfaitement conscient qu’il faudra du temps pour démocratiser la pratique. Ceux qui ne sont pas intéressés par les descentes pourront toujours randon- ner sur les trois pistes de raquettes balisées autour de la station, moyen- nant de régler la redevance raquettes, soit 3,50 euros par jour. Cela repré- sente 15 km de sentiers. n F.C.

seul ou en groupe ? À chacun d’en décider, même si la présence d’un guide permet d’acquérir sans dou- te plus rapidement quelques notions techniques et de vaincre aussi des appréhensions au moment de s’engager sur la piste. “J’ai

“On a des demandes de personnes qui aiment la neige mais qui pour diverses raisons ne font pas ou plus de ski”, indique Sam Peridy qui propose plusieurs formules de sortie en Fat bike.

Plus la neige est dure, plus c’est rigolo.

Les dessous du gruyère jurassien au menu de la spéléo-fondue l Aventure En nocturne Au plus froid de l’hiver comme en pleine canicule, les grottes offrent une ambiance relativement tempérée, emplie de mystères et propice aux confidences autour d’une bonne fondue typiquement jurassienne.

T ournée vers l’outdoor, Noa Guides s’est un peu fait une spécia- lité de la découverte touristique du mon-

de souterrain. “On encadre toutes les activités mais on est sans doute les seuls à communiquer sur la spéléo-fondue” , explique Guy Jeantet, associé avec Cédric

Faudot au sein de Noa Guides. Ce produit insolite n’a pas échap- pé à la gourmandise des médias toujours friands d’expériences inédites. Même TF1 a pris le temps de venir tester la formule avant de la mettre au sommai- re de ses journaux télévisés. “On propose cette animation depuis 4 ou 5 ans. On fonctionne seu- lement avec des groupes consti- tués. Pour nous, c’est plus faci- le à gérer. On y gagne aussi je pense en convivialité” , poursuit le guide spéléo. Après réservation et choix d’une date, le groupe se retrouve géné- ralement vers 18 heures devant l’office de tourisme le plus proche du site à explorer. “On choisit la grotte en fonction du nombre de personnes, du profil du grou- pe, de la météo. Cela peut se pas- ser en France comme en Suisse

Après quelques explications des guides sur la formation des grottes, leurs spécificités, leurs fragilités, il est temps de passer aux réjouissances.

caquelon, le guide propose une petite découverte du milieu : approche géologique, formation du Jura, des grottes. “C’est un voyage qui remonte le temps sur des millions d’années. On évoque la beauté de ces cavernes, leurs fragilités et leurs mystères. On rappelle aussi que les grottes furent l’habitat naturel de nos lointains ancêtres.” Trêve de bavardage, il est temps de passer à table pour une fon- due du pays au comté et au vin

du Jura. Les langues se délient. Le groupe imperceptiblement se resserre pour discuter. La confiance s’installe et chacun se livre. “Des études démontrent que quand on est coupé du mon- de comme c’est le cas en milieu souterrain, on se dévoile davan- tage et se raccroche aussi à ses souvenirs lointains.” Rassasié, il est temps de se remettre en route et le retour s’effectue dans la nuit étoilée jurassienne. Inoubliable. n

voisine où il y a aussi de belles cavités. On conseille aux per- sonnes de porter des vêtements sportifs et on fournit tout l’équi- pement : combinaison, gants, bottes, baudriers, éclairage, au besoin genouillères et les raquettes qui seront utilisées pour la marche d’approche.” L’échauffement varie entre 15 et 30minutes avant de rejoindre l’entrée de la grotte. À l’intérieur, la température varie entre 10 et 12 °C. Pour le confort du groupe,les deux guides privilégient des ambiances assez sèches où l’on peut rester en posi- tion assise sans trop ressentir l’humidité. Avant de passer au

Équipés pour la spéléologie, les membres du groupe se retrouvent à l’entrée de la cavité avant de découvrir les mystères du sous-sol jurassien.

Réservations : Noa Guides Site internet : noaguides.com E-mail : contact@noaguides.com - Tél. : 06 32 80 23 17

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