La Presse Pontissalienne 219 - Janvier 2018

PONTARLIER 16

La Presse Pontissalienne n° 219 - Janvier 2018

EN BREF

CULTURE

Musée de Pontarlier Un concentré d’animations en ce début d’année

Livre “Histoires

extraordinaires et lieux mystérieux de Franche- Comté”, un livre signé Sandra Amani qui raconte les histoires qui ont pimenté les veillées montagnardes et fait frissonner les amateurs de nuits blanches. Chez Vandelle Éditions. Peinture Deuxième édition du livre “La Franche- Comté vue par les peintres” signé Denis Bauquier qui rend hommage à des peintres francs-comtois connus ou moins connus. Aux Éditions Vandelle. Loto solidaire Cinq étudiants en licence professionnelle “Métiers du marketing partenariat avec la Protection civile du Doubs un loto solidaire à la salle des fêtes de Boujailles le samedi 20 janvier à partir de 20 heures Objectif : récolter des fonds pour venir en aide aux victimes des ouragans survenus aux Antilles en septembre dernier. Les organisateurs mettent également à disposition du public un stand de petite restauration. Rens.: 07 86 70 70 02. opérationnel” organisent en

Laurène Mansuy, directrice du musée et son équipe, composée entre autres d’Élise Berthelot, médiatrice culturelle, ont composé un program- me riche pour petits et grands, pensé sur quatre mois, avec des animations de circonstances.

D e janvier à avril 2018, expo- sitions, ateliers, rencontres, studio photos et visites gui- dées rythmeront les journées du musée de Pontarlier. Jusqu’au 30 janvier, l’exposition photos “Larmont insolite” est visible. Les portraits réalisés lors de studios photos “Vous aimez Pontarlier, dites-le nous en photo” prendront le relais à partir du 23 mars jusqu’au 14 mai. “Le principe est le sui- vant : les Pontissaliens viennent avec un objet en lien avec le ter- ritoire” , explique Laurène Man- suy, qui évoque une soixantai- ne de clichés dont certains se révéleront surprenants. Janvier traite également l’œuvre “Gilet révolutionnaire de l’es- clave brisant ses chaînes”, dans le cadre de l’opération “Un mois, une œuvre”. Le 28 janvier,“Copie au musée” propose aux profes- sionnels comme aux amateurs de profiter d’un après-midi pour copier les œuvres duMusée. “De 14 heures à 18 heures, amateurs et professionnels peuvent venir s’inspirer. Seuls l’aquarelle, la gouache, les pastels et les crayons

sont acceptés. La peinture à l’hui- le et la peinture à l’acrylique ne sont pas autorisées pour des rai- sons de salissures” , détaille la directrice du musée, qui peut prêter le matériel si besoin. En février, le musée fait “un clin d’œil à la Saint-Valentin” , en invitant un orchestre “Lonny Montem et G. Charret”, dont les chansons convoquent fantômes et souvenirs. En mars, dans le cadre de la Fête mondiale du Conte orga- nisée par la Compagnie Gakao- ké de Montbéliard, le musée

Atelier Petite Enfance au

Musée de Pontarlier.

quels une créatrice de colliers en perles du monde entier et un restaurateur de tableaux. Durant ces quatre mois, auront lieu régulièrement, les mercre- dis pour les tout-petits et les visites sandwich, nouveautés qui accompagnent “Un mois, une œuvre”, en présentant des formules sandwich + visite ou visite uniquement. “Sur réser- vation” , précise Laurène Man- suy, “et le café est offert !” Avec les mercredis des tout- petits, c’est un créneau plus jeu- ne qui est visé, de 0 à 4 ans. “Il s’agit d’une visite particulière où les enfants sont accompagnés

collection régionale de faïences” , sans oublier 200 m 2 d’archéo- logie et une très belle collection protohistorique et mérovin- gienne. “Au rez-de-chaussée, nous recevons la collection du Châ- teau de Joux pendant les tra- vaux et à l’étage, des salles sont consacrées à l’absinthe, et à la peinture locale comtoise, avec notamment des paysages de nei- ge du Haut-Doubs” , rappelle Laurène Mansuy. n M.T.

d’une vache marionnette bapti- sée Pâquerette. C’est une activi- té multi sensorielle” , développe la directrice. Toutes ces animations sont cen- sées fidéliser les 7 000 visiteurs annuels qu’accueille le musée de Pontarlier, et contribuer à “dépoussiérer les lieux pour don- ner une nouvelle image” , mesu- re la jeune directrice en poste depuis 2012, qui souligne que son musée est “le seul musée franc-comtois qui compte une

reçoit un spec- tacle de conte pour toute la famille le same- di 17. En avril, le week-end du 7 et 8, à l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art, le musée propose une rencontre avec les métiers d’art, parmi les-

“Dépoussiérer les lieux et donner une nouvelle image.”

Réservations et renseignements : 03 81 38 82 13 ou musee@ville-pontarlier.com. www.ville-pontarlier.com

ÉDUCATION

Partenariat La station de Métabief, un outil de formation au service des jeunes Hors saison, les remontées

mécaniques sont mises à disposition des élèves du lycée Toussaint-Louverture scolarisés en Bac pro Maintenance des Équipements Industriels.

C e partenariat, officialisé en décembre dernier par la signa- ture d’une convention entre le Syndicat mixte et l’établisse- ment scolaire, remonte à quelques années. “Au départ, nos élèves allaient en stage à Métabief. Puis, on a beau-

coup travaillé avec Pascal Boussillon, le directeur d’exploitation pour établir un partenariat permettant aux jeunes de se former aux métiers des remon- tées mécaniques” , explique Pierre-Marie Laloy, le professeur-référent au lycée Toussaint-Louverture. La station, pour les travaux pratiques, c’est l’idéal. Les élèves de la section Bac pro Maintenance des Équipements Industriels montent trois à quatre fois par an surMétabief effectuer des visites et des exercices : réparation de câble, détection de pannes diverses et variées… Pierre-Marie Laloy n’y voit que du positif. “Les élèves apprécient de sortir du lycée, d’aller à la station. On a investi dans l’achat de matériel pour intervenir en hauteur : baudriers, casques, mousquetons. Cet automne avec les premières et les secondes Bac pro, on est allé installer les perches sur les téléskis. Cela permet de s’initier à l’utilisation des outils en conditions réelles.” La station constitue aussi un point d’accueil pour les élèves qui doivent effectuer 22 semaines de stage en Bac pro. Certains y prennent goût au point de passer la qualification “Agent d’ex- ploitation” reconnue par Domaines Skiables de France et qui permet de travailler dans toutes les stations. “S’ils continuent dans cette logique, ils pour- ront en passer d’autres pour devenir conducteur de téléskis ou de télésiège.

Les élèves apprennent le métier en conditions réelles. Tout l’art du travail en hauteur.

Mont d’Or. Toutes les pièces usagées ou inutiles liées à la maintenance des remontées mécaniques : câbles, vidéos, documentations techniques sont éga- lement laissées aux élèves pour qu’ils les analysent dans le cadre de leur for- mation. “Ce partenariat a été assez simple à mettre en place. Il s’inscrit dans l’état d’esprit de la station qui est aussi une entreprise apprenante” appré- cie Olivier Érard, le directeur de la station. n

Quelques-uns de nos élèves sont aussi en section sport-études. Pour ces mor- dus de la neige, on voit que c’est un vrai plaisir de faire un stage au syndicat mixte.” Mathieu et Lilian, deux anciens Bac pro sortis du lycée Toussaint-Louver- ture poursuivent maintenant leur for- mation en B.T.S. Maintenance. Ils ont opté pour l’alternance et ont choisi comme structure d’accueil : la station de Métabief. Rien ne se perd sur le

La section Bac pro Maintenance des Équipements industriels du lycée Toussaint-Louverture vient régulièrement se familiariser avec les installations de la station.

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