La Presse Pontissalienne 208 - Février 2017

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La Presse Pontissalienne n° 208 - Février 2017

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l Projet 2 millions d’euros d’investissement Valdahon aura une maison de santé… et de jeunes médecins 5 jeunes docteurs ont fait part de leur volonté de s’installer dans une maison médicale construite par la S.E.D.D. avec le soutien de la municipalité. Ouverture fin 2018. D’autres professions médicales seront présentes. La maison médicale initiée par la S.E.D.D. sera implantée près d’un cabinet d’analyses médicales et radiologie à Valdahon (image Archi + Tech).

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V aldahon est dans le top 10 des villes de 5 000 habi- tants en France qui explo- sent démographiquement. Le nombre de médecins, lui, reste le même. Pire, trois se rap- prochent de l’âge de la retraite. “Il fau- drait 5 ou 6 médecins pour répondre à la demande. 30 % des Valdahonnais vont se faire soigner à l’extérieur” consta- te Jacques Angeli, adjoint en charge

du social àValdahon. La mairie a discuté avec les médecins présents. Elle leur a fait part de sa volonté de développer une maison médicale où seront regroupés un cabinet de médecins généralistes, des spé- cialistes, et des asso- ciations paramédicales. Valdahon, va, d’ici la fin février, vendre un ter- rain à la S.E.D.D. (Socié- té d’équipement du Doubs) au niveau du quartier de Maulbronn, près du laboratoire d’analyses médicales et de radiologie. La socié-

Ouverture programmée fin 2018.

té d’équipement va développer et com- mercialise le bâtiment. “Nous avons proposé un prix du terrain bonifié à la S.E.D.D. Le deal : vous construisez, vous accueillez, vous louez ou vous ven- dez” explique Gérard Faivre, adjoint en charge de l’urbanisme à Valdahon. La S.E.D.D. ne craint pas pour le rem- plissage : “Le risque est modéré, com- mente Sylvain Raibois, directeur adjoint à la société d’équipement. Nous avons réalisé une étude de faisabilité. Nous avons déjà 5 médecins, tous titrés, qui sont intéressés.” D’ailleurs, un jeune thésard âgé de 34 ans a décidé de s’ins- taller dans ce futur centre après des remplacements effectués à Besançon. Pourquoi ce choix dans un désert médi- cal ? “Valdahon n’est pas la campagne. Il y a des infrastructures publiques, des commerces, et un axe routier prin- cipal, et des professionnels de santé médicaux et paramédicaux déjà éta- blis. Les médecins sont comme tout le monde, ils fuient les zones que tout le monde fuit” explique le docteur qui préfère ne pas dévoiler son identité. Si tout va bien, le bâtiment qui ouvri- ra fin 2018 sera composé du pôle méde- cins généralistes avec une salle de gar- de, un pôle de spécialistes de 300 m 2 (cabinet de dermatologie, infirmières libérales, paramédicaux…), un pôle avec des associations de santé. “Si nous avons plus de 50 % de prospects, nous démarrons début 2018 les travaux” indique la S.E.D.D. qui proposera “un prix compétitif à la location ou à la vente.” Le centre médical est évalué à 2 millions d’euros. Il est dans l’air du temps. “Rares sont les médecins qui s’installent seuls aujourd’hui. Notre génération préfère exercer en cabinet de groupe. Un binôme permet déjà d’as- surer la continuité des soins de façon optimale en évitant le burn-out dû à des semaines de travail trop chargées et sans fin, la gestion des congés et les absences pour formations” témoigne le futur docteur valdahonnais. Il n’a pas bénéficié des 1 200 euros d’aides par mois délivrés par l’A.R.S. dans le cadre de la zone médicale blanche. Le projet de la S.E.D.D., il le juge “bien pensé, mais coûteux. La plu- part des médecins travaillent dans des locaux à destination d’habitation, ce qui revient sans doute moins cher, et facilite la question de l’avenir des locaux en fin de carrière. Cependant, les règles d’accessibilité imposent presque l’ins- tallation dans une construction neu- ve” conclut le praticien. n E.Ch.

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