La Presse Pontissalienne 202 - Août 2016

MOUTHE - RÉGION DES LACS La Presse Pontissalienne n°202 - Août 2016 22

Pêche miraculeuse au Morond MÉTABIEF Activité La réserve collinaire se transforme en lac de pêche l’été. Montez en télésiège, trempez le bouchon puis repartez avec quatre truites. Les familles mordent à l’hameçon.

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U ne vue à couper à souffle et des touches quasi-garanties. En l’es- pace d’un an, le “lac” duMorond situé à 1 400 mètres d’altitude, ou plutôt la réserve collinaire, est deve- nu un spot de pêche et de tourisme. “L’idée est simple : vous montez en télé- siège ou à pied, vous faites vos quatre truites facilement pour 10 euros, et vous

rentrez avec le sourire jusqu’aux oreilles” présente Yannick Chmiel, président de l’AP.P.M.A. de la Truite du Haut- Doubs et du Bief Rouge. Président depuis un an, lui et son comi- té ont eu cette idée : demander au syn- dicat mixte la possibilité d’aleviner cet espace qui sert l’hiver à fournir de l’eau aux canons à neige et l’ouvrir à la pêche

FRAMBOUHANS 10 Grande Rue - 25140 Frambouhans Tél. : 03 81 68 61 40 contact@sa-personeni.com

MONTBÉLIARD 10 rue de l’Étuve - 25200 Montbéliard Tél. : 03 81 94 34 27 montbeliard@sa-personeni.com

familiale. Le feu vert a été donné l’an dernier. Ce fut un carton : “On a ven- du trois fois plus de cartes que les autres années (250) et nous avons été obligés d’aleviner plusieurs fois. C’est vraiment un bilan excellent” poursuit le prési- dent. En contrebas du télésiège, les truites arc-en-ciel (et quelques farios) se sen- tent bien. Certaines ont même passé un hiver. D’autres poissons sont arri- vés, comme des vairons : “On ne sait pas comment ils sont arrivés là” dit le président dont l’association gère le Bief-Rouge, une rivière de première catégorie où la capture des truites fario est cette fois plus compliquée. “Nous

Le G.R. dévié pour préserver la pelouse d’altitude Que les randonneurs ne soient pas surpris. Une légère déviation du sentier de randonnée a été menée sur les crêtes du Mont d’Or. “Il s’agit d’une opération de canalisation des promeneurs afin de protéger les fragiles pelouses d’altitude que le piétinement des randonneurs détruit” explique le Syndicat Mixte du Mont d’Or qui a mis en place des actions de préservation de l’environnement dans l’Espa- ce Naturel Sensible du Mont d’Or en partenariat avec le Département. Après l’ins- tallation d’un troupeau de “highland cattle” pour entretenir la Renversée, la com- mission technique du syndicat, menée par Florent Paquette, la communauté de communes, l’office du tourisme et le comité de la randonnée pédestre ont finali- sé cette opération. Pour compléter l’action, le syndicat diffusera cet été un topo- guide pédagogique aux clients du télésiège du Morond, l’un des moyens rapides et écologiques pour découvrir ce superbe espace. n

avons de ce côté cette pêche familiale, de l’autre la rivière avec de très belles truites sauvages” pour- suit Yannick Chmiel. Les truites du lac du Morond dépassent 1,5 kg. À écouter un pêcheur, c’est facile de faire mordre à l’hameçon le poisson : “Un ver de terre ou une teigne et quelques minutes de patience suffisent.” Bref, même si vous n’êtes pas un “papa pêcheur” doué avec les nœuds, vous épa- terez votre enfant (et madame) en rapportant le poisson.À condition de ne pas oublier vos appâts

“Nous avons le souci de monter en gamme.”

Ce pêcheur a séduit une truite arc-en-ciel de plus d’1 kg au Morond.

ou hameçons : il n’y a pas de vente de matériel là-haut. Il en coûte 10 euros et 14,50 euros si vous prenez le télé- siège (retour 16 h 30). Vous pouvez aussi accéder par la route menant au Mont d’Or. Il faudra marcher environ 1 kilomètre. La vente de carte se fait au guichet des pistes deMétabief, offices de tourisme, ATAC Jougne et autres dépositaires. 150 kg de truites ont été

relâchés le 28 mai. D’autres seront effectués cet été. À noter le concours de pêche (convi- vial) organisé dimanche 18 septembre. Un barbecue est prévu. La scène est prête : du soleil reflété par l’eau tur- quoise du lac, les Alpes en contre-plan et des truites qui font couler votre bou- chon. Le Morond vend du rêve. n E.Ch.

De gauche à droite : Arnaud Parent (Office de Tourisme Mont d’Or- Deux Lacs), Jérémy Cuche (S.M.M.O.), Jean-Pierre Rigal, vice-Prési- dent du C.D.R.P. 25, Sébastien Donzelot, (C.C. Mont d’Or-Deux Lacs), Florent Paquette, (maire des Hôpitaux-Neufs, délégué communautaire en charge de la randonnée.).

Renseignements : Office de tourisme, guichet du télésiège du Morond Prix de la carte : 10 euros. www.peche-haut-doubs.fr

Fabrice d’Almeida Né le 15 novembre 1963, Fabri- ce d'Almeida enseigne l’histoi- re des médias et la propagan- de à l’Institut français de presse de l’Université Paris II Panthéon- Assas. Il y dirige le master 2 Médias et mondialisation. Ancien membre de l’École française de Rome, il a été chercheur au centre Marc Bloch de Berlin. Il est spécialiste de la propagan- de par l’image et de la mani- pulation, cofondateur en 1992 à l'université de Nanterre du Groupe d’études sur les images fixes. Auteur de nombreux ouvrages, il intervient réguliè- rement à la radio et la télévi- sion et présente la série docu- mentaire La Case du siècle, sur France 5. En 2011, il a été nom- mé directeur littéraire Histoire chez Fayard. Il dirige la collec- tion Histoire, Cultures et Socié- tés aux Éditions Seli Arslan. n

“Je suis un vrai dépliant pour la promotion du Jura” LES GRANGETTES Il est véliplanchiste Fabrice d’Almeida, historien-chercheur qui intervient régulièrement sur les médias passe une bonne partie de ses vacances d’été dans le Haut-Doubs et plus précisément au bord du lac. Coup de cœur.

L’historien Fabrice d’Almeida est un habitué des rives du lac Saint- Point.

L a Presse Pontissalienne : Pourquoi le Haut-Doubs ? Fabrice d’Almeida : Quand l’arrière grand-père de mon épouse travaillait sur Pon- tarlier, il a investi dans une ancienne ferme à Oye-et-Pallet. Cette propriété est restée dans le patrimoine familial. L.P.P. : Vous y venez régulièrement ? F.d’A. : On vient en hiver et en été. C’est devenu lamaison de famil- le par excellence. Les premiers se déplaçaient pour pratiquer la pêche à Port-Titi. Nous, on a découvert la base nautique des Grangettes depuis une vingtai- ne d’années. On adhère aux Foulques du Haut-Doubs. L’une

de mes filles pratique le kayak au C.K.P. On participe à toutes les soirées barbecue de la base. C’est une vraie bouffée d’oxygè- ne. L.P.P. : Vous naviguez sur le lac ? F.d’A. : Oui, je fais beaucoup de planche à voile et un peu de cata- maran. Chaque été, on partici- pe à la régate du club mais je l’avoue, on est très très mauvais. L.P.P. : Qu’est-ce qui vous plaît tant en planche à voile ? F.d’A. : Le côté physique. Quand je suis sur ma planche, j’ai besoin de me concentrer à fond. J’ou- blie tout le reste.

L.P.P. : Vous faites le break ? F.d’A. : Je devrais vous dire oui, mais en réalité je travaille tou- jours une à deux heures sur mon ordinateur. L.P.P. : Les eaux du lac sont assez calmes en été… F.d’A. : Non, détrompez-vous. Il peut souffler fort après le 15 août. L.P.P. : Vous appréciez les lacs en général ? F.d’A. : Ma famille est originai- re de la Nièvre. Dans ma jeu- nesse, j’ai passé une partie de mes vacances au bord du lac des Settons dans le Morvan. Depuis, j’ai toujours apprécié les lacs.

Celui de Saint-Point me plaît tout particulièrement. Il est beau sous tous les angles. L.P.P. : Le citadin que vous êtes se ressource donc dans le Jura ? F.d’A. : Je suis un Parisien pur jus tombé amoureux du Jura pour deux raisons principales : le cépage Savagnin et les fro- mages fabriqués dans les frui- tières. Le Haut-Doubs est une vraie terre d’histoire avec beau- coup de brassage, de beaux

monuments comme le château de Joux qui nous contemple de toute sa hauteur. L.P.P. : Finalement, vous êtes deve- nu un ambassadeur du Haut-Doubs ? F.d’A. : Je dirais plutôt un dépliant pour la promotion du Jura. Pour rien au monde, je ne manque- rais ces quelques semaines de vacances dans cette contrée où l’on est vite proche de la Suis- se. n Propos recueillis par F.C.

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