La Presse Pontissalienne 197 - Mars 2016
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PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 197 - Mars 2016
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ASSOCIATION
La Truite Pontissalienne
D u pont de Labergement- Sainte-Marie aux Lacs de Remoray puis aux étangs deVuillecin sans oublier le Dru- geon et le secteur d’Arçon et le Lac Saint-Point, l’association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (A.A.P.P.M.A.) La Truite Pon- tissalienne gère un vaste sec- teur et attire un grand nombre de disciples de Saint-Pierre. Elle compte près de 1 200 adhérents qui font que l’association est tout simplement la plus importante de la fédération de pêche du Doubs. Un succès qui doit beau- coup à la présence des lacs, très attractifs pour nombre de prati- quants notamment intéressés par les corégones et les salmonidés. Mais cette attractivité est fragi- le et dépend en grande partie de la qualité des eaux,garante d’une bonne présence piscicole. Lors de la récente assemblée générale, la question était au cœur des débats et il faut bien le dire, des inquiétudes des pêcheurs.Ici,dans leHaut-Doubs comme ailleurs, la pollution est bien présente. “Un biologiste de la fédération nous a fait part de
Un nouveau président mais toujours le même combat Arrivé à la tête de la Truite Pontissalienne en début d’année, Jean-Claude Poux, passionné de pêche et du Haut-Doubs en général mettra son quinquennat au service de l’environnement. La qualité de l’eau est en effet plus que jamais le dossier prioritaire. Paroles de président.
vacances de février s’établit à 65 000 jour-
les élus qui semblent prendre conscience de l’urgence, le nou- veau président se donne cinq ans pour y parvenir. de truites seront déversés dans le Doubs et autant dans le Dru- geon. Soit au total plus de 5 000 truites ! La quantité de truitelles élevées à lʼétang de Malbuis- son géré par lʼassociation ira également rejoindre les eaux des deux cours dʼeau. Repère A vant lʼouverture de la pêche le samedi 12 mars, 700 kg nées skieurs, soit une baisse de 28 % de fréquentation par rap- port à 2015. “Ce recul est dû pour moitié au manque de nei- ge mais pour une autre moitié à la météo exécrable : nous n’avons eu que trois jours de beau depuis mi-janvier” explique le directeur Olivier Érard. Sans les canons, Métabief n’aurait pu ouvrir que 4 à 6 jours, pas plus. La baisse de fréquenta- tion est due à la désaffection des clientèles locales. La nei- ge de culture a apporté 95 % du chiffre d’affaires. La saison n’est pas encore terminée…
C omme le dimanche 21 février, jour de la plus grande affluence enre- gistrée à la station de Métabief depuis le début de l’hiver. Cet- te journée a coïncidé avec “nei- ge et soleil”, au milieu d’un mois de février copieusement arrosé. Globalement, la station note un recul de fréquentation (comme toutes les stations
de moyenne montagne en France). La fré- quentation depuis le début de la sai- son jusqu’au démarrage des
travailler pour essayer d’en réha- biliter” explique Jean-Claude Poux également étonné comme ses collègues par les chiffres avancés par un scientifique pré- sent. “Là où les autorités réper- torient trois molécules dans le Drugeon, lui en a décelé plus de 500…” Quand au lac Saint-Point, au cœur de toutes les attentions, le président de la Truite Pon- tissalienne y déplore une dimi- nution tant des brochets que des corégones. “La diminution de la biomasse est en question et des études vont être menées. La solu- tion passe par une meilleure reproduction naturelle des espèces qui pour cela doivent évoluer dans unmilieu de qualité.” Avec ‘
son analyse sur les conséquences de la disparition des zones humides comme les marais, disparition due à l’urbanisation et qui a des consé- quences sur le milieu naturel. Nous allons faire un état des lieux et
“Nous allons faire un état des lieux”
Le lac Saint-Point est au cœur des attentions des pêcheurs (photo archive L.P.P.).
Publi-information LAISSEZ ENTRER LA NATURE CHEZ VOUS AVEC LE MUR VÉGÉTAL
il s’est lancé dans la conception de murs végétaux sur mesure pour les parti- culiers et les professionnels. “C’est une façon originale de laisser entrer la natu- re chez soi” annonce le fondateur de Créa Jardins. Avec son équipe, ils ont imaginé un procédé innovant “Made inHaut-Doubs” pour concevoir des décors végétalisés, originaux et pérennes, qui ornent avec goût l’intérieur d’une habitation, d’un restaurant, d’un bar, d’un hôtel et pour- quoi pas d’un hall d’entreprise. Le pro- cédé est unique en Franche-Comté. “On utilise pour cela des plantes sta- bilisées. Elles sont vivantes, mais leur croissance a été stoppée. Elles conser- vent dans le temps toute leur fraîcheur, leur souplesse, parfois même leur odeur, et n’ont besoin d’aucun entretien, ni eau ni lumière” précise Julien Pourchet.
La décoration intérieure se met au vert avec Créa Jardins. L’entreprise de Montlebon conçoit des murs végétalisés sur mesure qui ornent avec goût l’intérieur d’une maison, d’un restaurant, d’une société.
L’ entreprise paysagère Créa Jar- dins de Montlebon a un savoir- faire reconnu dans la concep- tion et l’aménagement des espaces extérieurs. Depuis 2008, elle répond aux attentes de ses clients qui veulent donner du caractère et de
l’originalité à leur jardin. Ce sont ces compétences de créateur que Julien Pourchet met à profit pour investir un autre domaine complé- mentaire à son cœur de métier : la décoration intérieure végétale. Entou- ré d’une équipe de cinq collaborateurs,
Maxime Varlet, Julien Pourchet et Magaly Paris conçoivent les tableaux et les murs végétalisés intérieurs. Francis Bon, Mathieu Triponney et Pierre- Louis Roland (absents sur la photo) créent les espaces extérieurs.
brossé réalisé par un menuisier du Haut-Doubs, au mur de plusieurs mètres carrés. L’entreprise de Montlebon a toutes
va ressembler la création et quelle place elle occupera dans son envi- ronnement. Vient ensuite l’étape de la réalisation du mur végétal. Elle est assurée par Julien Pourchet et Maxi- me Varlet, un jeune décorateur floral qui a travaillé notamment pour le fes- tival de Cannes. Le résultat est inat- tendu ! Le mur végétal apporte l’ambiance apaisée de la nature. Créa Jardins peut aller plus loin dans la décoration intérieure en y associant un univers boisé fait de bois flotté, de bouleau et de lianes.
Les clients ont le choix entre 200 espèces de plantes ! Il y a de quoi composer un uni- vers végétal qui s’ajustera à votre intérieur. “On peut jouer sur les couleurs et créer ain- si des ambiances végétales personnalisées” ajoute Julien
les compétences en interne pour concevoir ces projets qui se déroulent en plusieurs étapes. Une fois que les attentes du client ont été ciblées, Magaly Paris se met au travail. Elle dessine à la main le futur mur végétal.
“Il n’y a besoin d’aucun entretien, ni eau ni lumière.”
Pourchet. Les plantes sont trempées dans une substance proche du sucre. “Tout est possible ! On peut reproduire de cette manière le logo d’une entre- prise ou créer pour un particulier le décor de son choix.” Les murs végétaux de Créa Jardins sont sur mesure tant dans leurs dimen- sions que dans l’association des plantes qui les composent. Cela va du tableau végétal entouré d’un cadre en bois
C’est une esquisse précise grâce à laquelle le client va découvrir à quoi
40, rue de Chinard MONTLEBON Tél. : 03 81 64 01 63 Port.: 06 88 58 69 08
E-mail : crea-jardins25@orange.fr Créa Jardins sur facebook et sur www.creajardins.net
Le mur végétal est une manière de laisser entrer chez soi la nature.
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