La Presse Pontissalienne 196 - Février 2016
La Presse Pontissalienne n° 196 - Février 2016 7
DEVIS CONSEIL GRA TUIT
Fonctionnement Le gérant, Vert Marine
A votre service, particuliers ou pr ofessionnels : - Maison individuelle ou bâtiment collectif, - Mur traditionnel, mur préfa et toute autre structure en béton armé - Démolition et rénovation
Plus petite et pourtant plus chère qu’aux Fins Pourquoi faudra-t-il débourser davantage pour se baigner à Malbuisson alors que l’entrée à la piscine des Fins, gérée par le même délégataire, est 1 euro moins chère ? Réponse de Vert Marine, le délégataire.
L a Presse Pontissalienne : Dans quelques jours, le premier baigneur trempera les pieds dans la piscine de 25 mètres, dans le jacuzzi ou glissera sur le toboggan. Tout est prêt pour accueillir les clients ? Vincent Gantois : Ce sera chaud car nous ouvrons lors d’une période de pointe correspondant aux vacances scolaires avec un personnel qui n’est pas enco- re formé. Il y a encore du travail car nous n’avons pas encore reçu l’ensemble dumatériel. Il faudra ensuite l’installer. Mais nous serons prêts.
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pour l’exploitation de cette piscine. Quel sera votre rôle lors des cinq prochaines années ? V.G. : De la faire fonctionner. On a un outil entre les mains que nous n’avons pas construit. À nous de l’utiliser. L.P.P. : Vous exploitez déjà la piscine des Fins près de Morteau qui accueille en moyenne 130 000 baigneurs par an, et bientôt celle de Champagnole. Que pensez-vous de ce nou- veau complexe ? V.G. : On y croit. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons répondu à l’appel d’offres.
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l’outil que nous saurons combien de temps il est nécessaire pour nettoyer les douches. Nous préférons commen- cer bas et ajuster à la hausse ensuite. L.P.P. : La partie bien-être sera-t-elle ouverte dès le début ? V.G. : Non. Notre priorité est de faire fonctionner le bassin. Ensuite, nous allons rencontrer les masseurs afin de mettre en place des partenariats. Il y aura dumassage, mais pas que…Nous prendrons nos marques et nous ver- rons s’il est pertinent de ne faire que cela ou pas. L.P.P. : Des salles ont été créées. Seront-elles ouvertes aux associations locales ? V.G. : Pas pour le moment. L.P.P. : Côté pratique, faudra-t-il mettre obli- gatoirement un bonnet de bain pour piquer une tête ? V.G. : Non. Le plus embêtant, c’est le maquillage, ce n’est pas un cheveu qui vient se mettre dans un filtre. L.P.P. : Est-il prévu de rouvrir l’ancien snack attenant à la nouvelle piscine ? V.G. : Non, pas pour le moment. C’est un bâtiment supplémentaire à chauffer. Propos recueillis par E.Ch.
périls. On encaisse les recettes et on bénéficie d’une subvention d’équilibre. Si on perd de l’argent à la fin, c’est notre société qui fait le chèque. En revanche, on pourra réajuster à la rené- gociation du contrat car nous aurons assez de recul. L.P.P. : L’eau sera chauffée au gaz. L’eau des douches sera récupérée pour redonner de la chaleur.Avez-vous estimé le coût dum 3 traité ? V.G. : Nous n’avons pas encore le coût du m 3 . Nous savons selon les collectivités qu’il peut varier de 1,50 euro à 4,50 euros. Le coût des fluides se chiffrera à plu- sieurs milliers d’euros par an. L.P.P. : Vous évoquiez le personnel : l’avez- vous trouvé ? Combien de per- sonnes seront employées ? V.G. : Environ 11 équiva- lents temps plein entre le directeur, le technicien, les 4 maîtres-nageurs sauveteurs…L’été, nous embaucherons des sai- sonniers. “Il faudra maîtriser l’outil.”
soit plus élevé à Malbuisson comparé aux Fins ? V.G. : Nous devrons l’expliquer aux per- sonnes qui nous poseront sans doute cette question. Ici, c’est effectivement plus petit et plus cher. Mais cela s’explique : le contrat de délégation de service public se termine dans deux ans aux Fins. Il a été négocié il y a 13 ans alors que les collectivités avaient moins de contraintes budgétaires. Aujourd’hui, on ne peut plus proposer ce genre de prix. On ne répondrait pas à 3,50 euros, c’est impossible (l’entrée à la piscine des Fins est fixée à 4,50 euros et 3,70 euros pour le sauna). L.P.P. : Quels sont les objectifs fixés par la com- munauté de communes en terme d’objectifs de fréquentation et de jours d’ouverture ? V.G. : Nous avons tablé sur un objectif de 70 000 baigneurs (individuels et scolaires) par an. C’est raisonnable. Nous serons ouverts tous les jours sauf deux semaines par an pour des rai- sons techniques de nettoyage des bas- sins ainsi qu’à Noël et Nouvel an. L.P.P. : Et si les chiffres n’étaient pas au ren- dez-vous ? Pourriez-vous renégocier un contrat à la hausse ? V.G. : L’exploitation est à nos risques et
L.P.P. :Vert Marine a remporté l’appel d’offres
L.P.P. : Comment expliquer que le prix d’entrée
Vincent Gantois de Vert Marine, la société qui gère le nouveau complexe de Malbuisson.
L.P.P. : Est-ce assez ? V.G. : Il n’y a pas de recet- te miracle : c’est une fois que nous maîtriserons
Visite guidée L’Aqua2Lacs en images
Le financement Le complexe nautique a coûté 6,1 millions dʼeuros (hors taxes) Union Européenne (F.E.D.E.R.- Massif) : 600 000 euros, soit 9,8 % du coût total État : 850 000 euros (13,9 %) Région : 560 000 euros (9,2 %) Département du Doubs : 1 100 000 euros (18 %) Autofinancement (syndicat mix- te Deux Lacs) : 2 990 000 euros (49 %), dont 70 % pour la com- munauté de communes Mont dʼOr- Deux Lacs et 30 % pour le Grand Pontarlier
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Un pentaglisse pour les amateurs de sensation forte.
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Un technicien va gérer le fonctionnement de la piscine.
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Le délégataire de service table sur environ 70 000 entrées par an. Le projet a coûté 6 millions d’euros.
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Les casiers seront gratuits.
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Au premier plan, la pataugeoire réservée aux enfants.
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