La Presse Pontissalienne 196 - Février 2016

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 196 - Février 2016

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SPORT

Courses de ski-alpinisme Trois Haut-doubistes à la Patrouille des glaciers

Une triplette du team Sport Aventure participera à la plus mythique des courses de ski alpinisme qui se

course réservée à ses soldats pour tes- ter leurs capacités. La première édi- tion a lieu en 1943 avec 18 patrouilles au rendez-vous. L’histoire de cette épreuve unique en son genre a été marquée par des drames ou des annu- lations dans des conditions dan- tesques. Elle se déroule tous les deux ans. En 2004, une équipe étrangère s’est imposée pour la première fois. En guise de mise en jambe, les skieurs se voient proposer une courte escala- de qui consiste à rallier Zermatt à Tête Blanche, soit 16 km de montée avec 2 000 m de dénivelé à la clef pour par- venir au sommet de la course à 3 650 m

déroulera du 21 au 24 avril. Au menu : 76 km et 4 100 mètres de dénivelé.

d’altitude. Bon courage. Avant de s’élancer dans un tel défi, nos représentants duHaut-Doubs vont devoir s’entraîner très sérieuse- ment. Ce team“SportAven- ture” exclusivement cen- tré sur les courses de ski-alpinisme a vu le jour en 2014. C’est le fait d’une bande de copains portés par la même passion. “La

nance d’efforts très variés et contrai- rement à ce que l’on pourrait penser, la différence se fait souvent à la des- cente.” Côté matériel, c’est la course à la légèreté. 700 g le ski dont la largeur varie de 64 mm au niveau des patins et 90 mm en spatule. Autant dire qu’il faut assurer en descente. Beaucoup d’efforts en perspective avec comme récompense, si la météo est de la par- tie, des paysages de rêve et la chance de passer dans des endroits assez idyl- liques pour les amoureux de la mon- tagne. “Le team est rattaché au club mortuacienVarappe et Montagne” , pré- cise Philippe Jeanmonnot. La programmation des courses est fonc- tion des objectifs, des disponibilités et des capacités des uns et des autres. “On dispute souvent des courses noc- turnes organisées en Suisse.” Avec la Patrouille des glaciers, l’autre grand rendez-vous reste la Pierra Menta qui se court en binôme. Cette année, le team Sport Aventure dépêche trois équipes sur cette course qui aura lieu du 9 au 12 mars avec 10 000 m de déni- velé à digérer en haute montagne. Ils sont fous ces skieurs alpinistes. F.C.

P hilippe Jeanmonnot, Fabrice Siron et Mathias Hanrot rêvent de finir sous la barre des 8 heures, soit à 2 heures environ des vainqueurs. S’ils réalisent cette belle performance, sûr qu’ils termineront en assez bonne posi- tion. En tout cas loin devant les der-

Le team Sport Aventures dépêche trois équipes.

niers qui mettent parfois jusqu’à 18 heures pour venir à bout de cette course très populaire qui rassemble plus de 5 000 participants. La Patrouille des glaciers a des ori- gines militaires. Son origine remonte à la Seconde Guerre mondiale. L’armée suisse décide alors d’organiser une

plupart sont duVal deMorteau.On par- tage des valeurs d’amitié, du goût de se surpasser et de solidarité. Car la plu- part des courses se déroulent par équi- pe de deux ou trois” , explique Philippe Jeanmonnot qui, poussé par ses copains skieurs a fini par mettre en place cette structure aunomdesmagasins de sports qu’il tient à Pontarlier et à Morteau. Aujourd’hui, ils sont une vingtaine, dont une seule fille, à défendre les cou- leurs du team où chacun est le bien- venu du moment qu’il ou qu’elle ne se prenne pas pour une vedette. Pas le genre de la maison. Pour résumer le ski alpinisme, c’est l’effort cardiaque du ski de fond combiné à la technique du ski alpin. “On doit gérer une alter-

Le team Sport aventure rassemble une vingtaine de passionnés de ski- alpinisme.

Le Haut-Doubs en panne de conducteurs de car TRANSPORT Promotion du métier

“O n a des besoins et du mal à trouver des conducteurs notam- ment sur le Haut-Doubs. On va procéder à huit recrutements d’ici juin suite à des mutations, départs en retraite, change- ment d’orientation profession- nelle” , explique Catherine Buf- fenoir, responsable des centres Keolis Monts Jura sur Pon- tarlier, Le Russey,Montbéliard. Soit une quarantaine de conducteurs, en majorité des hommes avec une assez forte moyenne d’âge. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi la situation dans cet- te profession est plus tendue sur le Haut-Doubs qu’ailleurs notamment en zone urbaine. Le taux de chômage relative- ment bas sur la bande fron- talière n’attire pas les voca- tions vers ce métier certes intéressant mais rémunéré au minimum syndical. On sait le coût de la vie sur la bande fron- talière. D’autant plus qu’il ne faudra pas espérer d’emblée Les entreprises de trans- port de voyageurs peinent à recruter des candidats, d’où l’idée d’organiser une journée de présenta- tion le 9 février à Pôle emploi Pontarlier.

Représentants de la filière transport voyageurs et professionnels de la formation se mobilisent pour promouvoir le métier de conducteur de car.

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un temps plein sur un terri- toire où le gros du marché s’articule autour du transport scolaire. “Il y a beaucoup d’horaires découpés, d’où l’intérêt d’être sur place. Bien sûr, rien n’est figé. Une per- sonne sérieuse et motivée peut espérer une évolution d’heures sur des lignes régulières, voyages occasionnels, voire du tourisme.” Ces contraintes peu- vent aussi être considérées comme des avantages pour qui recherche une activité com- plémentaire avec la possibili- té par exemple de profiter des temps de vacances scolaires. On pense bien sûr aux mères de famille mais aussi aux seniors, aux auto-entrepre- neurs, aux salariés à temps partiel ou en reconversion, aux demandeurs d’emploi… Le champ des candidats poten-

tiels est vaste et tous ne sont pas forcément informés des conditions d’accès à cette pro- fession. “La formation est tota- lement prise en charge pour les demandeurs d’emploi. Elle peut également se faire en alter- nance sous la forme de contrat de professionnalisation. On souhaite d’abord communi- quer sur la profession. C’est l’objectif de la journée de pré- sentation du 9 février. Suite à quoi on engagera des actions de formation pour ce printemps. Il ne s’agit plus de travailler avec 10 à 12 personnes dans la même cession mais de fonc- tionner au fil de l’eau avec des mini-groupes de 3 ou 4 per- sonnes. Quitte à renouveler l’expérience plusieurs fois” , explique Stéphane Nageotte, le directeur de Pôle emploi Pontarlier.

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