La Presse Pontissalienne 194 - Décembre 2015
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La Presse Pontissalienne n° 193 - Novembre 2015
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ENVIRONNEMENT
Des effets sur la faune aquatique ?
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Le lac de Bouverans
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s’est vidé cet automne
J usqu’à l’épisode pluvieux de ces derniers jours, le lac de Bouve- rans (ou lac de l’Entonnoir) était pratiquement à sec, conséquen- ce d’un automne très peu arrosé. “Si l’on observe la période du 15 septembre au 15 novembre, l’automne 2015 est parmi les plus secs jamais enregistrés depuis 1920” remarque le bureau de Le plan d’eau a déjà connu des périodes de sécheresse, mais toujours en été et rarement à l’automne comme ce fut le cas cette année.
Météo France à Besançon. Il est exceptionnel de voir à cette saison le niveau du plan d’eau baisser à ce point. “Il s’est déjà vidé à plusieurs reprises, mais en été. Lors de la sécheresse de 2003, le plan d’eau s’était réduit à 8 ares, alors qu’en temps normal il est d’en- viron 70 hectares. En 2009,
Bouverans sont accentuées par le fait que le plan d’eau a un exutoire kars- tique. La baisse remarquable du niveau de l’eau à l’automne serait sans grandes conséquences pour la faune aquatique. “Ce qui est assez étonnant, c’est que même après une période de forte séche- resse, on observe qu’il y a toujours du poisson à Bouverans.” La forte baisse du niveau de l’eau aurait même, selon le Syndicat mixte, un côté positif, car c’est une période où les matières orga- niques se minéralisent, limitant ain- si la production de vase.
Secours Catholique 21 000 ménages en situation de pauvreté L e Secours Catholique vient de publier ses statistiques d’accueil en Bourgogne-Franche-Comté. Il apparaît qu’à l’échelle de la grande région, le Secours Catholique “a rencontré dans ses accueils plus de 21 000 ménages en situation de pauvreté.” Ce chiffre est en diminution par rapport à celui de 2013. Cela s’explique par une politique d’actions plus individuelles et d’actions d’accompagnement avec des aides moins nombreuses mais plus élevées et plus ciblées afin d’être plus efficace dans la lutte contre la pauvreté. Les principales demandes faites au Secours Catholique sont des demandes d’écoute, de conseil et d’accueil, ainsi que des demandes d’aide alimentaire lesquelles ont pourtant de plus en plus tendance à être prises en charge par d’autres associations. Enfin, 8 ménages rencontrés sur 10 au Secours Catholique ont été adres- sés par des services sociaux. 66,4 % des personnes aidées en 2014 sont de nationalité française, 11,3 % du Maghreb, et 7,2 % d’Europe de l’Est. 64,9 % des personnes ont entre 25 et 50 ans.
“Réduit à 8 ares.”
il était presque à sec également” obser- ve le Syndicat mixte des milieux aqua- tiques du Haut-Doubs qui précise que les fluctuations du niveau du lac de
Le niveau du lac de Bouverans a été excep- tionnellement bas pour la saison.
LEVIER
Après un an de travaux
La maison de santé ouvre le 7 décembre Médecins, infirmières, psychologues, orthophoniste, kiné, sage-femme, nutritionniste… La maison de santé de Levier qui ouvre ses portes pro- pose sous un même toit une offre de soins qui n’existait pas auparavant.
L a maisonmédicale de Levier ouvre ses portes le lundi 7 décembre. Les tra- vaux de construction de l’établisse- ment, qui ont démarré au centre du bourg à l’automne 2014, s’achèvent. Dans quelques jours, la population accédera sur place à un ensemble de services de santé dont certains n’existaient pas jusqu’à pré- sent sur le secteur. Au rez-de-chaussée, il y aura les cinq méde- cins généralistes.Au premier étage, se déploie- ront d’autres professionnels dont les infir- mières, un kinésithérapeute,un orthophoniste, ainsi qu’une sage-femme, un nutritionniste et des psychologues qui partageront le même bureau. “Grâce à cette maison de santé, on apporte de nouveaux services qui n’existaient pas auparavant. C’est le cas, par exemple, de l’orthophoniste qui a décidé de s’installer à Levier parce qu’il y a cette structure qui va créer un dynamisme” remarque GuyMagnin- Feysot, le maire de Levier. Il est aussi le pre- mier vice-président de la communauté de communes Altitude 800 qui finance la mai- son de santé dont le coût est d’1,5 million
d’euros hors taxes. La somme n’est pas inté- gralement à la charge de la collectivité. Elle a bénéficié de 700 000 euros de subventions pour cette opération qui fait partie du plan de sauvegarde du service de santé en milieu rural. Cette maison de santé entre en réso- nance avec l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (E.H.P.A.D.) de Levier qui fait actuellement l’objet d’un vaste programme de moderni- sation.
Mais le bâtiment neuf qui a été construit à la place des anciens locaux des Meubles Mercier n’est pas seulement réservé aux professionnels du milieu médical et paramédi- cal. Au premier étage, la com- munauté de communes Alti- tude 800 a installé ses bureaux qui se trouvaient jusqu’à pré- sent à Bians-les-Usiers, et le dernier étage a été réservé à des salles de réunion et aux archives.
“Cette structure va créer un dynamisme.”
Les professionnels de santé et la communauté de communes Altitude 800 se partagent les
nouveaux locaux au centre de Levier.
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