La Presse Pontissalienne 185 - Mars 2015

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 185 - Mars 2015

EN BREF

Comment Annie Genevard a-t-elle utilisé sa réserve parlementaire ? POLITIQUE 130 000 euros distribués

Conférence Jeudi 12 mars à l’Espace Ménétrier à Valdahon (20 heures) se déroule une conférence sur le thème “Pratique écologique à l’échelle d’un jardin” d’Isabelle Diana, responsable scientifique du Jardin Botanique de Besançon. Elle propose d’apprendre les gestes simples pour un jardin “naturel”. Elle répondra aux questions : pourquoi vouloir un jardin “naturel” ? Comment le créer ? Entrée libre. Exposition Samedi 14 mars au collège Edgar-Faure de Valdahon, le Fonds Régional d’Art Contemporain (F.R.A.C.) propose une exposition intitulée “Satellite” qui permettra aux élèves de découvrir l’art contemporain. Entrée libre. Film. La projection du film documentaire “Paysans d’hier et d’aujourd’hui” d’Alain Baptizet, a lieu jeudi 19 mars à l’Espace Ménétrier de Valdahon à 20 heures Il porte un regard sur l’agriculture et la convivialité d’autrefois, en évoquant le passage des chevaux aux tracteurs et l’évolution du monde paysan ces 75 dernières années. Entrée gratuite. Écriture La première séance des ateliers d’écriture se déroule samedi 28 mars à la bibliothèque municipale de Valdahon avec Justine Guiol (professionnelle de l’association bisontine “Soif d’écrire”). Trois autres se dérouleront le 11 avril, 25 avril et 23 mai. “Écrire à partir de son quotidien, de ses souvenirs. Écrire, c’est ne pas oublier, pour transmettre ou partager une expérience de vie…”. Inscription et régularité obligatoires. Public : adolescent (à partir de 16 ans) et adulte.

La députée de la cinquième circonscription disposait d’une somme de 130 000 euros en 2014 au titre de la réserve parlementaire. Avec cet argent public, elle a soutenu principalement des projets communaux.

L’ Assemblée Nationale a publié les détails sur la manière dont les 577 députés ont ventilé leur réserve parlementaire en 2014 sur la base d’une moyenne de 130 000 euros (N.D.L.R. : 520 000 euros pour le président de l’Assemblée Natio- nale). Ainsi, sur la cinquième circons- cription, on apprend que 30 structures ont bénéficié d’une subvention de la part de la députée Annie Genevard au titre de sa réserve parlementaire. Les sommes versées varient de 1 000 euros à 18 000 euros pour un total de 130 000 euros. Ces finance- ments publics ont contribué principa- lement à soutenir des projets portés par des communes et à aider des asso- ciations. Amancey par exemple a reçu 18 000 euros de la part de Madame Genevard pour la reconstruction d’un bâtiment scolaire et périscolaire. Le festival lyrique de Montperreux a béné- ficié d’une aide de 2 000 euros. Pour Morteau, la députée qui est aussi mai- re de cette ville, a débloqué 10 000 euros pour l’aménagement d’un parc-relais de stationnement pour les travailleurs frontaliers du côté du champ de foire. La mairie des Combes de son côté a obtenu 13 000 euros pour restructurer le bâtiment de l’école, et Fuans 4 000 euros pour la rénovation de la toiture de l’église. Annie Genevard a contribué à verser 9 000 euros à la com- munauté de communes Entre Des- soubre et Barbèche pour l’acquisition de matériel pour le centre multi-accueil de Charmoille. Ajoutons que Vercel- Villedieu-le-Camp a reçu 5 000 euros pour la réfection de la façade de l’église. Pour mettre en conformité la maire, Eysson a décroché un coup de pouce de 7 000 euros de la part de la dépu- tée de la cinquième circonscription.

La députée Annie Genevard a versé 10 000 à la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (photo archive L.P.P.).

Enfin, la Fédération régionale de défen- se contre les organismes nuisibles de Franche-Comté s’est vue octroyer une aide de 10 000 euros pour son fonc-

demande de subvention auprès du ministère compétent. Néanmoins, le dispositif est toujours sujet à critiques pour au moins deux raisons. Pour cer- tains, la réserve parlementaire est un moyen pour les députés de faire du clientélisme. Pour d’autres, il faut s’interroger sur le coût global de cette réserve, sur son utilité et sur son archaïs- me dans un contexte de raréfaction de l’argent public, et d’une attente pres- sante de réforme de l’État. En 2014, la réserve parlementaire des 577 dépu- tés a avoisiné les 80 millions d’euros, soit une baisse d’environ 12 % par rap- port à 2013. T.C.

tionnement. C’est pour la même raison que l’Union Nationale des Combattants a bénéficié d’une subvention de 2 000 euros. L’utilisation de la réser- ve parlementaire n’est pas le fait du prince. Pour aider l’association ou la mairie qui sollicite son appui financier, le dépu- té doit adresser une

18 000 euros pour l’école d’Amancey.

Les 30 structures qui ont bénéfi- cié de l’aide parlementaire d’Annie Genevard en 2014.

TIERCÉ

Prix créé en 1987 Le “prix de Pontarlier” toujours bien coté à Vincennes Chaque année en janvier, le nom de la capitale du Haut-Doubs se réveille

aux bons souvenirs des turfistes de Vincennes qui misent sur cette course en trot attelé de 2 700 mètres de distance.

20 janvier 16 h 12 sur l’hippodrome de Vin- cennes, 17 trotteurs s’élancent pour disputer le “prix de Pontarlier”. Cette course de 2 700 m est réservée aux mâles. 3 minutes, 25 secondes et 27 centièmes plus tard, Achille d’Udon drivé par MatthieuAbri- vard passe assez facilement en tête au poteau d’arrivée. Il l’emporte devant Astral Vire- taute, Acra deTouchyvon,Amour Valse et Ami Breton. Résultat des courses : 17 - 18 - 4 - 5 - 7. Le vainqueur est un hongre de cinq ans. L’analyse de sa cour- se par les spécialistes. “Très vite à la pointe du combat, Achille d’Udon a su se montrer le plus

course de Vincennes ? À la créa- tion de ce prix le 19 janvier 1987, c’était Roland Vuillaume qui était aux commandes de la cité. Un coup de fil à la direction de l’hippodrome nous apprend qu’il s’agit d’une pratique très cou- rante que celle d’attribuer, au hasard, un nom de ville pour les réunions de jour. Les courses nocturnes portent des noms de planètes. Le prix de Pontarlier se dispute toujours en janvier. “C’est une course qui a sa place à l’endroit où elle se trouve. Il n’y a aucune raison de la sup- primer car elle a bonne cote auprès des turfistes” , nous confie un des responsables de l’hippodrome. Ouf.

fort dans la ligne droite, s’imposant de belle manière.” Toute comparaison avec d’autres courses pour ravir le Graal pon- tissalien serait incongrue.Achil- le d’Udon qui partait avec une cote de 26 contre 10 figurait par- mi les favoris. Ce tiercé dans

l’ordre rapporte 24,20 euros pour 1 euro. En version quinté, on passe à 157,50 euros pour 3 euros. Pourquoi un prix de Pontarlier ? La Ville aurait-elle jugé pertinent de se positionner sur les champs de

Très vite à la pointe du combat.

Cette année, c’est Achille d’Udon qui a emporté de belle manière le prix de Pontarlier.

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