La Presse Pontissalienne 181 - Novembre 2014

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La Presse Pontissalienne n° 181 - Novembre 2014

ÉVÉNEMENT

Le match retour Les Vieux de l’Hôp et les Dinosaures du Jazz sur la même scène Concert Les Vieux de l’hôp - et les Dinosaures du Jazz Jeudi 4 décembre à 20 h 30 - Théâtre Blier

Amateurs de jazz, réservez votre soirée du 4 décembre pour venir écouter au théâtre Blier un concert unique réunissant les Vieux de l’Hôp et leurs homologues du Val de Morteau, à savoir les Dinosaures du Jazz.

L e Haut-Doubs des mon- tres et de la saucisse de Morteau fréquente assez peu le Haut-Doubs des forêts et du Pontarlier Anis. Une question dementalité sans doute et d’esprit de clocher entre deux petites régions qui parta- gent en commun le dynamisme frontalier, des paysages et une très forte culture musicale. On sait que la musique n’a pas de frontière et il semblait logique que les formations et groupes travaillent parfois de concert. “On se connaît et on s’apprécie depuis longtemps” , explique Jean-Luc Kury, le trombone des Vieux de l’Hôp. Ils n’avaient pourtant jamais fait scène com- mune jusqu’en mai dernier à l’occasion d’un concert à Morteau donné dans le cadre des Scènes du Haut-Doubs. Le moment est donc venu d’or- ganiser le match retour. À ma gauche, les Vieux de l’hôp, six musiciens chevronnés qu’on ne présente plus au public pon- tissalien. Du caractère, de l’hu-

mour. Sans oublier du talent bien sûr au service d’un réper- toire très jazzy qui puise son inspiration dans les années 60- 70.Àma droite, Les Dinosaures du jazz. Cette formation est composée de sept musiciens : Pierre-André Grégoire clar- inettiste, Daniel Boucard (cor- net), Bernard Joly (trombone), Claude Cachelin (batterie-wash- board), Jean-Christophe Bouhéret (contrebasse), Linda Grégoire (banjo et saxophone) et Sylviane

Comme en mai dernier à Morteau, les Vieux de l’Hôp donneront la réplique aux Dinosaures du Jazz pour un grand moment de musique.

Prod’hon (piano). Leur histoire s’ap- parente aux Vieux de l’Hôp, celle d’une bande de copains unis par la passion du jazz. Si l’on devait les classer, les Dinosaures du Jazz rentrent dans la catégorie des puristes. Une vraie formation dixieland restée

“On s’apprécie depuis longtemps.”

fidèle au “New Orleans” des années 30. Chacun son style et son humour. De ce côté-là, LesVieux de l’Hôp feraient plutôt dans la mise en scène alors que les Dinosaures se distinguent dans la présen-

tation desmorceaux. Les retrou- vailles du 4 décembre s’an- noncent chaudes en swing. Chaque groupe assurera le spec- tacle à tour de rôle avant de se retrouver pour un “jam session” mythique. “C’est la première

Luc Kury. Les Vieux de l’hôp cherchent de plus en plus sou- vent à s’ouvrir sur d’autres for- mations. Nul doute que ce con- cert du 4 décembre sera pour eux un test riche d’enseigne- ments.

fois qu’on joue avec un orchestre dans le même style que nous. Si l’expérience porte, rien n’inter- dit alors d’imaginer un pro- longement qui pourrait pren- dre la forme d’unweek-end jazzy sur Pontarlier” , poursuit Jean-