La Presse Pontissalienne 177 - Juillet 2014
DOSSIER
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La Presse Pontissalienne n° 177 - Juillet 2014
Pontarlier 115 chambres au total L’Ibis met les bouchées doubles Avec l’Ibis budget ouvert en avril dernier, la famille Ibis conforte son implantation sur Pontarlier où son taux de remplissage reflète assez bien le dynamisme économique local.
“L e tourisme d’affaire représen- te 70 % de notre clientèle. On va bien si le commerce se por- te bien” , résume Grégory Jan, le direc- teur d’Ibis à Pontarlier. L’enseigne du groupeAccor vient d’investir dans la réa- lisation d’un Ibis Budget construit en prolongement de l’Ibis Hôtel. La struc- ture de 49 chambres fonctionne depuis le 17 avril. “Il y a une demande sur Pon- tarlier pour ce genre d’établissement.” L’Ibis Budget remplace Étap’Hôtel et se positionne sur le segment très écono- mique. C’est l’essentiel du confort à petit prix avec toilettes, salle de bains dans la chambre et une présence restreinte en réception.Grégory Jan estime qu’au- jourd’hui le marché pontissalien est capable d’absorber ce type de clientèle. Pour l’heure,il semble que lemonde des affaires connaisse un petit coup demou
dans la capitale duHaut-Doubs. “La cri- se touche Pontarlier et notre clientèle tou- risme d’affaire est plus tendue. Les gens sont plus regardants sur le rapport qua- lité-prix. Ce fléchissement reste léger si on le compare au contexte national. On arrive à tenir nos marges et surtout à
Haut-Doubs.D’autres facteurs ont faci- lité également la création de l’Ibis Bud- get. “On était déjà propriétaire du fon- cier et ladirection est commune avec celle de l’Ibis hôtel.Du coup,c’est moins lourd en charges.” Chez Ibis, le taux d’occupation se stabi- lise autour de 65 % sans prendre en compte les pics de saison. L’été, la clien- tèle affaire laisse la place à la clientèle de loisirs. Les offres Internet font un tabac et représentent 30 %de l’activité. “L’e-reputation est importante.” L’Ibis Hôtel comprend 66 chambres. Soit une capacité globale de 115 chambres per- mettant désormais de recevoir la clien- tèle des autocaristes. Ibis Pontarlier emploie 18 personnes en direct et 26 en comptant les services externalisés com- me leménage,la blanchisserie.On vient dormir chez Ibis pour 1 ou 2 nuitées,
maintenir le taux d’oc- cupation.” Le gâteau pontissalienn’apasgros- si mais des transferts de clientèle s’opèrent peut-être entre les enseignes, par le jeu de la concurrence. Comme les autres com- merces, l’Ibisprofitebien sûr des retombées éco- nomiques liées au tra- vail frontalier et aux Suisses qui consomment
Ibis Pontarlier a renforcé sa capacité d’accueil de 49 chambres depuis l’ouverture de l’Ibis Budget en avril dernier.
Le taux d’occupation se stabilise autour de 65 %.
rarement plus. ÀPontarlier et sur leHaut-Doubs,Gré- gory Jan pointe l’insuffisance de l’offre en transport en commun que ce soit en bus de ville ou en dessertes locales.Sans voiture,cela devient vite très compliqué de se déplacer.Il estime également,prê- chant peut-être pour sa paroisse, que
l’offre hôtelière sur Pontarlier est suffi- santemême si c’est un peu juste pour le championnat annuel de tarot ou quand il est question d’accueillir une étape du Tour de France. F.C.
L'offre d’hébergement
Répartition des nuitées sur le territoire du Haut-Doubs
L’hôtel-restaurant Saint-Pierre toujours dans le coup Pontarlier L’attrait du centre-ville
Idéalement placé au centre-ville, cet établissement de 16 chambres a pratiquement été refait à neuf par Bertrand et Sylvie Vieille qui récoltent les fruits de cette politique d’investissement de longue haleine.
O n a beau être le fils du patron, les choses ne sont pas aussi faciles qu’on pour- rait le croire. En 1988, quand BertrandVieille cuisinier de for- mation décide de reprendre l’af- faire familiale, son outil de tra- vail est loin de ressembler à la version actuelle.À l’époque, après vingt ans de mise en gérance, il rentrait plus dans la catégorie des hôtels de préfecture qui dési- gnent des établissements non classés. “Tout était à refaire” , explique l’hôtelier qui ne lais- sera pas échapper l’opportuni- té d’acquérir l’immeuble ados- sé à l’hôtel côté rue de Salins. De quoi se donner assez de pla- ce pour mener à bien son pro- jet de rénovation qui aboutira au classement trois étoiles. Ce chantier a été mené en plu- sieurs tranches et pas seule- ment au niveau de la partie hôte-
lière qui comprend aujourd’hui 16 chambres dont trois suites. La dernière grande opération remonte à 2008 avec la remise à neuf de l’espace brasserie-res- taurant. Car l’hôtel Saint-Pier- re, c’est aussi l’une des plus belles sinon la plus belle ter- rasse au centre-ville. L’endroit est très prisé le midi notamment en été. Lesmotards au long cours
La clientèle se répartit entre touristes et V.R.P. de façon assez équilibrée. L’établissement affiche un taux de remplissage qui fluctue entre 55 % et 70 % avec des week-ends très char- gés, notamment lors du cham- pionnat de France de tarot. Le couple d’exploitants emploie une équipe de 7 salariés. La diver- sité dans l’offre d’hébergement s’applique aussi en restaura- tion. “On a le souci de satisfai- re ceux qui viennent en formu- le plat du jour comme ceux qui préféreront une cuisine un peu plus élaborée en optant pour nos suggestions.” Bertrand et Sylvie Vieille ont remis à neuf l’établissement qui compte aujourd’hui 16 chambres.
apprécient égale- ment de faire éta- pe au “Saint-Pier- re”. “Le stationnement n’est pas vraiment un problème. On trou- ve toujours de la place à proximité” , explique Bertrand Vieille qui dispose d’un garage et de quelques places de parking à l’arrière de l’hôtel.
16 chambres dont trois suites.
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