La Presse Pontissalienne 174 - Avril 2014

L’ÉVÉNEMENT LES PLUS BELLES MAISONS À VENDRE

Pour s’offrir ces biens d’exception, il faut au moins débourser 500 000 euros. Certains atteignent presque le million. Visite guidée avec La Presse Pontissalienne.

Demeures d’exception : un marché de niche Immobilier Plus de 500 000 euros Le marché des demeures d’exception est spécifique. Il intéresse une clientèle exigeante, qui a la surface financière pour acheter, mais qui ne court pas les rues.

L e marché des belles demeures est un marché de niche dans lequel s’engouffrent des acqué- reurs exigeants, prêts à débour- ser plusieurs centaines de milliers d’euros pour un bien de caractère. Dans cet environnement, les attentes sont différentes. Si des clients cherchent plutôt une habitation de charme en vieilles pierres, qui traverse les âges sans perdre son cachet, d’autres au contraire sont attirés par des maisons d’architecte ultra-modernes. Florence Spiesser, responsable de l’agence Haut- Doubs Conseil Immobilier, côtoie les deux types de clients. Elle a fait de la vente de fermes comtoises une de ses spécialités. Ce sont des biens rares. Rénovés ou pas, ils sont prisés. “Un client qui cherche une ferme comtoise

Ces maisons, symboles du patrimoine bâti local, ne sont pas légion sur le marché de l’immobilier. Les amateurs scrutent les annonces avec attention. “Ce sont des gens aux aguets. Il y a deux sortes de clients : des personnes du cru qui rêvaient depuis longtemps de vivre dans une ferme, et des C.S.P. plus” observe la responsable de l’agence Haut-Doubs Conseil Immobilier. En moyenne, il faut débourser entre 500 000 et 1 million d’euros pour une ferme comtoise située sur la bande frontalière. Florence Spiesser accom- pagne aussi des acquéreurs en quête d’une habitation moderne dans laquel- le ils sont prêts à mettre le prix. “Il y a une demande discrète pour de l’ultra- moderne. C’est une clientèle qui veut être en ville” dit-elle. Beaucoup de professionnels s’accordent pour dire que ce marché des belles demeures est moins fluctuant que le marché de l’immobilier traditionnel. La publicité autour de ces biens est plus ciblée et utilise des canaux sou- vent différents pour toucher les clients potentiellement intéressés. “Pour vendre ce genre de bien, logiquement, les délais sont toujours un peu plus longs. Il faut trouver les personnes qui ont les capa- cités d’acheter, et également, d’entretenir. Sur certaines bâtisses, l’entretien peut

est en quête de tran- quillité. Il faut de préfé- rence qu’elle soit isolée. Si la ferme est dans le périmètre d’un lotisse- ment, même si il y a 50 ares de terrain, elle est plus difficile à vendre. Nous travaillons avec des clients qui ont des moyens mais qui ont des exigences” explique Flo- rence Spiesser.

“Le nombre de visites sera beaucoup plus réduit.”

Cette maison moderne, située dans le Haut-Doubs pontissalien fait partie des demeures d’exception avec son jardin d’hiver et sa piscine enterrée. (Agence Century 21 Pontarlier).

l’agence Élixim. Il arrive aussi que l’intérieur de ces habitations ne soit pas à la hauteur de l’enveloppe. Sauf à revoir le prix à la baisse, ces biens peuvent rester long- temps sur le marché. T.C.

le bien, mais les délais sont plus courts. Pour les biens d’exception, les délais seront plus longs mais le nombre de visites sera beaucoup plus réduit. Les visiteurs ciblent beaucoup mieux les biens susceptibles de les intéresser” complète Emmanuel Guinchard de

atteindre plusieurs dizaines de mil- liers d’euros par an, notamment à cau- se des extérieurs” note ce profession- nel local de l’immobilier. Le nombre de visites est aussi plus réduit. “Sur les biens classiques, en général, il y a des dizaines de visites avant de vendre

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