La Presse Pontissalienne 174 - Avril 2014

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014

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Patrick Genre : “Nous allons prendre des mesures” M aire de Pontarlier, Patrick Genre a conscience que le climat dʼinsécurité sʼest développé dans sa ville. Des caméras de surveillance (dont le marché est lancé) seront installées au centre-ville dʼici quelques semaines. Le maire prévoit lʼembauche dʼun policier municipal supplé- mentaire, de développer lʼîlotage en lien avec la Police natio- nale. Lʼédile ne veut pas noircir le tableau : “Nous savons quʼil y a une quinzaine de personnes qui posent problème à Pontar- lier. Trois ont été interpellées. Nous avons eu des agressions à lʼarme blanche mais cela reste des actes peu fréquents. Il faut des mesures et avoir courage de le dire, poursuit Patrick Genre. Ce nʼest pas une action qui réglera les problèmes mais une palet- te dʼactions.” Pour le cas de lʼindividu qui menace les commer- çants, le maire sʼavoue impuissant : “Nous demandons aux com- merçants de déposer des mains courantes. Ces pièces doivent permettre dʼalimenter un dossier. À lʼheure actuelle, nous nʼavons aucune raison, aucun droit, de lʼinterpeller.”

Des commerçants signent une pétition contre un Pontissalien jugé menaçant SÉCURITÉ Ils disent “stop” Bien connu des services de police, un homme d’une quarantaine d’années intimide des commerçants depuis plusieurs mois. Exaspérés, ces derniers ont signé une pétition pour alerter les forces de l’ordre. Crachats, invectives, bagarres : le climat se tend à Pontarlier.

S on image d’Épinal de vil- le “montagnarde tran- quille”, Pontarlier l’aurait-elle perdue ? Invectives, bagarres, menaces

merçants jugent “dangereux”. S’il ne s’agit que d’un individu, bien connu des services de poli- ce, ce cas est révélateur d’une crispation : “De nombreux com- merçants du centre-ville ont déjà été menacés par cette personne qui a l’alcool mauvais, témoigne un représentant de l’association. Son cas relève de la psychiatrie. Nous avons d’abord envoyé un mail à 90 commerçants et ensui- te adressé notre courrier aux forces municipales pour qu’elles prennent conscience…Nous vou- lons les interpeller avant que cet homme ne commette l’irréparable” poursuit l’association. Sans lien avec cette précéden- te affaire, un magasin de vête- ments pour homme situé rue de la République à Pontarlier a embauché temporairement un vigile. La gérante de la boutique et ses salariés en avaient assez des menaces de groupes d’individus squattant la devan- ture du magasin. Dernier méfait en date : l’agression “gratuite” en pleine journée d’un automobiliste. Cinq

L’association Commerce Pon- tarlier Centre a interpellé la mairie et les services de police afin qu’une décision soit prise contre un individu que des com-

verbales, créent un sentiment de peur. Certes, Pontarlier n’est pas Chicago…mais pour la pre- mière fois, des commerçants se mobilisent : ils disent “stop”.

d’évasion au poste : une pre- mière à Pontarlier. De source policière, beaucoup de faits divers ne se sont pas inscrits sur le fichier de la délin- quance parce qu’il n’y a pas eu de dépôt de plainte. Courant mars, les policiers sont inter- venus à la sortie d’un bar pon- tissalien. Ils ont récupéré un homme frappé au sol. Aucun témoin. Pas de plainte. Affaire classée. Autres méfaits, une copropriété devenue le refuge d’un groupe de jeunes ou enco- re ces intimidations à l’entrée de la bibliothèque municipale. Pontarlier a perdu de sa tran- quillité. Le maire espère la retrouver… E.Ch.

individus ont frappé sur la car- rosserie de sa voiture immobi- lisée au stop de la rue de la Répu- blique. L’homme, à peine descendu de son véhicule, a été

roué de coups. Il était 18 heures Les passants - pourtant pré- sents - n’ont pas bougé. La police a interpellé un individu (mineur), recon- nu par la victi- me. Conduit au poste, il s’est échappé avant d’être rattrapé in extremis . Une tentative

Une solution trouvée pour faire déguerpir une bande de jeunes : ouvrir les deux portes de la bibliothèque plutôt que les refermer.

“Avant qu’il ne commette l’irréparable.”

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