La Presse Pontissalienne 174 - Avril 2014

ÉCONOMIE

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vers les parkings en leur indiquant le temps de par- cours à pied.” D’année en année, la fédération Commerce Grand Pon- tarlier gagne des adhérents. Ils étaient 220 en 2013. “ On espère en accueillir une vingtaine supplémentai- re cette année.” Le magazine Odoo publié à 70 000 exemplaires au printemps et à l’automne contribue également à la promotion et à l’image positive des com- merces sur les quatre zones, en incluant bien sûr le centre-ville de Pontarlier. Les chèques cadeaux rem- portent un succès inespéré. “On enregistre une pro- gression de 20 % en 2013 dont 34 % uniquement au dernier trimestre” , se réjouit Denis Gérôme. Le prési- dent sollicite les élus pour trouver une solution per- mettant aux piétons et aux cyclistes de se rendre sur la zone d’Houtaud en toute sécurité, ce qui n’est pas le cas actuellement. “On est aussi de plus en plus inté- ressé par la mise en place d’une navette inter-zones. Pas forcément tout le temps mais au moins en période de forte activité commerciale.” F.C. La dynamique commerciale est toujours d’actualité Le moral est au beau fixe chez les commerçants de la fédération Commerce Grand Pontarlier réunis en assemblée générale le 20 mars. COMMERCE 9 000 m 2 supplémentaires en 2014 2 2013 était déjà un bon cru et 2014 s’annonce tout aussi prometteur dans le paysage commercial du Grand Pon- tarlier. L’an dernier a surtout été mar- qué par les chantiers engagés aux Grands Bois et à City Park. “Au centre-ville, on a observé une dizaine de mouvements avec des reprises, des changements d’enseigne mais on ne déplo- re aucune fermeture” , constate Denis Gérôme, le président de Commerce Grand Pontarlier. L’offre commerciale globale va progresser en 2014 de plus de 9 000 m 2 dont la moitié cor- respond à l’ouverture des enseignes aux Grands Bois. “Le commerce sur le bassin pontissalien n’a pas subi la crise. Les Suisses sont encore plus nombreux à consommer dans nos locaux. Ils représentent maintenant 18 % de la clien- tèle contre 14 ou 15 % il y a quelques années.” Plusieurs raisons à cela. L’intérêt économique bien sûr avec des prix moins chers qu’en Suis- se. L’occasion de rappeler l’étude menée par Grand Pontarlier qui porte sur la comparai- son de 200 produits de consom- mation courante à Pontarlier et Besançon. Résultats : - 4,41 % en faveur du Haut-Doubs, devant la capitale comtoise pour la qua- trième fois consécutive. Surpre- nant quand on connaît l’augmentation du coût de la vie en zone frontalière. “C’est dû à la proximité entre les zones com- merciales qui se livrent ici à une forte mais saine concurrence sur les prix. Cet effet ne fonctionne pas à Besan- çon car les zones sont trop éloignées et les consommateurs ne feront pas l’effort d’aller comparer” , estime Denis Gérôme. Au facteur prix s’ajoutent aussi une offre com- plète de produits et probablement la qualité d’accueil et de service proposés dans les enseignes. Exemple avec Pablo, l’outil de détaxe informatisé qui facilite grandement la vie des commerçants et des clients. Le commerce local profite aussi de l’attractivité des équipements culturels et ludiques comme le nouveau ciné- ma, le Komplex, etc. Sans oublier les anima- tions festives et commerciales qui font de Pon- tarlier une ville vivante où il fait bon s’arrêter. “On réclame juste une signalétique appropriée au centre-ville pour orienter les automobilistes 18 % de la clientèle suisse.

Zoom Enquête : l’équilibre des zones À la demande de l’association Commerce Grand Pontarlier, des étudiants du lycée technologique Jeanne d’Arc ont interrogé des consommateurs en visite sur la Haute-Foire 2013. Résultats. C e travail sʼinspire dʼune enquête du même style conduite en 2012 auprès des commer- çants pontissaliens. Trois classes de lʼUnité de Formation par Apprentissage ont été sollicitées : B.T.S. technico-commercial en agro-fournitures, Bac apprenti et Bac pro vente et commerce. Soit une quarantaine dʼétudiants et dʼélèves qui sont intervenus durant les quatre jours de la Haute-Foi- re 2013. Au total, 650 questionnaires réalisés dont 523 ont été retenus pour lʼanalyse. Le dépouillement montre déjà une bonne représenta- tivité du public dans les générations. 55 % des per- sonnes interrogées sont originaires du canton de Pon- tarlier. “Il se dégage des habitudes de fréquentation, une répartition assez homogène entre les quatre zones. Le centre-ville attire autant que Doubs ou les Grands- Planchants” , indique Julien Guérinon qui pilotait ce pro- jet avec deux autres étudiants en B.T.S. À savoir Camil- le Noirot et Jean Chapeau. Lʼoffre du bassin pontissalien couvre 70 % des besoins des consommateurs. “Certains vont encore se res- taurer à lʼextérieur des zones, ce qui signifie quʼon est loin de la saturation.” La comparaison en termes dʼaccueil, de choix des produits, des facilités dʼaccès et de la pro- preté donne à chaque fois lʼavantage à la zone de

SIÈGE DÉCO LITERIE

MEUBLE CANAPÉ

Doubs. Lʼétude soulève aussi le pro- blème de lʼaccès au centre-ville. “Cʼest plutôt un problème de signalétique des parkings quʼun manque de places de stationnement” , modère Denis Gérôme. Au palmarès des produits qui manquent le plus, on retrouve les vêtements hom- me grande taille, lʼameublement, la déco- ration et les chaussures. Côté services manquants, on voit apparaître les pro- blématiques de livraison à domicile, de la journée continue et dʼune discothèque. “Quelques-uns regrettaient aussi lʼabsence de poissonnerie et de sex- shop…” Les tendances dʼachat sont toujours très positives avec 85 % des consom- mateurs qui viennent et reviennent à Pontarlier, quʼils soient ou non établis dans le canton.

Le centre- ville attire autant que Doubs ou les Grands- Planchants.

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