La Presse Pontissalienne 174 - Avril 2014

FRASNE - LEVIER 28

La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014

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CHAPELLE-D’HUIN Ouverture d’un second point de vente Le bonheur est dans

la laiterie Maugain

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Avec du travail et de l’audace, la famille Maugain, fidèle à ses habitudes, a plutôt bien digéré la reprise de la laiterie Fortin acquise en 2009.

A u G.A.E.C. Maugain, on n’est pas du genre à se contenter des rentes de situation. Ce n’est pas un hasard si cette ferme qui réunit aujourd’hui quatre associés fait partie des plus grosses exploitations du Haut-Doubs. “Avec 1 million de litres de lait, on est dans l’optimum de nos capa- cités” , observe FabriceMaugain conscient qu’il serait risqué de déstabiliser une structure qui s’approche de l’équilibre social et économique. D’autant plus qu’un nouveau challenge est en cours depuis la reprise en 2009 de la laiterie Fortin alors basée à Aubonne. “Par souci de rapprocher l’atelier de la ferme, on a déci- dé d’investir dans un bâtiment neuf au Souillot” , poursuit l’agriculteur qui ne

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se doutait pas qu’il allait au-devant d’un vrai parcours du combattant adminis- tratif et financier. Encouragée par toutes les instances agricoles, la diversification nécessite avant tout une bonne dose d'opiniâtreté et une détermination à toute épreuve. “Il faut être fort dans sa tête” , reconnaît

salariés. Soit au final sur la ferme Mau- gain, une équipe de 13 personnes en incluant les deux autres salariés recru- tés sur l’exploitation et les deux appren- tis. L’avenir, c’est aussi faire l’effort d’accompagner les nouvelles générations. En cinq ans, le volume de lait transfor- mé annuellement dans l’atelier du Souillot a triplé pour dépasser 200 000 litres. Ce qui représente en simplifiant 2 millions de pots dont 1,5 million en yaourt et le reste en fromage blanc. Le reste de la production laitière est livré aux Monts de Joux. Cette croissance imposait une nouvel- le dynamique commerciale. “On travaille aujourd’hui avec 220 clients dont les deux tiers sont composés de particuliers,

Fabrice Maugain qui ne s’est pas laissé abattre et qui pouvait compter sur le soutien d’Annie son épou- se, elle aussi embarquée dans l’aventure. En mai 2012, la nouvelle laiterie du Souillot entrait en fonctionnement. Elle emploie aujourd’hui cinq

“Il a fallu se battre.”

Secours Vous avez 60 ans et plus et vous êtes domiciliés à Pontarlier ou sur le territoire de la Communauté de Commune du Larmont, le Centre Communal d’Action Sociale de Pontarlier et l’association Croix Rouge Française Pontarlier vous proposent une formation aux gestes simples de premiers secours… Deux séances particulières sont réservées aux seniors entre le 14 et le 17 avril dans les locaux de la Croix Rouge, place Jules- Pagnier. Inscriptions au 06 58 33 25 30 (après 17 heures). Une participation de EN BREF

crémeries, magasins de coopératives. Le tiers restant part en G.M.S. Quoi qu’on en dise, c’est une obligation voire une sécurité. En moins d’une année, on a subi la fermeture de sept petits points de ven- te” , poursuit Fabrice Maugain qui comp- te se positionner davantage sur le mar- ché des collectivités : hôpitaux, établissements scolaires, entreprises… La gestion du G.A.E.C. est indépendante de la laiterie exploitée sous la forme d’une S.A.R.L. Avec le recul, Fabrice et Annie sont plutôt satisfaits du chemin accompli. “Il a fallu se battre, beaucoup travailler mais on en éprouve de belles satisfactions” , poursuit le gérant égale- ment rasséréné à l’idée que son père parte en retraite l’esprit serein. Dans son élan, la laiterie a ouvert récem- ment un second point de vente à la sor- tie de Mont-sous-Vaudrey en direction de Dole. Ce projet répond à deux objec- tifs : expansion territoriale et souci d’aller jusqu’au bout du produit. Dans ce nou- veau magasin baptisé tout simplement “La Ferme Maugain”, on trouve aussi la viande bovine et les salaisons qui pro- viennent du G.A.E.C. Maugain qui dis- pose aussi de sa propre porcherie. Dif- ficile d’aller plus loin dans l’intégration agricole. F.C.

10 euros par personne est demandée.

Fabrice et son épouse Annie ont pérennisé et développé le travail amorcé par le père Laurent Maugain qui était venu d’Arçon s’installer au Souillot en 1982.

SOMBACOUR La pose d’un défibrillateur Le village au grand cœur Après quatre années d’efforts, le comité des fêtes a réuni la somme nécessaire à l’acquisition d’un défibrillateur. L’arrivée de cet équipement coïncide avec le lancement d’une formation de secourisme.

C haque année en France, 50 000 personnes sont victimes d’un arrêt car- diaque. Beaucoup n’en réchappent pas faute d’avoir été secourus à temps. On comprend mieux tout l’intérêt d’avoir à disposition un défibrillateur qui, s’il est utilisé dans les minutes qui suivent l'infarctus, peut s’avérer salvateur. Sauf que ces appareils ne relèvent pas enco- re d’une quelconque obligation de santé publique. Dans ces cir- constances, mieux vaut ne rien attendre des autres. Fort de ce constat, le comité des fêtes de Sombacour a fait du défibrillateur sa raison d’exister.

Pendant quatre ans, les béné- voles qui le composent ont rele- vé le défi d’organiser un vide- greniers baptisé Sombac’Fouille. En soi, c’est déjà un beau pré- texte d’animation villageoise. L’occasion, pour Béatrice Saillard

çants…” Finalement, c’est tout un villa- ge, tout un Val qui directement ou indirectement a apporté sa contribution. Le choix d’installer le défibrillateur à la salle des fêtes ne doit rien au hasard. Le bâtiment est placé à la portée de tous dans un lieu assez cen- tral. Car il n’est pas réservé qu’aux habitants de Sombacour. Encore faut-il savoir l’utiliser sans paniquer et connaître quelques rudiments de secou- risme qui pourraient se révéler bien utiles dans de telles situa- tions. “On veut aller plus loin en encourageant les gens à suivre une formation, d’autant plus

la présidente du comité des fêtes, de saluer l’investissement de chacun dans ce projet. “Les élus qui nous ont accompagnés dans lamise en place de ces journées, les riverains, les arti- sans, les commer-

Des sessions de formation au module “Premiers Secours”.

Le comité des fêtes et les élus du village étaient présents à l’inauguration du défibrillateur.

Bouveret, s’est proposé d’encadrer à partir d’avril de nouvelles sessions de formation au module “Premiers Secours en Équipe de niveau 1”. C’est le

module de base pour être secou- riste. Les candidats devront régler la modique somme de 60 euros pour les 10 heures de formation.

qu’on a la chance d’avoir un moniteur agréé au centre de Pre- mière Intervention Renforcée du Val d’Usiers.” L’homme en question, Xavier

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