La Presse Pontissalienne 174 - Avril 2014

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014

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CULTURE Un café littéraire L’Esperluète, ou la pause temps livre Le premier café littéraire de Pontarlier a ouvert ses portes le 14 janvier dans la rue Vannolles. Un espace à part pour lire, rêver, discuter en toute citoyenneté.

L’ esperluète n’est pas une espèce d’oiseau mariti- me mais le sigle en for- me de huit barré qui signifie “et”. Il est encore trop tôt pour savoir si le concept de café littéraire a trouvé son public à Pontarlier. L’enseigne n’a rien à vendre, si ce n’est de mettre à disposition des gens un lieu de lecture et de débat agrémenté ou pas d’une boisson et de quelques biscuits en provenan- ce de la ferme de la Batailleuse. Cet espace unique dans le sec- teur concrétise le projet de per- sonnes du Haut-Doubs qui ont constitué

Martine, la présidente. L’association a quelque peu galé- ré pour trouver un local sans pour autant être figée sur le centre-ville. La prospection a finalement abouti chez l’ancien fleuriste de la rue Vannolles. Après un an de travaux, l’Esperluète ouvrait ses portes. Ici, rien n’est imposé. “C’est un lieu sans obligation de consom- mer où l’on peut débattre, se retrouver, se réapproprier sa citoyenneté dans le débat public. Le point d’ancrage, ce sont les livres.” Plusieurs étagères atten- dent le lecteur. L’offre est diver- se : roman, philosophie, poli- ciers, tous les genres ou presque ont droit de cité à l’Esperluète qui diffuse aussi des magazines et des journaux d’information. De quoi s’accorder une pause livre entre deux rendez-vous. Martine et les autres membres de l’association comptent bien animer les lieux avec des confé- rences, des débats sur toutes

sortes de thèmes. “On s’adaptera aux sollicitations.” L’Esperluète, on l’a compris, n’est pas un concept figé. Il rentre plutôt dans le registre des lieux à construire ensemble. Comme une page blanche à remplir au gré des envies de chacun. Ouvert dumardi au samedi de 10 heures à 18 heures. F.C.

Les membres de l’association “Rencontre autour d’un café et d’un livre” se relaient pour tenir l’Esperluète.

DÉNEIGEMENT

Économie

Routes : un régime sans sel et des économies La D.I.R.-Est qui déneige l’axe Pontarlier-Jougne a utilisé un tiers de sel en moins que l’hiver dernier. Les engins basés à Vuillecin sont sortis tout de même 100 fois contre 120 pour les hivers rigoureux. Cela représente une économie d’environ 380 000 euros. Les routes ont du coup moins souffert.

l’association “Ren- contre autour d’un café et d’un livre”. Laquelle réunit aujourd’hui 17 membres. “On avait envie depuis long- temps de faire un endroit comme celui-ci” , explique

Ce pas un concept figé.

L’ hiver terminé, l’heure est au bilan. Inutile de dire que cet hiver doux a des répercus- sions sur les routes de Pon- tarlier et du Haut-Doubs, plu- tôt positives d’ailleurs. Avec une moyenne des tempéra- tures enregistrées en février à Pontarlier de 3,6 °C, soit 3 °C de plus que la moyenne à cet- te période (0,6), les routes ont reçumoins de sel : “Nous avons salé un tiers de moins que l’an précédent. C’est l’hiver le plus clément de l’histoire de laD.I.R.- Est” témoigne ChristopheHuot- Marchand, chef de centre à la D.I.R.-Est de Besançon. 1 700 tonnes de sel ont été déversées contre 5 500 l’an dernier. Pour la D.I.R.-Est qui négocie la ton- ne à environ 100 euros (hors taxes), l’économie est impor- tante : 380 000 environ sont économisés même si certaines sont incompressibles comme les astreintes du personnel. Les agents basés à Vuillecin et aux Hôpitaux ont eu du tra- vail : “Dans le Haut-Doubs, nous avons comptabilisé envi-

ron 100 sorties, contre 120 d’ordinaire. Nos agents étaient sur le pont mais nous avons beaucoup moins salé.À Besan- çon, il y eut 40 sorties” témoigne le représentant de l’institution. LaVille de Pontarlier, pour ses trottoirs et rues, a elle aussi réalisé des économies sans tou- tefois pouvoir donner de chiffre précis. Preuve de cet hiver extrême- ment doux : 11 jours de “petites gelées” ont été enregistrés contre 22 en moyenne en février. Il n’y a eu aucune tem- pérature inférieure à - 5 °C. Doux, février a été fort en pré- cipitation avec 152 mm au lieu

son d’un épisode neigeux inten- se et très localisé entre Pon- tarlier et la Suisse, un acci- dent a eu lieu à 10 heures sur la R.N. 57 à hauteur de Touillon-et-Loutelet, entraî- nant une interruption de la circulation dans les deux sens. “L’hiver dans le Haut-Doubs dure plus longtemps : voilà pourquoi notre viabilité hiver- nale dure jusqu’au 14 avril” témoigne Christophe Huot- Marchand. Dans quelques jours, les machines vont reti- rer les étraves. Le printemps est là. Travaux sur la R.N. 57 La R.N. 57 va connaître une série de travaux : à Nods, les enrobés seront refaits à par- tir de mai. À Jougne, cʼest lʼensemble du centre-ville qui sera réaménagé (enrobés) puis la descente des Hôpi- taux-Neufs entre mai et juin. Il faudra sʼattendre à des alter- nats de circulation.

de 106, soit 18 jours de précipi- tations (10 nor- malement en moyenne) et 8 jours avec neige sans couvrir tou- tefois le sol. Le mois de mars a lui été excep- tionnellement clé- ment… sauf le 24 mars. En rai-

“L’hiver le plus clément.”

Les stocks de sel sont au plus haut à la D.I.R.-Est qui déneige la R.N. 57 de Jougne à Pontarlier

et jusqu’à Besançon.

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