La Presse Pontissalienne 166 - Août 2013

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 166 - Août 2013

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ENVIRONNEMENT Elle est à saturation La plate-forme déchets verts bientôt reconfigurée Victime de son succès, le site arrive à saturation, ce qui nécessite de nouveaux aménagements engagés par Préval à partir de cet automne.

À chaque pousse d’herbe, c’est la conges- tion sur la plate-

forme où les véhicules ont très peu de place pour manœuvrer.

tement liée aux conditions cli- matiques” , indique Jean-Yves Meuterlos. Le directeur de Préval n’est pas forcément ravi de cette pro- gression régulière des volumes de déchets verts qui pourrait devenir problématique donc for- cément plus onéreuse à maîtri- ser. “On privilégie une gestion plus autonome au niveau des usagers. On peut par exemple adopter la solution du broyage ou mulshing .” Pour l’heure, déci- sion a été prise d’entreprendre quelques aménagements. “On profite de la réhabilitation de la décharge pilotée par la C.C.L. pour améliorer le fonctionnement du site. On agrandit pour avoir de meilleures conditions d’exploitation.” Le projet com- prend notamment lamise en pla- ce d’un sens de circulation et du traitement paysager. Les tra- vaux débuteront à la fin de l’été pour une livraison cet automne. Coût de l’opération :147 000 euros avec des aides de l’A.D.E.M.E. et du Conseil général.

Zoom L’ancienne décharge en cours de réhabilitation L es pelleteuses sont en action derrière à lʼactuelle déchetterie là où se trou-

L a première visite sur cet- te plate-forme située à l’arrière de la déchette- rie ne s’oublie pas. C’est d’abord un parfum à nul autre pareil. C’est aussi un accès pour le moins sportif avec une grim- pette à faire pâlir de jalousie les amateurs de motocross. Enfin, l’espace dévolu aux manœuvres de déchargement se réduit à peau de chagrin à

Zoom Valorisation : retour au champ S ur les 9 106 tonnes de déchets verts récupé- rés en 2012 à lʼéchelle de Préval, 73 % sont valori- sées en filière agricole sous forme de co-compostage. Le mélange est ensuite épandu par les agriculteurs parte- naires. Le volume restant de déchets verts, 2 457 tonnes, est transformé en compost remis gratuitement aux usa- gers. Dʼoù lʼimportance dʼêtre attentif à la qualité des déchets verts livrés à la pla- teforme. Le plastique même broyé reste un plastique.

inertes, des déchets industriels banals et des déchets indus- triels spéciaux, des mâchefers de lʼusine dʼincinération, des déchets végétaux et du bois. Sa réhabilitation pilotée par la C.C.L. est maintenant à lʼordre du jour. La procédure est enga- gée depuis 2009 et concerne une surface de 5,42 hectares. Le Conseil Départemental de

lʼEnvironnement et des Risques Sanitaires et Technologiques a validé le dossier par arrêté pré- fectoral en octobre 2012. “Les sondages montrent que cette décharge ne comprend pas de produits toxiques” , rassure Domi- nique Jeannier, lʼélu chargé des déchets à la C.C.L. Le principal risque est lié à lʼinfiltration des eaux de pluie à travers les déchets. Dʼoù lʼimportance dʼassurer lʼétanchéité de la cou- verture de la décharge et de maî- triser la circulation des eaux tom- bant sur le site. Les travaux consistent à remodeler le terrain et créer un fossé périphérique. Lʼensemble du site sera couvert dʼune géo-membrane avant végé- talisation. Montant de lʼopération : 488 000 euros H.T.

ve lʼancienne décharge de Pon- tarlier. Après la fermeture du site des Étraches bientôt réha- bilité, la Ville a ouvert un nou- veau dépôt en 1972 aux Gra- villiers. Jusquʼen 2002, il a accepté des ordures ména- gères, des encombrants, des

chaque nouvelle pousse de gazon. Les usagers ne s’en plaignent pas car ils sont de plus en plus nombreux à fréquenter l’endroit. Le déchet vert est à la mode. “À l’échelle de Pré- val, cela représen- te un volume de 9 106 tonnes en 2012 contre 7 361 tonnes en 2010. La quantité est étroi-

De la couleur et du relief.

Les travaux de réhabilitation de l’ancienne décharge sont en cours de finition.

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