La Presse Pontissalienne 158 - Décembre 2012
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 158 - Décembre 2012 10
SPORTS
Fin de carrière sportive Retour au collège pour Linda Marguet
L’athlète pontissalienne est venue à la rencontre des élèves du collège Grenier qui ont découvert le quotidien
tique sur le double tour de pis- te. Farouchement contre le dopa- ge, elle revient sur l’épisode qui l’a privé d’une belle séquence d’émotion aux championnats d’Europe en salle disputés à Paris en mars 2011. “J’ai ter- miné 4 ème sur le 800 m. La gagnante, une Russe, a été contrô- lée positive après coup et déchue de son titre. J’ai récupéré offi- ciellement la troisième place mais cela n’a plus du tout la même saveur. J’aurais préféré faire un tour de piste avec le dra- peau français sur les épaules.
Dans vos pratiques, surtout n’allez pas dans le dopage”, conseille-t-elle aux jeunes col- légiens. Son témoignage s’inscrit dans un partenariat avec le Conseil général du Doubs qui soutient actuellement cinq spor- tifs. Grâce à ses résultats, Lin- da Marguet a passé deux ans à l’I.N.S.E.P. en vue de décrocher une sélection olympique à Londres. Elle a d’ailleurs échoué à une seconde près. En athlé- tisme, la loi du chrono est impi- toyable. Au cours de cette expérience parisienne, elle s’est astreinte
d’un sportif de haut niveau avec ses joies et ses peines.
H eureuse coïncidence, la jeune championne qui vient de raccrocher les pointes se retrouvait dans son collège le 23 novembre dernier. L’occasion d’évoquer quelques souvenirs comme ses
victoires en cross scolaire où elle affichait déjà de belles disposi- tions. Linda jouait plutôt au handball à cette époque. Elle a même obtenu un titre national dans cette discipline avant d’aller exprimer son potentiel athlé-
Linda Marguet arrête sa carrière sportive. Elle a choisi de reprendre une formation pour devenir infirmière.
aux exigences du sport de très haut niveau. Deux entraîne- ments quotidiens, soit enmoyen- ne 28 heures de sport par semai- ne. Les collégiens la regardaient avec envie quand elle leur par- lait de la sieste pratiquement obligatoire et des stages et les compétitions à l’étranger. Ils frissonnaient en découvrant les
trop éprouvant” , explique la championne qui n’échappait pas au bain à 8 °C. Le rêve olympique impose des sacrifices. Une vie de recluse avec beaucoup de sommeil, une alimentation équilibrée, des entraînements du lundi au dimanche, très peu de sorties festives. Ces contraintes expli- quent en partie pourquoi Lin- da Marguet a préféré mettre un terme à sa carrière. À 29 ans, elle aurait pu prolonger jus- qu’aux J.O. de Rio en 2016. “Le demi-fond est une discipline très usante. Je ne voulais plus cou- rir contre des athlètes suspec- tées de dopage. Aujourd’hui, j’ai envie de réaliser d’autres pro- jets professionnels et familiaux” , concède celle qui est actuelle- ment étudiante à l’école d’infirmière de Besançon.
séances de cryo- thérapie qui consistent à res- ter quelques minutes dans des salles refroi- dies à - 40 °C, - 60 °C et - 110 °C. “Cette méthode favoriserait la récupération des sportifs. J’ai peu pratiqué car je trouvais cela
28 heures de sport par semaine.
Réaction Nommé dans l’article “Imbroglio autour d’un passage piétonnier” du numéro précédent de La Presse Pontissalienne, Gabriel Zammarchi tenait à apporter quelques précisions. “Dans cet article, vous ne citez qu’un seul nom : le mien et vous laissez à supposer que je suis un “privilégié” propriétaire d’une villa, alors que suis simplement membre du Conseil Syndical d’une résidence riveraine de studios en copropriété, et que j’agis dans cette affaire en tant que représentant de tous les riverains concernés” tient-il à préciser. EN BREF
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