La Presse Pontissalienne 156 - Octobre 2012

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012

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COMMERCE Dans l’ancien Plazza Michel Méchiet de l’Intranquille va ouvrir une librairie à Besançon Après avoir tenté de reprendre la libraire Camponovo, le libraire pontissalien s’est finalement tourné vers l’ancien cinéma Plazza du centre-ville de Besançon. Il le transformera en une librairie de 900 mètres carrés.

L e 31 août au soir, la librairie Cam- ponovo de Besançon a fermé ses portes. Pour combien de temps ? Jusqu’au 11 octobre, date à laquelle elle était censée rouvrir. Finalement, les rayons ont été débarrassés. Le livre semble se refermer pour toujours. Jean- Jacques Schaer, le P.D.G. en a décidé ainsi. L’affaire Camponovo qui dure depuis des mois a pris la forme d’un immen- se gâchis. On sait que les relations entre Jean-Jacques Schaer et ses 39 salariés sont irrémédiablement alté- rées. On sait aussi que la solution pour sortir la librairie de l’impasse écono- mique dans laquelle elle se trouve était de la vendre. Le P.D.G. a longtemps

déclaré avoir des propo- sitions d’achat. Pour autant, il n’est pas allé au bout de la transac- tion avec l’acquéreur le plus sérieux qui se pré- sentait, Michel Méchiet associé-gérant de la librairie l’Intranquille à Pontarlier. “Nous nous sommes heurtés à unmur regrette Michel Méchiet. Nous étions prêts au

Doubs a jeté l’éponge. La disparition de Camponovo laisse un grand vide au centre-ville de Besan- çon qui sera comblé rapidement sous l’impulsion de Michel Méchiet. En effet, l’entrepreneur a engagé les négocia- tions pour implanter une librairie de 900 mètres carrés dans la friche du Plazza. Le dossier est finalisé. Ce pro- jet est de nature à adoucir l’amertume des salariés de Camponovo. “Le cas échéant, je reprendrais un maximum de libraires” annonce Michel Méchiet.

Un maximum de libraires repris.

GENS DU VOYAGE Aucune d’obligation La C.C.L. refuse d’aller plus loin dans l’aménagement de l’aire de grands passages La collectivité a validé en partie seulement les nouvelles recommandations du schéma départemental pour l’accueil et l’habitat des gens du voyage lors de son dernier conseil. “O n n’en finit plus, je vous propose de dire non” , suggère Patrick Genre aux élus communautaires en se référant aux recom- mandations préconisées sur les aires de grands passages dans le cadre de la révision du schéma départemental. La proposition du président de la C.C.L. n’a essuyé aucun refus. Elle s’oppose à l’installation d’une clôture sur l’aire de grands passages existante et à la mise à dis- position d’un terrain ponctuel pour le passage des groupes de plus de 100 caravanes. “Pas question de remettre 1 euro dans l’aire des gens du voyage. Cette mesure supposerait de trouver 4 à 5 hectares. Sur Pon- tarlier, c’est impossible” , poursuit Patrick Genre en laissant la possi- bilité à d’autres communes de se porter candidates. Silence dans la salle. Il faut dire que le passage de certaines missions n’a pas laissé un souvenir des plus agréables dans les chaumières du Haut-Doubs. Installations sauvages, dégradations et incivilités mul- tiples : le bilan n’est guère élogieux même si comme le souligne le pré- sident de la C.C.L. : “Les choses vont plutôt en s’améliorant.” La posi- tion de la C.C.L. est aussi motivée par les efforts déjà déployés dans l’accueil des gens du voyage.

rachat. On s’était mis d’accord sur le prix. Il ne manquait que des éléments comptables et l’état actualisé des nan- tissements, qu’il ne nous a jamais trans- mis.” Fin août, le libraire du Haut-

Libraire à Pontarlier, Michel Méchiet se déve- loppe à Besançon (photo archive L.P.P.).

SÉCURITÉ

Contrairement à d’autres intercommunalités, celle du Lar- mont s’est conformée aux obligations du premier schéma en aménageant une aire d’accueil de 62 places, une aire de grands passages de 100 caravanes et 6 terrains fami- liaux dont un seul est encore occupé. Les autres sont vacants depuis 2010 du fait de la sédentarisation de plusieurs familles. “Aujourd’hui, aucune autre obligation n’incombe à la collectivité.” Les élus communautaires ont approuvé les autres recom- mandations à l’ordre du jour du nouveau schéma.À savoir : maintenir à niveau les équipements des aires d’accueil et faire le lien entre l’offre et la demande sur les terrains familiaux.

Pas question de remettre 1 euro.

Le commandant Joël Delacour a pris la direction du commissariat et le capitaine Jean-Christophe Perrier l’a imité à la compagnie de gendarmerie de Pontarlier. Deux hommes d’expérience. Police, gendarmerie Nouveaux visages à la tête des forces de l’ordre

L e capitaine Jean-Chris- tophe Perrier, 49 ans, marié, 2 enfants, a débuté sa carrière dans la gendarmerie en 1984. Il a exercé dans le Jura, enHau- te-Saône avant d’intégrer en 1997 l’école de sous-officier à Chaumont puis l’école d’officier à Melun en 2001. Après un passage à Gex, il

a pris la responsabilité en 2008 des ressources humaines à Châtellerault avant de partir exercer à Nouméa en 2009. Le nou- veau responsable de la com- pagnie de Pontarlier arrive donc dans le Haut-Doubs fort d’une expérience très diversifiée.

J oël Delacour, 57 ans, marié, 3 enfants, a déjà de longs états de ser- vice. Entré dans la police en 1977, cet officier a tra- vaillé à Rouen, Paris, Lorient et dernièrement à Alençon où il occupait le poste de D.D.S.P. adjoint. Il dispose notamment d’une solide expérience dans le Renseignement, les Stupé-

fiants et l’Investigation. “Je suis très attaché aux par- tenariats. La sécurité ne se fait pas tout seul. Le bien- être dans ce territoire reste fragile. Il n’y a pas de micro- climat sur Pontarlier. On est peut-être confronté à de la petite délinquance mais c’est souvent celle-ci qui génère du sentiment d’insécurité.”

Les élus communautaires estiment que les aménagements déjà consentis sur l’aire de grands passages sont suffisants.

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