La Presse Pontissalienne 154 - Août 2012

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 154 -Août 2012

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EN BREF

ESPACES VERTS Traitements naturels Dites-le avec des fleurs… Après le printemps des tulipes, la capitale du Haut-Doubs passe en mode fleurissement esti- val sans adjonction chimique. Coup d’œil.

Château de Joux Concert Gainsb’Ariolicales. Serge Gainsbourg était un passionné de musique classique. Le spectacle d’Ariolica propose d’écouter des chansons interprétées par Angéline Muyard accompagnée par un groupe de variété dirigé par Gaëtan Maire. Ensuite l’orchestre Ariolica jouera les œuvres classiques correspondant aux chansons. Spectacle original et varié pour commencer la saison culturelle en chanson et musique vendredi 20 juillet à 21 h et dimanche 22 juillet à 19 h Concert gratuit. En cas de mauvais temps, repli au Théâtre Bernard Blier Rens. 03 81 39 23 92. Photo Jusqu’au 15 août, exposition photographique “Haut-Doubs sauvage” au Musée du Cheval de Trait Comtois et de la Forêt de Levier.

A vec ses coquelicots écar- lates, la prairie fleurie entre le boulevard Pas- teur et l’avenue du Général- Girod attire immanquablement les regards. Comme si la natu- re s’était octroyé un petit coin de verdure en cœur de ville. Les associations végétales riches en couleurs sont très tendance. On en trouve même sur la zone com- merciale d’Hyper U, plus préci- sément à côté de Décathlon. Ces graines aux inflorescences multicolores ne sont pas venues toutes seules. Peu importe d’ailleurs. Le fait qu’elles agré- mentent les espaces verts de la ville témoigne d’une volonté de la municipalité pontissalienne d’être plus en phase avec son environnement paysager et naturel. Cette politique se tra- duit à travers les objectifs fixés dans l’Agenda 21. On y privilé- gie l’embellissement des ronds- points dans le sens où cela par- ticipe à la préservation de la qualité paysagère aumême titre que la lutte contre l’affichage

illégal. Autre exemple : l’axe 5 consacré à la protection des res- sources naturelles préconise une gestion raisonnée des espaces verts. Ils font l’objet depuis 2010 d’un plan de désherbage et d’entretien différencié. La réintroduction des prairies fleuries entre dans cette logique au même titre que les plantes indigènes. “On a remplacé le désherbage chimique par le paillage à base de chanvre ou de miscanthus. Cette solution limite la pousse des mauvaises herbes, maintient l’humidité au pied des massifs ou des arbres. Cela nécessite plus de temps de

La prairie fleurie visible en montant au stade plaît beaucoup y compris à Gaston Droz- Vincent, l’adjoint à la voirie et Philippe Roy, le responsable du service fleurissement.

son florale débute à partir de la mi-mai quand les tulipes et autres bisannuelles plantées à l’automne disparaissent des par- terres. Voici venu le temps des suspensions aux candélabres, des jardinières disposées devant la mairie et d’autres bâtiments publics. Sans oublier les vasques et les parterres disséminés un peu partout. “La préparation s’étale pratiquement sur unmois entre la plantation, l’arrosage, le paillage.” Une partie du tra- vail est effectuée par des socié- tés privées qui répondent à l’appel d’offres lancé pour la cir- constance. Les ronds-points les plus visibles

sont particulièrement soignés. “De la couleur et du relief” , résu- me Patrice Rogeboz qui dirige le service voirie-espaces verts dont dépend le fleurissement. “Toute cette dynamique contri- bue à la rendre la ville agréable et accueillante” , estime Gaston Droz-Vincent, l’adjoint à la voi- rie. Avec deux étoiles au classement des communes fleuries, Pon- tarlier figure dans la bonne moyenne. La troisième étoile semble assez inaccessible. Elle impliquerait des aménagements disproportionnés aux entrées de ville. “On est aussi pénalisé par le facteur altitude qui retar-

de la floraison. Le jury passe toujours trop tôt et ne peut juger le fleurissement dans sa pléni- tude” , regrette Philippe Roy. Autre illustration des efforts accomplis dans la gestion rai- sonnée des espaces verts : l’exploitation des ressources naturelles. “Depuis cette année, on utilise uniquement de l’eau de pluie pour arroser les fleurs” , souligne Patrick Rogeboz. Le fleurissement a également d’autres vertus, plus sociales en servant de support à l’insertion de public en difficulté ou en offrant un job d’été aux jeunes étudiants. F.C.

préparation mais on s’y retrouve au moment de l’entretien” , notre Philippe Roy. Le responsable du service fleurisse- ment gère une équipe de 5 à 6 jar- diniers munici- paux. ÀPontarlier, la sai-

De la couleur et du relief.

Exposition de photographies, proposée par le

Musée du Cheval de Trait Comtois et de la Forêt, parallèlement à la visite du Musée. Tarifs d’entrée

du Musée. Rens. 03 81 89 58 74.

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