La Presse Pontissalienne 145 - Novembre 2011

AGENDA

La Presse Pontissalienne n° 145 - Novembre 2011

46

Prochain numéro de La Presse Pontissalienne:

LIVRE

Histoire régionale Comment les Francs-Comtois sont devenus français L’historien bisontin vient de publier un ouvrage dans lequel il parle des Francs-Comtois qui ont lutté en vain à travers les siècles, refusant de se soumettre à la couronne de France.

7 décembre 2011

autodidacte. Au fil des pages, il remonte aux ori- gines de cette “épopée” franc-comtoi- se. On apprend ainsi que “les Bour- guignons de l’est de la Saône surnommés Francs-Comtois ont tou- jours été de langue et de mœurs fran- çaises, mais ils tenaient à rester iso- lés dans un Comté de Bourgogne (ou Franche-Comté) par souci d’indépendance et de fidélité à la reli- gion catholique.” Ce peuple se com- plaisait visiblement “d’un monarque chrétien (empereur romain germa- nique ou roi d’Espagne) suffisamment puissant pour le défendre et suffi- samment lointain pour le laisser gérer ses affaires à sa guise” écrit Georges Bidalot. Organisés ainsi, les Francs-Comtois d’alors se méfiaient d’un roi de Fran- ce au pouvoir absolu. Des craintes justifiées puisqu’ils furent réprimés. “En leur infligeant une défaite san- glante en 1674, Louis XIV obligea les Francs-Comtois à devenir ses sujets.” Il parvient à les soumettre alors que d’autres avant lui n’y étaient pas par- venus, comme Philippe le Bel dès le XIV ème siècle, puis Louis XI, Henri IV et Louis XIII. Éditions du Belvédère http://georgesbidalot.free.fr “Comment les Francs-Comtois sont devenus français”

Ce livre bien documenté renseigne aussi sur le tempérament des Francs-Comtois dans l’histoire.

G eorges Bidalot revient vers ses lecteurs avec un nouveau livre sur l’histoire locale.“Com- ment les Francs-Comtois sont devenus français”, c’est à cette ques- tion que l’auteur bisontin au look incomparable répond. Dans un ouvra- ge parfaitement documenté, il montre une autre facette de notre région en s’intéressant à l’histoire de ses habi- tants au tempérament bien trempé, qui ont pris en main le destin de ce territoire jusqu’à se résoudre à deve- nir français au prix d’âpres batailles contre la couronne de France. Ce livre explique comment les Francs- Comtois vécurent de longs siècles hors de France, “comment, après la conquê- te, ils se divisèrent en soumis de la première heure, résignés ou résistants farouches, puis le temps d’une ou deux générations se retrouvèrent pour s’avouer français” indique l’historien

Georges Bidalot, l’auteur au look incom- parable.

PUBLI-INFORMATION

L'or, la valeur sûre par excellence À l'heure où les bourses dégringolent, où les monnaies dévissent, où les taux d'intérêt sont à la hausse, un seul placement est sécurisé et sécurisant : l'or. Une valeur-refuge depuis la nuit des temps.

L e Comptoir National de l'or a pignon sur rue depuis quelques semaines. Installée au 4, rue Mon- cey, au cœur de ville, depuis le 28 août dernier, cette enseigne accueille les particuliers désireux de vendre ou d'acheter de l'or et des métaux pré-

naie est dévaluée. Cette valeur restera toujours sûre car le stock d'or dans le monde fluctue très peu” explique Gérald Fournier, le directeur de l'agence bison- tine. Le Comptoir National de l'or propose deux services différents à ses clients. Un pôle rachat d'abord où les clients peuvent venir vendre leur or. “On a sou- vent affaire à des héritages, ou à des consommatrices de bijoux qui les ven- dent pour pouvoir en racheter d'autres. On achète beaucoup d'alliances aussi” ajoute le responsable.

cieux (argent, platine et palladium). L'or est devenu en quelques mois la valeur- refuge par excellence dans un monde désorienté par une finance devenue incontrôlable. “C'est la seule valeur qui est garantie car c'est sur ce métal pré- cieux qu'on se base dès qu'une mon-

Gérald Fournier, directeur de la nouvelle agence Comptoir national de l'or à Besançon.

Le magasin de la rue Moncey propose également une collection de perles de culture de Tahiti.

20 F or valait il y a une vingtaine d'années 60 F. Aujourd'hui, il se revend plus de 270 euros, soit près de trente fois plus ! (cours de l'or à début octobre). Et la

Selon des experts de la finance, cette tendance haussière de l'or devrait se poursuivre encore dans les cinq pro- chaines années. Il ne faut pas oublier que l'or reste un métal rare. “Si on vou- lait donner un gramme d'or à tous les Chinois, il n'y aurait pas assez d'or dans le monde. Le stock mondial d'or dans le monde ne dépasse pas les 20 m 3 ” illustre M. Fournier. Et comme tout ce qui est rare est cher, vous ne vous tromperez pas en inves- tissant dans l'or. Une valeur-refuge com- me il n'y n'en existe plus. En ces temps incertains, c'est plutôt réconfortant de pouvoir miser sur l'or.

hausse de l'or n'est peut-être pas terminée. C'est donc cer- tainement le moment d'en acheter. Certains clients du Comptoir National de l'or n'hésitent pas : “L'or est un véritable investissement à long terme. Une dame qui a récem-

La deuxième activité du Comptoir National de l'or, c'est le pôle investissement. Gérald Fournier propose à ses clients un véritable conseil en épargne. “On propose à nos clients des lingots ou

“On est sollicités tous

les jours pour des investissements.”

ment vendu sa maison, a investi une partie de sa valeur en achetant de l'or. En ce moment, on est sollicités tous les jours pour des investissements.”

des pièces boursables de nombreux pays : Napoléon français, croix suisses, dollars U.S., florins en or, etc.” Un exemple seulement : le Napoléon de

OUVERT DU MARDI AU SAMEDI de 10 hà 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h