La Presse Pontissalienne 145 - Novembre 2011

La Presse Pontissalienne n° 145 - Novembre 2011

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ARGENT

Les études Le cas de Monsieur et Madame X. Mariés. 1 enfant. Ils veulent construire un pavillon B.B.C. à Morteau (105 m2 au sol + gara- ge). Ils ont un apport de 10 000 euros. Cʼest la première fois quʼils construisent. Ils le pourront malgré un endettement de 35 %. Lieu de construction : Environs de Pontarlier. Prix du terrain : 90 000 euros Frais notaire : 5 000 euros Apport : 10 000 euros Coût de la maison : 130 000 euros. Elle sera réalisée par un professionnel Le mari gagne 2 100 euros. La femme gagne 1 600 euros. Imposition : 25 000 euros (environ) Crédits en cours : aucun Durée du crédit : entre 10 et 20 ans Montant total du projet : 225 000 euros Montant du prêt : 1 280,90 euros par mois sur 20 ans Le cas de la famille Y. Mariés. Aucun enfant. Projet dʼun appar- tement dans le secteur de Métabief. T4 Rénové. Le prêt leur sera refusé. Prix de lʼappartement : 200 000 euros La construction date de 2000 Seul le mari travaille. 2 500 euros. Prêt encours : voiture : 230 €/mois jusquʼen 2015. Imposition : 20 000 euros Apport : aucun. Durée crédit : entre 15 et 25 ans. Montant du projet : 200 000 euros Montant du prêt : 1 407 euros par mois. Le prêt sera refusé.

La Presse Pontissalienne a testé

Les banques prêtent-elles toujours ? La Presse Pontissalienne a demandé à un courtier en crédit immo- bilier de simuler deux demandes de crédit. Le premier pour une famille avec un enfant qui souhaite bâtir à Morteau. Le second pour une famille qui veut s’offrir un appartement sans apport. Verdict.

L a Presse Pontissalienne : Est-il plus difficile d’emprunter à l’heure de la crise financière et boursière ? Philippe Brenet (Courtier en crédit immobilier) : Il n’est pas plus dur d’emprunter depuis la cri- se. En revanche, le choix des partenaires bancaires suivant la qualité des dossiers est moins large. En effet, certaines banques connaissent actuellement des difficultés de refinancement. Certaines ont au cours des dernières années accordées plus de crédit qu’elles ne collectaient d’épargne. Elles ont dû emprunter l’argent sur le marché. L.P.P. : Cela a donc une conséquence sur les taux ? P.B. : Oui, les taux ont augmenté pour ces banques. L’arrivée de la norme bancaire BAL 3 oblige également les banquiers à prêter avec un minimum de risque. Il devient plus difficile de financer des clients sans apport personnel ( a minima les frais de notaires et bancaires) sur 25 ans et 30 ans. Mais diffi- cile ne veut pas dire impossible surtout pour les primo-accédants. L.P.P. : Quel est le bon taux ? P.B. : Sur 15 ans, la moyenne des taux se situe entre 3,75 % pour un bon dossier à 4,05 % avec un dossier moyen et un taux de 4,2 % pour un dossier sans apport.

L.P.P. : Faut-il négocier ses assurances ? P.B. : Pour des clients âgés de moins de 40 ans, il reste toujours intéressant de bénéfi- cier d’une délégation d’assurance en cas de décès invalidité et arrêt de travail pour rai- son de santé. L’économie peut être de moi- tié et avoir un impact fort sur la mensuali- té et le coût du crédit. L.P.P. : Quel est votre rôle ? P.B. : Le courtier est là pour vous faire une étude de financement afin de déterminer votre montant de budget global et orienter la recherche de votre bien immobilier ou d’affiner votre projet de construction. Il négo- cie auprès de l’ensemble des banques de la place les meilleures conditions liées au finan- cement sur le coût global de votre crédit (taux mais aussi assurance, garantie, modu- lation, lissage, absence de pénalités de rem- boursement anticipé). Une fois cette négo- ciation menée, il vous accompagne auprès de la suite des démarches bancaires ainsi qu’au démarches administratives liés aux prêts complémentaires.

Propos recueillis par E.Ch.

PORTES OUVERTES les 5 et 6 novembre 2011 de 9h à 18h.

OFFRE VALABLE JUSQU’AU 15/11/2011 SUR LES FENÊTRES

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