La Presse Pontissalienne 139 - Mai 2011

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 139 - Mai 2011

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LES VERRIÈRES-DE-JOUX Un nouveau restaurant La cuisine de nos montagnes Installé dans une ancienne ferme joliment rénovée, le restaurant Chez Magloire respire le grand air et les spécialités des montagnes jurassiennes. Dépaysement garanti.

D e la passion naît par- fois des associations qui semblaient impro- bables. Bien malin en effet qui aurait pu prédire que Raymond Brenet, le directeur de l’entreprise S.E.D.I.S. (Les Verrières-de-Joux) allait un jour travailler sur un pied d’égalité avec l’une de ses anciennes ouvrières, Régine Racle. Et pour- tant, ils partagent la même atti- rance pour l’art de vivre des montagnes jurassiennes. Quand la famille Racle prend possession de la ferme Chez Magloire, du nom d’un de ses anciens propriétaires, elle entre- prend d’abord de la rénover à des fins personnelles. Histoire d’avoir un pied à terre aux Granges d’Agneau, hameau des Verrières composé de plusieurs petites fermes éparses sur les pentes du Larmont. Quand il n’avait pas l’esprit plongé dans la gestion de l’usine spécialisée dans la fabrication de chaînes, Raymond Brenet rêvait d’alpage, de randonnée, de petits plats de montagne. “On a fusionné nos envies” ,

explique l’ancien directeur qui n’a pas eu froid aux yeux en démissionnant de son poste alors qu’une retraite paisible lui était promise. Cette association pure- ment professionnelle ne manque pas de surprendre. Elle fait sans doute beaucoup causer. Mais quand on aime… “À mon avis, c’est le bel âge pour se lancer dans une aventure comme cel- le-là. Par chance, l’intérieur était déjà bien rénové. On a trans- formé les toilettes pour les rendre accessibles aux personnes han- dicapées et investi dans une cui- sine digne d’un restaurant de montagne” , poursuit celui qui est justement préposé aux pré- parations culinaires. Plantée à 1 100 m d’altitude, cette auberge de montagne com- prend deux salles de restaura- tion étagées sur deux niveaux. Celle aménagée dans l’ancienne grange permet de recevoir des groupes ou des familles sans déranger les autres clients. Pour les enfants, c’est carrément le paradis. Pas de danger de cir- culation et toute une montagne à leur disposition. Le restau-

rant est classé “refuge”, ce qui ouvre une possibilité d’hébergement. “On accueille- ra peut-être un jour des ran- donneurs itinérants. Le site se prête idéalement aux balades en ski de fond ou en raquettes, même si la route est fermée en hiver.” Raymond et Régine ont choisi de proposer une cuisine à l’image du restaurant : authentique et simple. Au menu des spéciali- tés de montagne : fondues, jam- bon, croûtes au fromage, gra- tin, tripes à la jurassienne, glaces… Les deux associés jouent la carte des producteurs locaux. À découvrir.

Raymond Brenet et Régine Racle font le pari de faire tourner un restaurant de montagne sur les pentes du Larmont. Joli challenge.

PONTARLIER

Bâtiment et immobilier

De Giorgi se met à niveau L’entrepreneur pontissalien procède à l’extension de ses locaux administratifs rue Denis-Papin. Un agrandissement justifié par l’évolution de l’entreprise.

C’ est toujours rassurant de voir la maison De Giorgi en plein chantier. On peut interpréter ça comme un signe de bonne santé. Plutôt récon- fortant pour l’emploi local avec cette entreprise qui fait travailler une cen- taine de salariés auxquels s’ajoute une quarantaine d’intérimaires. Un tel effectif commence à compter sur un bassin comme celui de Pontarlier. “On passera de 600 à 1 000 m 2 de sur- face de bureaux” , indique Patrick De Giorgi qui estime cette extension “néces- saire pour satisfaire aux besoins d’une entreprise qui s’est beaucoup diversi- fiée et en constante réorganisation. On

prend de plus en plus de chantiers en tous corps d’État.” L’autre bonne nouvelle induite par ces travaux, c’est la perspective pour Pontarlier de conserver le siège de l’entreprise De Giorgi à domicile.Vu le rayon d’action de

Un signe de bonne santé.

Après travaux, le siège de l’entreprise De Giorgi s’étendra sur 1 000 m 2 .

l’entrepreneur, on pourrait légitime- ment se poser la question. Pas d’inquiétude à avoir sur le sujet donc, même si “De Giorgi conserve toujours une agence sur Besançon” , conclut le dirigeant. Livraison du chantier pré- vue cet automne.

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