La Presse Pontissalienne 133 - Novembre 2010

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 133 - Novembre 2010

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E n 1960, personne ne donnait cher de la peau des “Fauvettes”, centre de vacances implanté à Levier à deux pas de la forêt. “À l’ouverture, cer- tains salariés se demandaient si la struc- ture aller perdurer” se souvient Guy Magnin- Feysot, directeur du centre depuis 1996 qui soufflera les 50 bougies du site le samedi 6 novembre en compagnie du personnel et des anciens salariés. Lorsque de nombreux centres périclitèrent à la fin des années quatre-vingt-dix, Les Fauvettes bénéficièrent (et bénéficient tou- jours) de lʼappui de lʼÉducation nationale. La moitié du personnel travaillant à Levier est en effet détachée du ministère. Vingt et une personnes travaillent dans cet espace de 150 hectares ouvert toute lʼannée. La capacité dʼaccueil est de 120 lits. On trou- ve également deux salles de classe (1 biblio- thèque, 1 salle de jeux, 1 salle télé vidéo, 2 salles de classe dans un bâtiment indé- pendant), un gymnase, un terrain de foot, une aire de jeux, un manège couvert, une carrière et un terrain dʼentraînement ainsi quʼune piscine chauffée. Levier : les Fauvettes ont 50 ans Un demi-siècle plus tard, les “Fauvettes” - dont le but est dʼaccueillir les enfants des personnels de lʼÉducation nationale - sont plus pimpantes que jamais. “Cet été, nous avons battu les records de fréquentation” confie le directeur. Au total, environ 4 000 jeunes auront plongé dans la nouvelle pis- cine (construite en 2009), monté sur le dos des chevaux pour une balade ou marché dans les bois… Pourquoi ce regain dʼintérêt ? “Peut-être en raison de la crise” émet avec précaution Guy Magnin-Feysot. Lʼautre raison de cet- te bonne forme réside dans les derniers tra- vaux engagés, “depuis 2008 et jusqu’en 2010, nous avons engagé un programme de rénovation des chalets, créé une pisci- ne (couverte depuis cette année) et nous lancerons une rénovation du mobilier pro- chainement” précise le directeur.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Pays Nature : la “com com” à la rescousse ?

L e dossier Pays Nature, évo- qué dans notre précédent numéro, risque de sʼapparenter à un vrai boulet si les choses nʼévoluent pas rapi- dement. Comment imaginer que Chaux-Neuve nʼait quasiment plus de possibilités dʼhébergement alors que les collectivités inves- tissent énormément sur le trem- plin ? De son côté, la commune ne veut pas rester les bras croi-

sés. “Nous avons récupéré la licen- ce IV pour pouvoir la remettre en service au cas où un repreneur se positionne. Notre objectif est bien que ça refonctionne le plus rapidement possible” commente Jean-Claude Guy, deuxième adjoint de Chaux-Neuve. Le nœud du problème vient de lʼassociation E.P.P.I. gestionnaire de Pays Nature qui refuse de vendre ses deux bâtiments séparément

alors quʼun repreneur, Hervé Mar- chal, souhaiterait vivement reprendre le bâtiment du haut pour faire fonc- tionner lʼactivité gîte. Lʼissue pourrait peut-être venir de la communauté de communes des Hauts du Doubs que les élus de Chaux-Neuve aimeraient voir se positionner. Car en lʼétat, le bâti- ment principal de Pays Nature est inexploitable, il nécessite dʼimportants travaux de remise en état. Si une collectivité comme la “com com” acceptait de les prendre en char- ge, les repreneurs potentiels seraient alors plus enclins à se positionner. “Nous en discutons” confirme Jean- Marie Saillard, le président des Hauts du Doubs, tout en précisant quʼil nʼy a “rien de décidé.” Dans lʼhypothèse où un repreneur se positionne sur le premier bâti- ment et Hervé Marchal sur lʼautre, Pays Nature ne verrait alors aucun inconvénient à ce quʼil y ait deux repreneurs différents dès lors que les deux bâtiments sont vendus en même temps. À suivre.

Maisons-du-Bois : le panneau vous décroche un sourire

Le bâtiment principal de Paus Nature n’a toujours pas trouvé preneur.

D e plus en plus de communes installent sur leur territoire des panneaux de contrôle automatique de la vitesse. Il ne sʼagit pas de radars qui flashent les contre- venants dépassant la vitesse autorisée, mais de dispositifs qui renseignent lʼautomobiliste sur lʼallure à laquelle il roule. Le cas échéant, le panneau lumineux lʼinvite à lever le pied. Valdahon, Les Fins, Frasne et maintenant Mai- sons-du-Bois-Lièvremont ont fait le choix dʼinvestir dans ce genre dʼéquipement “dissuasif et péda- gogique” estime Bernard Bole, le maire du vil- lage du Saugeais. Le conseil municipal a déci- dé de positionner ce panneau à lʼentrée de la commune sur la Départementale 251. Depuis quelques semaines, les automobilistes qui viennent de Montbenoît reçoivent un souri- re de la part du bonhomme qui sʼaffiche sur le On fait tout pour que le bonhomme esquisse un sourire.

panneau sʼils roulent à 50 km/h ou en dessous. Dans le cas contraire, les conducteurs ont droit à une grimace. Pour Bernard Bole, cet équipement porte ses fruits. De lʼavis des riverains qui se plai- gnaient parfois que les gens rou- laient trop vite à cet endroit avant dʼentrer dans le village, “la majo- rité des automobilistes qui pas- sent par là lèvent le pied” explique Bernard. Objectif atteint.

Le panneau porte déjà ses fruits.

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