La Presse Pontissalienne 121 - Novembre 2009

AGENDA

La Presse Pontissalienne n° 121 - Novembre 2009

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Théâtre de boulevard Qui a tué

Guillotinée dans son village du Haut-Doubs DOUBS CONTRE VUILLECIN

la commerçante ? La troupe des Jougn’Art va entraîner le public dans une comédie où se mêlent “parfum et suspicions.” Une enquête policière drôle, à rebondissements. V oilà cinq sœurs qui vont donner du fil à retordre au commissaire Berthonieux. Le policier en est certain, lʼune dʼelle a assas- siné une commerçante dans cette petite bour- gade de province. Oui, mais laquelle ? Lʼenquêteur devra faire preuve de finesse et de perspicacité pour décrypter la personna- lité, exubérante parfois, de chacune de ces femmes, qui se crêpent le chignon. Ce qui est sûr, cʼest que toute ont le profil de lʼassassin. Ainsi se présente lʼintrigue de “Parfum et sus- picions”, une pièce en deux actes signée Bru- no Druart qui sera interprétée par la troupe des JougnʼArt. Sur scène, les huit comédiens, vont entraîner le public dans cette histoire à rebondissements faite dʼune succession de situations drôles et cocasses. Cette comédie de boulevard pétrie de suspense, est mise en scène par Yves Jeanbourquin. JougnʼArt va interpréter “Parfum et suspicions” en novembre à la salle des fêtes du village. Les représentations sont prévues les 20 et 21 à 20 h 30, le 22 à 17 heures, ainsi que les 27 et 28 novembre à 20 h 30 et le 29 à 17 heures. Rens. : 03 81 49 12 84 - 06 32 24 13 66 adultes : 8 € - enfants : 4 €

À la lecture du livre d’Annette Vial, onmesure à quel point la société a changé.Non pas dans la nature des crimes com- mis, toujours aussi cruels, mais dans la manière de rendre la jus- tice. Dans “Crimes, calamités et justice dans le département du Doubs”, l’ancienne chroniqueuse judiciaire nous plonge dans une série d’affaires criminelles jugées dans la première moitié du XIX è- me siècle, qu’elle a puisées dans les archives départementales. À l’époque, la peine de mort existait. À l’inverse, les moyens d’investigation des professionnels chargés d’enquêter sur le crime n’étaient pas ceux d’aujourd’hui. “Parce qu’on n’envoie pas un inno- cent ou un simple suspect à l’échafaud, près d’un accusé sur deux était acquitté” écrit Annette Vial en préambule de l’ouvrage. “Pourtant, avec le recul, et à tra- vers les éléments du dossier, la cul- pabilité de certains ne laissait guè- re de doute. “N’avoue jamais” était donc lemeilleur conseil que l’avocat pouvait donner à son client.” Lorsque condamnation il y avait, “elle était rude.” Les condamnés à mort étaient guillotinés.À l’époque, le tranchoir se trouvait place des Jacobins à Besançon, à deux pas

Au XIX ème siècle, les condamnés à mort par la Cour d’assises du Doubs étaient exécutés à Besançon, sauf une femme, qui fut guillotinée le 30 mars 1836 dans son village de Mont-de-Laval.

de la porte Rivotte. C’est là qu’on exécutait les coupables condam- nés à la peine capitale dans le Doubs (une à deux par an à par- tir de 1882, date à laquelle la légis- lation fut “assouplie” sous l’impulsion d’écrivains célèbres commeVictor Hugo).Toutes, sauf une,qui se déroula le 30mars 1836 àMont-de-Laval (vers Le Russey). Ce jour, on exécuta Alexandrine Julienne Mottet âgée de 37 ans. Elle fut décapitée devant sa mai- son. “Femme volage de forte mau- vaise réputation, elle avait tué son vieux mari à coup de hache, puis tenté de brûler le cadavre après l’avoir découpé enmorceaux” racon- teAnnetteVial. Il semble “que cet- te exécution capitale en plein cœur d’un village se soit voulue dissua- sive” pour tenter de décourager des bandes de détrousseurs qui sévissaient dans le Haut-Doubs. Alexandrine Julienne Mottet fut exécutée devant ses deux enfants, la population et le maire. L’histoire traumatisa le village “pendant des années.” Cette affai- re en est une parmi d’autres rela- tées avec précision dans ce livre qui se lit comme un roman poli- cier. On y trouve aussi l’histoire du jeune Victor Laffly, du Loute- let, condamné à 9 ans de prison pour le vol d’une montre ou enco- re les violentes rixes qui oppo- saient les gars de Doubs à ceux de Vuillecin.

LIVRE

Le livre fourmille d’histoires vraies, d’un autre temps.

L’écomusée reçoit 7 000 visiteurs par an mais

L’avenir de l’écomusée est menacé C’est un signal d’alerte qui a été lancé aux élus locaux le 24 octobre par l’association qui gère l’Écomusée de chez Michaud. Elle attend une aide supplémentaire des collectivités pour conti- nuer à faire fonctionner ce site culturel. CHAPELLE-DES-BOIS - SENSIBILISER LES COLLECTIVITÉS

accuse chaque année un déficit financier.

le gère peine à boucler son bud- get, et d’un exercice sur l’autre, le bilan se solde par un défi- cit qui a dépassé les 12 000 euros en 2007. La struc- ture doit faire face à charges fixes de fonctionnement impor- tantes. “Le problème est que le musée s’autofinance à 70 %, alors qu’en France les écomu- sées sont subventionnés à 70% et ont été repris par des col- lectivités pour la plupart. Dans notre cas, la majorité de nos recettes proviennent de la bou- tique où l’on vend des produits régionaux” observe Géraldine

gée en écomusée en 1989. Ce site accueil aujourd’hui 7 000 visiteurs par an en moyenne depuis 5 ans, qui découvrent dans ce lieu tous les aspects de la vie paysanne des siècles passés. Ce voyage dans le temps est possible grâ- ce à une collection d’objets uti- lisés par le monde agricole de l’époque. Des animations, des ateliers, des démonstrations de savoir-faire sont présentés tout au long de l’année. Cet écomusée est vivant ! Mais voilà, l’association “Éco- musée de chez Michaud” qui

MUSÉE L’ écomusée Maison Michaud à Chapelle-des- Bois a fêté ses 30 ans le 24 octobre. Ce fut l’occasion pour l’association qui le gère de rappeler à ses invités et en particulier aux élus locaux le rôle essentiel que joue cette structure dans la sauvegarde

du patrimoine du Haut-Doubs, qu’il s’agisse d’habitat ou de savoir-faire. L’ancienne ferme du XVII ème siècle, acquise en 1979 par la famille Michaud, qui en a fait don à l’association “l’Accueil montagnard” afin qu’elle la rénove, a été entiè- rement réhabilitée et aména-

ont été sensibilisés à ces dif- ficultés qui menacent proba- blement l’avenir de l’écomusée. Reste à savoir si elles accep- teront de le soutenir plus qu’elles ne font aujourd’hui afin qu’il retrouve son équi- libre.

Glumineau, une des deux sala- riés de l’association. Cette indé- pendance confronte ce site cul- turel à des difficultés financières qui l’empêche de développer de nouveaux pro- jets. Le 24 octobre, les élus présents

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Lepremier mercredi dumois

Mensueld’informationdescantonsde Montbenoît,Mouthe,Levier,Pontarlier, VerceletduJuravoisin

Ledossier Enquêtedanslebâtiment-travauxpublics TRAVAIL CLANDESTIN : les dérives du système E

p.32

Trafic

Lesarmesàfeupassent lafrontièresuisse Régulièrement, les

douaniersinterceptent desparticuliersqui achètentdesarmesà feuenSuisseoùla législationestplus souplequ’enFrance.

p.36

Économie CuisinesDelacroix: enfinlacroissance? Lasociétépontissaliennevientdechangerde propriétaire.Lanouvelledirectionmetenpla- ceunplandesauvetagedufabricantdecui- sines.Lesemploisnesontpasmenacés.

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-Unphénomènequitouche surtoutlesecteurdubâtiment.

-Unedizained’affaires enattentedejugement.

au lieu de 24 €

Alorsquel’industriesuissepoursuitsafor- midablecroissance,ledéveloppementéco- nomiqueduHaut-Doubspatine.Plusieurs entreprisestraversentdesdifficultés. L’événement L’économie du Haut-Doubs patine p.4et5

Lireenp.11à18

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