La Presse Pontissalienne 118 - Août 2009

HAUT-DOUBS

La Presse Pontissalienne n° 118 - Août 2009

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JOBS D’ÉTÉ Les effets de la crise Cueillette du tabac :

BACCALAURÉAT “Très bien” pour les filles S ur les 26 mentions “Très bien” accordées aux bache- liers de Pontarlier et Morteau en série générale, 22 ont été décrochées par les filles. Dans l’ensemble, le cru 2009 du bac est bon. Voici la liste des bacheliers qui ont obtenu la mention “Très bien” en série généra- le et technologique pour les lycées de Pontarlier et Mor- teau. Lycée Xavier-Marmier Pontarlier. Série Économique et social : Bonola Mélissa, Bul- le-Piourot Émilie, Mouette-Hadorn Élina, Paget Sophie, Regnier Jéromine, Salvi Éva. Série Littéraire : aucune mention très bien. Série Scientifique : Bécoulet Charline, Boyadjian Marie, Chenais Naig, Denervaud Romain, Gindre Léo- nore, Gremion Estelle, Jacquin Arnaud, Marthey Coli- ne, Perrin Baptiste, Pillod Lise, Pourchet Josépha, Putod Fabien, Tribut Kévin, Vesin Adelaïde. STG : aucune mention Très bien. Lycée les Augustins Pontarlier. Série E.S. : Allemann Justine. Série L : aucune mention. Série S : Bailly Charlotte, Lapostole Camille, Miche- lin Florine, Wosinski Benjy. Lycée Edgar-Faure à Morteau. Série E.S. : aucune mentionTrès bien. 2 mentions Bien. Série L : aucune mention Très bien. 2 mentions Bien. Série S : Escobar Anaïs, Marquez Morgane, Mekdade Tristan, Morel Guillaume, Michel Océane, Remonnay Anaëlle. 8 mentions Bien. Série S.T.I. : Beltramelli Tony, Iger Mathieu.

plus de demandes que d’offres

La concurrence dans les emplois saisonniers s’amplifie entre les Suisses et les ressor- tissants de l’Union Européenne. La cueillette du tabac reste toujours un bon plan mais les places sont très convoitées. Q uel jeune Français n’a pas rêvé de décrocher un job d’été en Suisse ? L’intérêt de la chose réside bien sûr dans la garantie à place équivalente d’un salaire supérieur. La cueillette du tabac attire chaque été depuis belle lurette des jeunes Français installés sur la bande fron- talière. Des saisonniers recrutés à partir de 16 ans, le plus souvent nourris, logés et qui n’hésitent à revenir d’une année sur l’autre. À croire que la place est bonne. La culture du tabac en Suisse recouvre envi- ron 540 hectares dont 80 % concentrés dans la vallée de la Broye qui s’étend dans la plai- ne lémanique entre Lausanne et Berne, côté Sud du lac de Neuchâtel. On dénombre envi- ron 250 “tabaculteurs”. “Il s’agit souvent de petites exploitations familiales orientées en polyculture et élevage. On distingue deux types de tabac : le Burley et le Virginie qui occupe environ 100 hectares” , indique Jean- François Vonnez, technicien au sein de la Fédération suisse des planteurs de tabac. À raison de 800 heures de travail par hec-

Très gourmande en main-d’œuvre, la cueillette du tabac mobilise près de 900 saisonniers dont un tiers

de jeunes Français.

tare, cette culture est particulièrement gour- mande en main-d’œuvre. La récupération des feuilles s’effectue manuellement en plu- sieurs passages à bord du porteur-cueilleur. Les feuilles de Burley sont ensuite sus- pendues sur des fils et séchées à l’air libre. Pour le “Virginie”, elles sont insérées dans des cadresmétalliques et séchées à l’air chaud. “Cette récolte mobilise environ 900 saison- niers dont un tiers de jeunes Français. La sai- son débute autour du 15 juillet et dure jus- qu’à fin août.” Il faut donc savoir faire preuve d’une belle disponibilité. Le travail peut varier d’une exploitation à l’autre selon que l’employeur sollicite aussi les saisonniers pour s’occuper des bêtes. Le recrutement s’effectue en s’adressant direc- tement au producteur. Cependant, la Fédé- ration tient à jour une liste de candidats qu’elle

met à disposition de ses membres. “Cette année, les besoins sont satisfaits depuis le printemps.L’offre dépasse largement lademan- de. On a plus de 120 jeunes en attente.” L’impact de la crise se répercute forcément sur les emplois saisonniers. Du fait d’une raréfaction des postes dans les services et l’hôtellerie, les jeunes Suisses sont plus nom- breux à postuler dans la filière agricole. D’autre part, les simplifications adminis- tratives liées à l’embauche des travailleurs saisonniers ressortissants de l’Union Euro- péenne ne jouent pas en faveur des Fran- çais. “Les employeurs ont de plus en plus souvent recours à des ouvriers agricoles des pays de l’Est qui ont forcément plus de ren- dement qu’un jeune de 16 ans sans expé- rience.” F.C.

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