La Presse Pontissalienne 114 - Avril 2009

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 114 - Avril 2009

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GELLIN

COMMERCE Un recentrage sur la création “Pensée de violettes” s’installe à Besançon Après 10 ans d’activité en terre pontissalienne, Estelle Cuinet change de pot. Ce prochain enracinement bisontin se veut plus pédagogique et créatif.

Commandes groupées, conseils Quand les utilisateurs de bois granulés jouent l’esprit d’équipe La commune de Gellin et d’autres propriétaires de chaudières

association qui rassemble aujourd’hui 14 adhérents. Par souci d’efficacité, le secteur de l’association est volontaire- ment limité. L’organisation des commandes et des livraisons groupées deviendrait vite com- plexe sur un réseau plus étof- fé d’autant plus qu’elle procè- de d’un mode de gestion bénévole. L’association fonc- tionne avec un producteur local. Elle réussit à négocier un prix de granulés en vrac aux alen- tours de 195 euros la tonne T.T.C. livrée. L’association est prête à faire partager son expérience aux nouveaux et futurs utilisateurs. “On peut apporter un conseil notamment sur la taille du silo nécessaire qui est trop souvent sous-estimé par rapport à une consommation de pointe.” Cet exemple de solidarité entre consommateurs d’unmême pro- duit concourt aussi à la struc- turation de la filière bois éner- gie locale. Près de 600 chaudières auto- matiques sont aujourd’hui ins- tallées dans le Doubs qui abri- te aussi quatre producteurs de granulés. De quoi donner des idées de diversification aux pro- fessionnels du bois. Et de valo- riser aussi un potentiel fores- tier encore sous-exploité en Franche-Comté. n

automatiques à bois granulés se sont regroupés au sein d’une association.

L e commerce, les relations client-ven- deur, ce n’était pas ce qu’elle préférait. Pas du genre à s’apitoyer sur le passé, sans pour autant renier ses origines, Estelle Cuinet poursuit son parcours dans des registres moins mercantiles : ceux de la trans- mission du savoir-faire et de la création. Finis les soucis et les tracas inhérents à la gestion d’un magasin, place à l’épanouissement artis- tique. À partir de 9 avril, elle transfert son show- room pontissalien de la rue Tissot au 2, Gran- de rue à Besançon. Plus de pas-de-porte mais un appartement entièrement décoré par ses soins où elle dispensera des cours d’art floral. Elle s’adonnera aussi à toutes sortes de déco- ration sur mesure et proposera à la vente des objets créés à partir de végétaux : lampes, sculptures, bijoux… De cette décennie pon- tissalienne riche en rencontres et nombreuses expériences médiatiques, Estelle Cuinet en savoure encore les bienfaits mais pour mieux se projeter vers l’avenir. Des lendemains tour- nés vers des destinations lointaines comme au Japon où son talent a fait des merveilles. “Là-bas, les gens apprécient les choses simples, délicates. Cet art de vivre correspond assez bien à ce que j’aime faire.” Parmi les premiers élèves à venir dans son appartement bisontin, il y aura un groupe de Japonais. Comme quoi on vient de loin, de très

C e projet de regroupement découle de la flambée des cours du pellet durant l’hiver 2006-2007. Cette envo- lée était générée par le désé- quilibre entre l’offre et la demande. L’union fait la force, c’est bien connu. Face à cette situation, la com- mune et quelques particuliers ont réagi ont créant l’association

des consommateurs de granu- lés bois du Haut-Doubs (6 mm de diamètre). L’objectif est de réunir les conditions permet- tant de garantir un produit de qualité, à un prix stable et com- pétitif tout au long de l’année. “On souhaitait obtenir une sécu- rité d’approvisionnement et une rapidité de livraisons” , indique Jacques Blot à la tête de cette

loin se familiariser aux concepts de décora- tion florale développés par Estelle Cuinet. Si elle reconnaît avoir un peu d’amertume à l’idée de partir de Pontarlier, elle rebondit aussitôt en précisant : “Ce n’est pas la fin du monde. Je vais faire ma petite vie à Besançon.” Il ne lui reste plus qu’à laisser s’épanouir ses idées. De ce côté-là, elle n’a jamais manqué de res- sources. n En partant sur Besançon, Estelle Cuinet abandonne l’activité commerce et se recentre sur ce qui lui correspond le mieux.

(crédit photo A.D.E.M.E.)

Ce projet de regroupement découle de la flambée des cours du pellet durant l’hiver 2006-2007.

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