La Presse Pontissalienne 113 - Mars 2009

RETOUR SUR INFO

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La Presse Pontissalienne n° 113 - Mars 2009

A vec 59,6%des voix favorables à la reconduction de la libre circulation des personnes et son extension à la Bulgarie et à la Roumanie, le résultat du referendum du 8 février der- nier estsansappel.Si lʼissueduscrutinsembleassez logique,cʼest surtout son ampleur qui surprend. La conjoncture difficile, les réti- cences suscitéesàlʼégarddesdeuxnouveauxmembresdelʼUnion européenne laissaient supposer un vote plus serré. Lʼenjeu de ce référendumétait donc suivi de très près par Berne et Bruxelles. Le rejetde la librecirculationauraiteupourconséquencesderemettre encause les6autresaccordsfacilitant leséchangescommerciaux entre la Confédération et les membres de lʼU.E. La participation a atteint 50,9%.Au final, un peu plus de 1,51 million de citoyens ont suivi le Conseil fédéral, lʼéconomie et la majorité des partis. Les opposants, U.D.C. en tête, ont obtenu environ 1,02 million de suf- frages. 22 cantons sur 26 ont dit “oui”. Comme on pouvait sʼen douter, les cantons de la Suisse roman- de se sont largement mobilisés sur cette question du libre accès des citoyens européens au marché du travail helvé- tique. La palme revient aux Vaudois avec 70,2 % dʼavis posi- tifs. Neuchâtel occupe la seconde place (69,4 %). Suivent le Jura (66,9 %) et Bâle-Ville (66,8 %). La poursuite de la libre circulation trouve également grâce aux yeux des Fribourgeois (64,5 %), des Bernois (62,9 %) et des Genevois (62,4%). Plu- sieurs cantons qui avaient refusé la précédente ouverture à lʼEst en 2005 ont changé dʼopinion. Il sʼagit de Nidwald, Uri et Obwald. Les quatre cantons qui ont dit “non” sont Tessin (65,8 %), Schwyz (56,6 %), Appenzell Rhodes-Intérieures (53,4 %) et Glaris (51 %). Refus sans grande surprise dans ces cantons qui se sont toujours positionnés contre tous les scrutins européens. La majorité des partis helvétiques et les milieux économiques, largement favorables à la reconduction des accords, se sont bien sûr félicités de cette victoire. Le peuple suisse nʼa pas sombré dans la peur du moment. Ce vote constitue indénia- blement un coup dur pour lʼUnion démocratique du centre (U.D.C., droite populiste) qui a milité activement contre la pour- suite et lʼextension des échanges avec Bruxelles. Les Suisses disent “oui” à la voie bilatérale Le Tour de France pourrait retarder le chantier Aldi

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Union sacrée Aurons-nous droit tous lesmois à la répon- se du berger de gauche à la bergère de droite ? En cette période de crise qui tous les jours prend un aspect plus drama- tique (voir les chiffres du chômage dans le Haut-Doubs), notre ministre régional Alain Joyandet a décidé de prendre le taureau par les cornes. À son initiative, tous les mois, il réunit en Franche-Com- té un “groupe dʼintervention permanent”, nom de guerre pour situation dʼurgence. Lʼidée du secrétaire dʼÉtat est dʼaccélérer les procédures dʼintervention dans plu- sieurs domaines : soutien aux entreprises via un nouveau fonds régional abondé par les partenaires publics et privé, créa- tion dʼun guichet unique pour toute entre- prise en difficulté, accélération de cer- tains chantiers dʼinfrastructures… Loin de sa mission officielle tournée vers la coopération et la francophonie, il estime avant tout que son “boulot deministre est d’être sur le terrain.” Soit. La gauche régio- nale, goguenarde, nʼa pas manqué de réagir lors dʼune “contre conférence de presse” improvisée, à lʼimmixtion du secré- taire dʼÉtat dans les affaires régionales. Lesélusdegauchenevoientdans lʼinitiative duministre vésulien quʼune opération de communication destinée à asseoir, à inter- valles mensuels, sa stature de candidat aux élections régionales de 2010. Selon eux, M. Joyandet ne fait que “réinventer l’eau chaude” avec des propositions “qui existent déjà.” Que proposent-ils de plus en ces temps difficiles ces élus de lamajo- rité régionale ? Rien du tout, si ce nʼest quʼutiliser à bon escient des dispositifs existants mais dont la complexité rebute plus dʼun chef dʼentreprise étranglé par les soucis du quotidien. Si lʼinitiative dʼAlain Joyandet a évidemment tous les atours dʼunepré-campagneélectoraleenFranche- Comté, personne nʼest dupe, elle a au moins le mérite de tenter de mettre tous les acteurs de lʼéconomie régionale autour dʼune même table, chose rare, et de fai- re tomber ainsi les cloisons rigides qui séparent tous les services administratifs et para-publics plus ou moins liés à lʼéconomie. En ces temps de crise, la réaction outrée de la majorité régionale qui tente de se faire une place à côté dʼun secrétaire dʼÉtat doué pour la communi- cation, nʼest pas la bonne. De ce théâtre, la classe politique tout entière nʼen sort pas grandie. Et pendant que tous les jours, des chômeurs nouveaux viennent gon- fler les statistiques de lʼemploi, lʼunion sacrée gauche-droite devrait être le mot dʼordre absolu pour sortir la Franche- Comté, région la plus touchée de Fran- ce, du marasme actuel. Jean-François Hauser Éditorial

Enquête nosocomiale :

l’hôpital se défend

Lʼ hôpital de Pontarlier sur la liste noi- re des établissements de soins qui seraient à éviter, selon lʼhebdomadaire LʼExpress. Il nʼen a pas fallu plus pour fai- re bondir la direction de lʼhôpital de Pon- tarlier à la parution du magazine. Pour ten- ter de contrecarrer lʼeffet désastreux dʼun tel classement, lʼétablissement pontissa- lien qui figure dans cette liste noire tente de rectifier le tir. Selon la direction, ce mau-

vais classement est dû non pas aux résul- tats catastrophiques en matière dʼinfections nosocomiales mais au fait quʼen 2007, le centre hospitalier nʼa pas “procédé à l’enquête sur les infections en site opératoire. S’il est vrai que nous avons commis cette erreur de réalisation et de transmission de données, un tel procédé laisse croire que l’hôpital de Pon- tarlier serait dangereux pour les patients” se défend la direction qui précise immédiatement que “le score I.C.A.L.I.N., qui mesure lʼorganisation, les moyens et les actions de prévention contre de telles infections, classe en A lʼhôpital de Pontarlier”, cʼest-à-dire la note optimale. Alors quels sont les vrais chiffres des infec- tions nosocomiales à Pontarlier ? En 2005, sur 92 interventions surveillées, aucune infec- tion nʼa été déplorée. En 2006, sur 116 inter- ventions chirurgicales surveillées, 1 infection a été enregistrée, comme en 2008, sur les 219 opérations surveillées. Lʼhôpital de Pon- tarlier se félicite que ces chiffres soient “lar- gement en dessous des moyennes natio- nales.” créationd’untroisièmeservi- ce comportant 15 lits d’hospitalisation de courte durée.Cetteextensionestdes- tinée notamment à mieux répondre à l’accueil des urgences. “Onvadévelopper despartenariatsaveccepôle etceluidelagériatrie.” Autrepriorité,lacréationd’une MaisonRelaisde12apparte- mentsàPontarlier.Ceprojet s’appuiesurunestructurepor- teuse,àsavoirl’association “LesInvitésaufes- tin”.Leprogram- me d’actions ne s’arrête pas là.Il estenvisagéàplus longtermedecréer deuxCentresMédi- Beaucoup de projets mais pas assez de psychiatres P SYCHIATRIE Extension de 15 lits Leterritoiredesantésouffred’unmanquede structures susceptibles de répondre à l’augmentationdel’activité.Àcetteinsuffisan- ce,s’ajouteungrosproblèmederecrutement. Le nombre de psychiatres est passé de 6 à 2. E ntroisans,lenombrede psychiatresestpasséde 6à2auGrandVallier. Unseuldépartenretraitesur les4.Ilya,commequidirait, unmalaise.Petitpôledansune petite ville, la conjonction explique cette désaffection. “Lesastreintessontforcément plusnombreusesetlecandi- datdoitêtreprêtàuneactivi- tédiversifiée” ,expliqueCathe- rine Daillet-Martin,l’un de deuxmédecins-chefsdupôle oùexerceaussiun généraliste. Ouvert depuis 15et20litset8placesenhos- pitalisationdejour. “Onade plusenplusdedemandes,d’où lanécessitéderenforcercette capacitéd’accueil” ,justifieRéja- neSimon,cadresupérieurde santé.Cetteaugmentationde l’offrevasedéclinersousplu- sieursformes.Parledévelop- pementdel’hospitalisationà domicileenvued’éviteroude réduire le temps d’hospitalisationenétablisse- ment.Parl’agrandissementen 2010duGrandVallieravecla 1998,leGrandVal- lierabritedeuxser- vices d’hospitalisationde co-Psychiatriques(C.M.P.)sur lescantonsdeMoutheetLevier quiviendraientcompléterceux dePontarlieretMorteau. “On étaitencore6àl’époqueoùces projetsontétédéfinis.Ilsres- tenttoujoursd’actualitémais lamiseenchantierdecertains est forcément tributaire du recrutementdepsychiatres.On aimerait,parexemple,remettre enfonctionl’hôpitaldejourde Morteauquiestensommeil fautedepraticienspours’en occuper.”

14 LE DOSSIER

L’opération vitale : maintenir toutes les spécialités C HIRURGIE 13 chirurgiens

plaindre jusqu’à présent de l’évolutiondesonactivitéchi- rurgicale.L’hôpitalad’ailleurs réaliséunboncoupenrecru- tantilya5anslaplupartdes praticiensquiexerçaientàla clinique. “Onestvenunonpas parintérêtpersonnelmaisplu- tôtdansl’idéederesterfidèle, derendreserviceauxgensd’ici” , justifieLaurentGuerderqui faisaitpartieduvoyagecom- meBernardBou.Cerenforta incontestablement“boosté”la dynamiquedupôlechirurgie. Lequelestplutôtbienpourvu enhospitalisation. “Onmanque justedechambresparticulières. L’hôpitalvaremédieraupro- blèmed’icideuxoutroisans.” Leplateautechniqueestlui aussiàlahauteur.13chirur- giensutilisentaujourd’huiles 5blocs.Enjuin,deuxnouvelles sallesd’opérationvontouvrir. Dequoimieuxrégulerl’activité. “Onseraittroisdanschaque spécialitéqueceneseraitpas duluxe.Carilyalepotentiel.” L’unetl’autreensontconvain- cuspourlepratiquerauquo- tidien.Ilsopèrentdespatients quihabitentbienau-delàdu territoiredesanté. “Pontarlier peutsemusclerdansl’avenir, c’estcertain.Legranddéfisera peut-être de recruter et de conserverdeschirurgienscom- pétentsenleuroffrantdebonnes conditionsdetravail.Etsil’on veutmaintenirdespraticiens surPontarlier,ilfautconser- vertouteslesspécialités.C’est vital” ,estimeLaurentGuer- der.EtBernardBoudeconclu- re: “L’évolution de l’hôpital dépendraaussidecequeles Pontissaliensvoudrontbienen faire.” Unpeucommecesépi- ceriesdevillagequ’ons’étonne devoirdisparaîtremaisqu’on n’utilisequ’encasdedépan- nage.

L’activité chirurgicale se porte plutôt bien. Elle peut encore pro- gressersousréservedemaintenirunpôleattractifetcompétent.

trèscompliquéeàmettreenpla- ceàl’échelledesC.H.quisont déjàconfrontésaumanquede

A veclepôlemère-enfant, la chirurgie est le deuxième pôle sans tête.LaurentGuerder, l’urologue,apréférésedémettre decettefonctiondanslaquel- leilnesereconnaissaitpas. “D’unepart,lesrèglesdecette nouvelleorganisationengagée depuistroisanssontencoretrès flouesetmaldéfinies,jepréfé- rerais attendre les décrets d’application.D’autrepart,je suisd’abordchirurgienetça m’étaittrèsdifficiled’assumer

leschargesderesponsablede pôle.” Lui,commesonconfrè- reBernardBou,spécialiséen

praticiens.C’estplus facileàréaliserdans unC.H.U.” Seloneux, l’activitédoitpréva- loirsurlagestiondes pôles. “Etl’activité,c’est d’aborddesmédecins compétents.Uneobli- gation, si l’on veut affronterla“concur-

chirurgieviscérale,ne nient pourtant pas l’intérêtd’unrappro- chement direction- médical. “Leboncôté delaréforme,c’estce décloisonnement” admetBernardBou. Ilssontplussceptiques sur le principe

En juin, deux nouvelles salles d’opération.

rence” ,poursuitledocteurBou. Pontarlier n’a pas trop à se

d’autonomiedespôlesmédi- caux. “Cetteorganisationest

Maurice CHARBERET • Jean-Pierre BAVEREL P ONTARLIER

BernardBouetLaurentGuerderestimentquel’avenirdel’hôpitalréside danssacapacitéàdévelopperencorel’activité.

P ÔLE MÉDICO - TECHNIQUE

De l’hygiène aux appareils les plus perfectionnés

La transversalité au service des patients Le pôle médico-technique réunit les prestataires de ser- vicesàl’intérieurdel’hôpital.Diversifiédanssescompo- santes, il est aussi varié dans ses missions et ses projets.

restructurationprogramméàpluslong terme.AuserviceImageriemédicale,la radiologievasemettreauP.A.C.S.Avec cesystèmedetransportetdestockage d’images,onentreradansl’èredelaradio- logiesansfilm.Autregrosinvestissement àvenir,l’acquisitiond’unnouvelappa- reil I.R.M. (Imagerie par Résonance Magnétique)dernièregénération.Lelabo- ratoired’analysesdirigéparMartineBon- nin,égalementchefdupôlemédico-tech- nique,s’impliquedanslecasse-têtede l’identito-vigilancequipermettradesai- siruneidentitéuniqueparpatient. “Cela peutsembleranodinmaisc’estbeaucoup pluscomplexequ’onnel’imagine.Lafor- malisationd’unesaisieidentiquefavori- sera le croisement du dossier patient unique” ,confieMartineBonninquicogi- tesurceprojetd’identitéavecd’autres collèguesauseind’ungroupedetravail régional. Muriel PELISSIER SAINT-CLAUDE

Gérard BAUMANN ARBOIS

desmalades.L’équiped’hygièneinter- vientàPontarlieretdanslesmaisonsde retraiteetleshôpitauxlocauxdeLevier, Mouthe,Morteau,Nozeroy.Seulservice quin’apasencorebénéficiéd’uneréno- vation, la pharmacie de

O bligationréglementaireimposéeà tousleshôpitaux,lamiseenpla- cedespôlesestloind’êtreéviden- te et d’autant plus quand il s’agit de regrouper le laboratoire d’analyses,

l’imageriemédicale,laphar- macie.Cepôlemédico-tech- nique sera probablement amenéàdisparaîtreaupro- fitd’uneautreredistribu- tion. Mobilisant54,5équivalents

l’hôpitalsemodernisenéan- moinsdanssonfonctionne- ment.C’estellequigèrepar exemplel’unitédeproduc- tion des traitements anti- cancéreuxinstalléeauser-

L’informatisation du circuit du médicament.

L’établissementduGrandVallierserévèle pluschaleureuxqu’iln’yparaît.Onytrouvemême unpetitsalondecoiffureprésentéparRéjaneSimon àdroiteencompagniedeMaryline,aide-soignante etcoiffeuseaubesoin.

vicedechimiothérapie. L’informatisationducircuitdumédica- mentfigureaumenudesactionspriori- tairesenattendantlegrandchantierde

L e permis de construire est piqué sur le terrain en bordure de la R.N. 57, à la Cluse-et-Mijoux. Cʼest ici, aux portes de Pon- tarlier, sur du foncier qui appartenait à lʼentreprise Cofreco toute proche, que le discounter Aldi prévoit dʼimplanter un bâtiment de 700 m 2 dont 300 m 2 de sur- face commerciale réservée au public. En revanche, la date de début des travaux nʼest pas enco- re arrêtée. Les porteurs du projet souhaiteraient quʼils démarrent le plus vite pos- sible. Mais il nʼest pas impos- sible que le passage du Tour de France le 19 juillet sur la commune retarde le chantier. Sa proximité avec la route nationale pourrait nuire en effet aux conditions de cour- se. Le dossier est donc à lʼétude. Toujours est-il que si les travaux sont décalés après lʼépreuve cycliste, cela retar- dera lʼouverture de ce nou- veau magasin à 2010. Avec ce permis de construi-

tempsplein,ilcomprendégalementles servicesbiomédicaletd’hygiène.Lepre- miers’occupedumatérieltechniqueuti- lisédanslediagnosticetletraitement

re, le dossier Aldi entre enfin dans sa phase opérationnel- le après plus de deux ans de débat administratif. Jusquʼà présent, le projet du discounter était refusé, car il nʼavait pas lʼautorisation de construire un “tourne à gauche” sur la R.N. 57. Finalement, ce point dʼachoppement a été levé. Une convention a été signée avec la Direction des routes pour que cet aménagement puisse se faire.

LE DOSSIER

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L’étau se resserre sur Cofreco P ONTARLIER Licenciementsprobables Placéenredressementjudiciaire,lefabricantdeportailsetdecof- fragespontissalienestcontraintdeseséparerd’unepartiedeson personnelpourfairefaceàlacrise.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

GAN ASSURANCES et la TRANSJURASSIENNE 2009 ont fait un heureux.

D ansuncontexteéconomique différent,ilestprobableque l’entrepriseCofrecoaurait échappéàlaprocédurede redressementjudiciaireàlaquelle ellefaitfacedepuislemoisde novembre.Lasociétépontissalienne innovedepuisdeuxansdanssesdeux métiers.Ellevientderenouvelertou- tesagammedeportailsàdestina- tiondesparticuliers.Spécialiséeaus-

coffragespourpiscine. “Cenouvel outildoitnouspermettredetirernotre épingledujeu.Ilyadeuxanslorsque nousavonsprésentéceproduit,27 paysétrangerssesontmontrésinté- ressésparleconcept.C’estlapreuve quenotresystèmeestinnovant.Ce quinousfaitdéfautaujourd’hui,c’est uneforcecommercialeàl’exportpour transformerl’essai.” Jusque-là,l’export n’ajamaisfaitpartiedelastratégie

subitdepleinfouetlacrise” observe FrançoisLaurence.Cesursautest lié,selonlui,àlavolontédesinves- tisseursdeterminerlesprogrammes immobiliersqu’ilsontlancés.Mais aprèscela,lechefd’entrepriseestde ceuxquisepréparentàdeslende- mainsdifficilesdèslarentrée.Glo- balement,levolumed’activitéde Cofrecochutedefaçonconstante, malgréuncoûtdesmatièrespre- mièresquiatendanceàbaisser,ce quijoueensafaveur(entrejuilletet novembre, le prix de la tonne d’aluminiumachutéde43%). “Cequi estunefoisdeplusparadoxal,c’est qu’ilyadeuxans,j’airefusédescom- mandescarjenetrouvaispasdemain- d’œuvre.Nousavonsmené,depuis, desactionsdeformationavecle G.R.E.T.A.Maintenantqueduper- sonnelestformé,notrechiffred’affaires reculeetnoussommesenredresse- mentjudiciaire.” Cofrecoasixmoispourremettreses comptesàflotsetretrouverleryth- medelacroissance.Pourpasserle cap,lefabricantdecoffragedevra “réduirelavoilure” enseséparant d’unepartiedesonpersonnel.Pour générerdesliquidités,ilestenpas- sedevendreleterrainquijouxtela sociétéetsurlequelun discounter

sidanslafabricationde coffragespourlebâtiment, elleabrevetéunnouveau systèmepourlaconstruc- tiondepiscines. Maispourl’instant,cesinno- vationsn’ontpaseul’effet escomptésurl’activitéde l’entreprise.Lerenverse-

deCofrecoquiregardesur- toutsurlemarchéfrançais. Sonpositionnementactuel laplacedanslesmêmesdif- ficultésquelamajoritédes entreprisesquitravaillent danslebâtiment.Toutespor- tentlesmêmessymptômes delacriseéconomique:car-

“Moins grave qu’en 1995.”

mentbrutaldelaconjoncturefreine cesproduitsdansleurélancommer- cialsurdesmarchésoùlesinvestis- sementssontenberne.Lefruitde l’inventivitédeCofrecotombeaumau- vaismoment. “Cen’estqu’unehis- toiredecalendrier” regretteFrançois Laurence,présidentdelasociétéqui emploie63personnessurlesitede Pontarlieret30dansuneunitéde productionenBourgogne. Le responsable a un regain d’optimismeencequiconcerneles

netdecommandesvideoupresque, lisibilitéàtrèscourttermeetune pertedeconfiancedesinvestisseurs quiattendentdevoircommentles chosesévoluentavantdemobiliser descapitaux. Çafiniparcoincer. “Paradoxalement, l’annéedernièreàl’automne,alors qu’onneparlaitpasencoredecrise dubâtiment,nousaffichionsunrecul duchiffred’affairesdel’ordrede30%. Cetteannée,àlamêmeépoqueilfait unbonddeplus5%alorsquel’on

Cofrecovaseséparerd’unep

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

alimentaireprojettedes’implanter. L’entreprisepontissaliennetraverse unenouvelleépreuvealorsqu’elle esttoutjustesortiedesaprocédure deredressementjudiciairede1995. Lasituationd’aujourd’huiestincom- parableàlaprécédente. “Surlepapier, c’estmoinsgravequ’en1995lorsque nousétionsmono-produit.Toutétait fabriquéenbois.Désormais,lebois nereprésenteplusque9%denotre

chif tou

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Mr BONNET de JOUGNE a gagné par tirage au sort une paire de ski avec fixations en tournant la ROUE DE LA CHANCE sur le stand GAN lors de la Transjurassienne . La remise officielle a eu lieu a l'agence GAN de PONTARLIER lors d'un sympathique apéritif.

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mars 2009 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne,Yann Chabod, Martine Cordier-Temple, Olympic Mont d’Or, Ville de Pontarlier.

Lelundide10hà12hetde14hà19h,dumardiausamedide9hà12 Ouvertlesdimanches14et21décembre2008de14hà1 81 rue de Vesoul • Besançon •0

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