La Presse Bisontine 98 - Avril 2009

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 98 - Avril 2009

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VIE SPORTIVE En attendant le Tour Tour de France, un treize porte-bonheur Besançon est déjà en selle pour le 18 juillet, date d’arrivée du Tour de France. Contrairement à 1996 où l’impact médiatique avait été manqué, la ville a étudié les 13 derniers kilomètres du parcours, allant de la rue de Belfort jusqu’à l’arrivée à Micropolis.

En 2004, Lance Armstrong scellait à

Besançon sa victoire pour un 6 ème Tour de France. Il sera sans doute là cette année encore…

R odé, Besançon commence à l’être. Pour la 17 ème fois de son histoire, la capita- le comtoise accueillera leTour de France le samedi 18 juillet, cinq ans après l’exceptionnelle jour- née du 24 juillet 2004 symboli- sée par le contre-la-montre. La municipalité espère une retom- bée aussi importante en nombre de visiteurs et médiatiquement lors de cette étape reliant Col- mar à Besançon (199 km). Histoire de placer la citéVauban sous son plus beau jour, chaque détail a été étudié. Il a d’abord fallu éviter un passage par le tun-

nel sous la Citadelle. “À quelques kilomètres de l’arrivée, on ne pou- vait pas se permettre de couper les liaisons télévisuelles” , résu- me Roland Billot, directeur des sports à la ville de Besançon. Et contrairement à 1996, le peloton

l’agglomération. Après Colmar puis un cours passage par leTer- ritoire de Belfort, les coureurs rejoindront Pont-de-Roide, Cler- val avant de basculer à Baume- les-Dames pour rejoindre la rou- te nationale.Une fois sur celle-ci, le guidon des cyclistes sera bra- qué endirectiondeBesançonavec un passage à Novillars avant l’entrée en ville.Au rond-point de Chalezeule, LanceArmstrong et consorts emprunteront la rue de Belfort. “On peut s’attendre à une arrivée enpeloton” résume ledirec- teur des sports. En bas de la rue de Belfort, le peloton remontera

sous la gare Viotte, rejoindra la place Leclerc, l’avenue Siffert, la rue Antide Janvier à contresens (entre le C.R.O.U.S. et la caserne des pompiers). Les cyclistes vireront à gauche pour traverser le Doubs via le pont Canot,emprunteront la rue Charles Nodier, la route de Lyon pour arriver au rond-point de Beure. L’arrivée sera alors toute proche. En tournant à droite, les adeptesde lapetite reine se retrou- veront sur le boulevard pour une

arrivée jugée àMicropolis. “On a choisi ce tracé pour donner l’image la plus sympathique possible” résume Roland Billot. La raison est également finan- cière. En bénéficiant des infra- structures de Micropolis : inuti- le d’en créer d’autres. Elles pourront accueillir la caravane du tour, les 135 semi-remorques, les 700 journalistes…et le public. - Colmar-Besançon (199 km), samedi 18 juillet : Colmar, Jon- cherey (90), Pont-de-Roide, Cler- val, Baume-les-Dames, Novil- lars, entrée dans Besançon via la rue de Belfort, gareViotte, pla- ce Leclerc, avenue Siffert, rue Antide Janvier, pont Canot, rue Charles Nodier, route de Lyon, rond-point de Beure, arrivée à Micropolis Besançon. - Budget : il est établi à 490 000 euros : 152 500 euros

pour l’organisation générale, 160 500 euros pour le parcours, la sécurité et le transport, 76 000 euros pour la communi- cation, 79 400 pour les relations publiques et 21 600 euros pour les animations. - Autres animations : l’opération cycloparc proposée aux plus jeunes et aux scolaires le 5 et 6 juin, place de la Révo- lution, “pour une fête du vélo” , le vendredi 17 juillet, “Nocturne des deux ponts” organisée par l’Amicale cycliste bisontine avec des animations populaires et fes- tives et enfin le 13 septembre, la dernière étape du Tour de l’Avenir (Tour de France des jeunes coureurs) jugée à Témis Besançon.22 novembre :manche du championnat de France de cyclo-cross. E.Ch.

n’empruntera pas les quais. “Avec les arbres, il n’y avait pas eu de plans en hélicoptère.” Bref, cette étape reliant l’Alsace à la Franche-Com- té devrait offrir un bon coup de pub à

Le budget est établi à 490 000 euros.

HÉBERGEMENT Fin des travaux en avril Le C.I.S. de Besançon, étape éthique Le Centre International de Séjour de Besançon termine sa cure de rajeunissement. 2,6 millions d’euros ont été investis dans ce lieu d’hébergement membre du réseau “Éthic Étapes”.

Un tour de France contre-productif ? Aux dépens des courses régionales A près lʼannulation du Tour de Franche-Comté dont le départ devait être donné début mai - faute notamment de moyens financiers, dʼautres épreuves régionales de cyclisme pourraient passer de vie à trépas cette saison. Cʼest le cas de la Ronde de Haute-Sâone, qui ne parvient pas à boucler son budget alors que le départ est fixé au 25 avril. Le Tour de France est-il contre-productif pour les coureurs régio- naux qui voient diminuer à vue dʼœil le nombre de courses ? Pas vraiment puisque la ville de Besançon organise une véritable fête du vélo en marge de la Petite reine (lire par ailleurs). Toujours est-il que la Grande boucle aspire de nombreux crédits dʼordinaire alloués aux petites épreuves. Entre une immense manifestation à rayonnement mondial contre une multitude à rayonnement régional… le choix semble fait.

Sandrine Sigonney,

directrice du C.I.S. : “Dans ce projet de rénovation, on a misé sur les espaces de convivialité.”

L e vieux foyer interna- tional, rebaptisé Centre International de Séjour, a fait peau neuve. Encore quelques coups de pinceaux et les dernières finitions et c’en sera enfin terminé, après plus de 20 mois de travaux. Le C.I.S. nouveau dispose désormais d’une partie héber- gement totalement rénovée et désormais digne de rece- voir, dans les normes du confort moderne, les 20 000 personnes qui y séjournent tous les ans. La ville de Besançon avec l’aide de ses partenaires ins- titutionnels aura investi 2,6 millions d’euros dans ces travaux de réhabilitation. “Tout sera complètement ter-

miné en avril, se réjouit San- drine Sigonney, la directrice du centre. Les 55 chambres, soit 103 lits, auront été entiè- rement rénovées. Nous dis- posons désormais de toutes les gammes, de la chambre la plus économique, avec lava- bo, à la chambre “confort”, plus calme et plus spacieu- se.” La vocation première du C.I.S. est l’accueil de groupes et même si le bâtiment est accolé au pôle sportif des Montboucons, l’accueil de sportifs ne représente que 30 % du volume. “Les groupes représentent 70 % de notre clientèle. Et parmi les groupes, on compte un tiers de spor- tifs, un tiers de séjours sco-

et de salles destinées à la location pour les associations locales. Le budget annuel du C.I.S. avoisine le million d’euros, il emploie 16 per- sonnes. Le C.I.S. de Besançon adhè- re au réseau national “Éthic Étapes” qui compte une cin- quantaine de centres d’hébergement en France, regroupés sous la même ban- nière : la rencontre et l’échange comme principe d’action. “Le C.I.S., c’est un véritable état d’esprit” résu- me la directrice, visiblement soulagée après ces longs mois de chantier. Le C.I.S. peut désormais prendre un nou- veau départ. J.-F.H.

laires ou linguistiques et un tiers de séjours associatifs. Les séjours individuels concer- nent 30 % du total, ce sont par exemple des jeunes étu- diants en alternance qui vien- nent une semaine par mois. Mais nous sommes ouverts à tous, y compris l’été” détaille Sandrine Sigonney qui esti-

me que la richesse du centre est jus- tement de “faire cohabi- ter tous ces publics en harmonie.” Le C.I.S. dis- pose aussi d’une partie restauration

Le centre emploie 16 personnes.

Le C.I.S. est accolé au pôle sportif des Montboucons.

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