La Presse Bisontine 89 - Juin 2008

La Presse Bisontine n°89 - Juin 2008

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EN BREF

BESANÇON Une prise en charge globale et gratuite Les victimes ont la parole Créée en 1983 à Besançon, l’Association d’Aide aux Victimes d’Infractions a accueilli plus de 50 000 personnes en 25 ans d’existence sans jamais s’éloigner de son principe de base : accueillir, écouter et aider toute personne victime (de violences, d’agressions sexuelles, de la route ou d’un vol…).

Fermes fleuries La chambre d’agriculture du Doubs organise le concours des fermes fleuries, ouvert à trois catégories : fermes en activité, anciennes fermes aménagées par des agricul- teurs à la retraite et fruitières. Date limite d’inscription : le 15 juin. Rens. : Christian Kita au 03 81 65 52 52. Humour Mardi 27 mai à 20 h 30 au Grand Kursaal, “Élastic”, un one-man-show hilarant qui emporte le public dans une suite de numéros de numé- ros de cabaret visuels excen- triques. Renseignements au 03 85 41 50 04. Plic Ploc Le cirque Plume présente son dernier spectacle “Plic Ploc” à Salins-les-Bains du 13 au 22 juin. Depuis sa création en 2004 et après quatre ans de tournée,“Plic Ploc” a été joué 370 fois devant plus de 370 000 spectateurs. Rens. au 03 84 37 32 82. Gymnase À voir au Gymnase-I.U.F.M. du fort Griffon l’exposition “À visage découvert” jusqu’au 1 er juin.

L’A.A.V.I. au commissariat D epuis cette année, la per- manence spécifique mise en place en 2001 au com- missariat de Police est élar- gie. Elle est passée de 3 heures à 30 heures hebdo- madaires et ne se limite plus à la plainte mais concerne aus- si la main courante. “C’est un travail d’accueil et de préven- tion des situations des violences. Le but est d’intervenir avant que les faits ne s’aggravent” souligne Fathia Mʼrad.

E n 2007, l’A.A.V.I. a reçu 2 708 personnes, dans ses locaux de la rue Gambet- ta ou dans les permanences assu- rées dans les quartiers (Palen- te, Montrapon/Fontaine-Écu, Clairs-Soleils,Planoise et laGret- te). La victime est le plus sou- vent une femme, âgée de 30 et 45 ans, habitant la ville et les alentours et dont le revenu n’a rien de faramineux. Voilà pour le profil type qui se dégage des statistiques de l’année écoulée, “une année dans la continuité” pour FathiaM’rad, directrice his- torique de l’association. Dans son équipe, deux accueillantes, quatre juristes et un médecin

psychiatre (une demi-journée par semaine). “Nous exerçons un vrai métier socio-juridique. Au- delà du droit et du procès, nous sommes un lieud’écoute.Les pour- quoi moi, comment… sont des questions qui demandent à être entendues.” “On a de plus de plus de saisines directes de la justice” noteHubert Bonin,magistrat,président local et national puisqu’à la tête de l’InstitutNational d’Aide auxVic- times et de la Médiation (qui regroupe les 150 structures d’aide recensées enFrance). “Nullement sous l’autorité du procureur,nous sommes une association avec des règles de neutralité, gratuité et

Fathia M’rad, directrice de l’A.A.V.I., et Hubert Bonin, le président.

Exclusivement financée par des fonds publics (ministère de la Jus- tice, collectivités), la structure, bien qu’ayant largement fait ses preuves, n’en est pas moins fra- gile. “Onannonce un financement d’État réduit de moitié pour la politique de laville dans les dépar- tements. Rien n’est acquis dans notre façon d’opérer. Il faut une mobilisationpermanente des sala- riés et des élus” déplore Hubert Bonin,dénonçant aupassage une modification constante des dis- positifs et des sigles qui les accom- pagnent. Exit le C.V., contrat de ville, place au C.U.C.S., Contrat de cohésion sociale. A.B. Association d’Aides aux Victimes d’infractions 03 81 83 03 19 aavibesancon@wanadoo.fr

impartialité à respecter.Onappor- te cette part d’humanité dont les gens ont vraiment besoin” esti- me-t-il. En 2007,44,7%des victimes ont été orientées vers l’A.A.V.I.direc- tement par le parquet. C’est la médiation pénale sous mandat judiciaire (en hausse de 15%par rapport à 2006). Sur les 379 dos- siers transmis et 600 et 700 per- sonnes concernées,61,2%concer- nent uncontentieuxpénal-familial (violence, non-paiement de pen- sion alimentaire ou non présen- tation d’enfant) mais la média- tion pénale s’applique aussi aux atteintes aux personnes (23,2%) et auxatteintesauxbiens (15,6%). L’agressé comme l’agresseur sont pris en charge. “La rencontre des deux permet l’échange,pour trou- ver une solution,restaurer le dia- logue et le pérenniser” explique Fathia M’rad.

EAU

Huit emplois créés La Bisontine pétillante est en vente L’eau communale, gazéifiée par la société Rième à Besançon, est enfin disponible. Dans un premier temps, chez les restaurateurs de la ville et dans une grande surface bisontine, Hyperboissons. 100 000 bouteilles seront produites cette année.

IDEES CADEAUX IDEES CADEAUX IDEES CADEAUX

Fête des

Fête des

mères

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L e circuit est le même, sauf que les bou- teilles en verre évitent juste le chemin de la cuve à sucre. Au lieu de devenir de la limonade, spécialité de la maison Rième depuis 1921, la boisson qui sort des ateliers est de l’eau gazeuse. Et pas n’importe laquelle puisqu’elle est puisée dans le réseau communal. L’eau du robinet à Besançon est désormais unemarque déposée comme Badoit, Perrier ou San Pellegrino. À la seule diffé- rence que “l’objectif de la Bisontine, ce n’est pas de faire de l’argent, souligne le maire de Besançon. Mais montrer qu’à Besançon, on a une eau d’excellente qualité et bien moins chère que de l’eau minérale.” La ville de Besançon a cédé la mise en bou- teille de la Bisontine pétillante à la société Rième pour trois ans. L’objectif est de pro- duire 100 000 bouteilles cette année et si le concept marche, arriver éventuellement à terme, à une production de 500 000 bou- teilles par an. Sur chaque bouteille qui sort des ateliers de l’entreprise Rième, rue Ampè- re, 5 centimes sont reversés à la ville. La

bouteille est vendue 45 centimes aux gros- sistes - Métro pour les professionnels et Hyperboissons pour les particuliers -, libre ensuite aux distributeurs de fixer leurs tarifs. Le lancement de la Bisontine pétillante a permis de créer huit emplois : quatre à la société Rième et quatre autres au C.H.A.T., dont les travailleurs sont chargés de fixer les capsules aux bouteilles. Besançon est une des villes de France où les habitants consomment le plus l’eau du robi-

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net. Ils sont désormais 49 % àne boire que cette eau (contre 41 % en 2004) alors que la moyenne française n’est que de 25 %. L’arrivée de l’eau gazeuse devrait encore dyna- miser cette filière locale. À noter que cette année, le prix de l’eau du robinet baissera à Besançon grâce à une réor- ganisation efficace de ce ser- vice municipal. J.-F.H.

Le prix de l’eau du robinet va baisser.

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En une journée, 10 000 bouteilles sortent des ateliers de l’entreprise Rième.

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