La Presse Bisontine 87 - Avril 2008
Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon
N° 87
Avril 2008
2 €
Le troisième mercredi du mois
Gazon maudit autour de Roche-lez-Beaupré Une plainte est parvenue à l’entreprise Compo de Roche- lez-Beaupré, spécialisée dans la fabrication de terreau. Le trai- tement des déchets verts du Sybert pose problème. p. 36 Besançon : la nouvelle équipe est en marche Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans. PRIX GAGNANTS ESPACE VALENTIN - BESANÇON Qui sont les nouvelles figures de proue de la municipalité Fous- seret ? La nouvelle équipe est en ordre de marche. À côté de la garde rapprochée du maire point la nouvelle génération. L’événement p. 6 et 7 La 1 ère crèche privée de Besançon Sur Témis, le tout premier exemple d’un concept nouveau est sur le point de démarrer : une crèche privée inter-entreprises. Lancée par le groupe local Del- fingen, elle ouvrira ses portes l’an prochain pour 60 bambins. p. 41
Un salon de la construction BIO en avril à Besançon
Le cahier spécial “habitat” en p. 21 à 35 Après les municipales et les cantonales Qui sont les nouveaux leaders politiques du Grand Besançon Lire le dossier en p. 14 à 20 Les nouvelles tendances dans le Grand Besançon : matériaux écologiques, bioclimatique, basse consommation… CONSTRUCTION : L’HABITAT SE MET AU VERT
Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Bisontine n° 87 - Avril 2008
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Sanction Quʼest-ce qui rapproche le député U.M.P. bisontin Jacques Grosperrin du maire sortant de Saône, Bernard Guyon, clai- rement ancré à gauche ? À première vue, rien. Lʼun était jusquʼau 16 mars un maire rural, lʼautre un parlementaire et de surcroît, aux modes de pensée appa- remment antagonistes. Sauf que. Tous les deux, évincés de leur siège par le couperet démocratique, ont été les vic- times dʼun vote sanction. Ces deux exemples ne sont pas les seuls, dans le Grand Besançon ni dans le reste de la région. Le député Grosperrin a claire- ment subi lʼire des électeurs contre lʼimage véhiculée par le gouvernement quʼil repré- sente. Le vote des Bisontins du canton Est est clairement politique. Ce qui nʼest pas du tout le cas à Saône, où loin des débats partisans entre grands partis poli- tiques, les Saônois ont sanctionné leur maire, fusible tout trouvé par des habi- tants qui se sont opposés à la façon dont il avait géré des dossiers récents. Le cas Guyon nʼest pas isolé, loin de là. Jean- Marie Delachaux à Châtillon-le-Duc, Roland Bardey à Roche-lez-Beaupré - qui subit la double peine des municipales et dʼun vote sanction politique aux can- tonales -, Jacques Maillot à Thise, Mar- cel Felt aux cantonales dʼAudeux… De nombreux autres maires sortants sont réélus de justesse, échappant de peu aux fourches caudines de la cruelle loi du panachage. Versatiles, les électeurs ont souvent porté à la tête des com- munes de la périphérie bisontine dʼillustres inconnus. Ou du moins des personnes qui nʼavaient encore jamais fait parler dʼelles. Pas plus en mal quʼen bien. Ils ont sanctionné les bilans préférant se remettre à lʼinconnue dʼun “programme”. Cette élection 2008 dénote une nouvel- le façon pour les électeurs dʼappréhender la politique locale qui considèrent les fau- teuils de leurs édiles comme un siège éjectable à merci. La respiration démo- cratique sʼen trouve certainement régé- néréemais cette inconstance de lʼélecteur se fait certainement au détriment de poli- tiques municipales de long terme. Res- te le cas Besançon où là, en revanche, on a voulu privilégier la stabilité à toute velléité de changement. Seulement, les électeurs, lucides, ont traduit dans cet- te volonté de stabilité la marque dʼune confiance largement acquise à un mai- re qui a su, en sept ans, passer du sta- tut de novice à celui de bon père du peuple bisontin. Jean-François Hauser Éditorial
LITTÉRATURE JEUNESSE Au salon du livre de Paris Bon pied, bon œil, Georges Chauvet continue à 77 ans de raconter les aventures de son héroïne masquée Fantômette. Créée en 1961, elle a déjà connu 51 aventures et continue d’être un succès de librairie, de génération en génération. Georges Chauvet : “Fantômette est éternelle”
Georges Chauvet, le papa de
L a Presse Bisontine : Fantômette a été créée il y a plus de 45 ans et pourtant elle a toujours du succès auprès des enfants. ça vous étonne ? Georges Chauvet : Non. La série continue. Rabelais a écrit son œuvre il y a près de 500 ans et pour- tant on continue à le lire ! Sérieusement, je pen- se que Fantômette reste, parce que le personna- ge a plu aux lecteurs et maintenant, le livre se transmet avec les générations. Fantômette est éternelle ! L.P.B. : Elle reste moderne… G.C. : La série n’a pas vieilli, parce qu’elle évolue. J’ai fait prendre le Concorde à mon personnage cinq ans avant la mise en service réelle de l’avion. Et j’ai parlé de l’A 380 il y a cinq ans déjà dans un autre livre. Je décris un avion où il y aurait une piscine, un héliport. J’ai envoyé le livre au directeur des ventes d’Airbus. Il m’a répondu gen- timent en me disant qu’ils auraient du mal à mettre autant de choses dans un avion. J’essaye de me mettre en avance sur l’époque. Il y a une chose que je n’ai pas vu venir, ce sont les télé- phones portables. Mais je l’ai ajouté depuis. Main- tenant, Ficelle envoie des e-mails… Les person- nages par contre ne changent pas. L.P.B. : Comment avez-vous créé le personnage de Fantômet- te ? G.C. : Je voulais que ce soit rigolo, parce qu’à l’époque peu de choses comiques existaient. Je voulais aus- si que ce soit un personnage masqué, qui mène une
ses B.D. de Titeuf comment fonc- tionne la sexualité. Les choses ont changé et je trouve cela très bien. L.P.B. : Combien d’aventures existent ? G.C. : 51 livres ont été publiés par la maison d’édition et je dois avoir 5 ou 6 manuscrits dans mes tiroirs. Et je continue à en écrire. J’ai aussi un manuscrit où j’imagine Fantômette
Fantômette : “Tant qu’on me publiera, je ne m’arrêterai pas.”
adulte. C’est un livre de 250 pages, pour les lec- teurs adultes. Fantômette a 20 ans, elle travaille dans une banque et elle tombe amoureuse du fils du masque d’argent… Il n’a pas été publié. L.P.B. : Qu’est-ce qui fait une bonne histoire ? G.C. : Ce qui fait une bonne histoire, c’est une lutte entre les bons et les méchants et un enjeu. Ensui- te, tout s’enchaîne très facilement. Je ne m’inspire pas directement de l’actualité, mais Fantômette a déjà voyagé au Moyen-Orient, elle a aussi lutté pour l’environnement. L.P.B. : Sa dernière aventure ? G.C. : Je viens de transmettre un manuscrit qui s’intitule “Fantômette et lemagicien” il y a quelques semaines.
L.P.B. : Vous chassez sur les terres d’Harry Potter ? G.C. : J’ai essayé de le lire mais je me suis arrêté au bout de quelques pages. Je n’ai pas aimé. C’est trop facile, si Harry Potter a besoin de voler, il n’a qu’à prendre sa baguette magique et vole. Fan- tômette au moins, doit prendre un hélicoptère ou un avion. Elle doit réfléchir et être maline. Dans les livres, mais il faut que les choses restent logiques, même si cela n’empêche pas l’imagination et la fantaisie. L.P.B. : Jusqu’à quand comptez-vous écrire les aventures de votre héroïne ? G.C. : Tant qu’on me publiera, je ne m’arrêterai pas. n Propos recueillis par S.D.
double vie, un peu à la manière de Zorro.Mon inspiration, c’étaitArsè- ne Lupin. Je les ai tous lus et les relis régulièrement. Et puis pour moi, c’était important de montrer que les filles étaient aussi dégour- dies que les garçons et pouvaient piloter des hélicoptères. Voilà de quoi est née Fantômette. L.P.B. : Pourquoi avez-vous choisi la littéra- ture jeunesse ? G.C. : Parce que je suis resté dans ma tête un gamin de dix ans. Et les autres adultes ne savent pas écri- re pour les enfants, alors j’en ai pro- fité. J’ai commencé par les “4 as”, qui ont été publiés par Castermann, après que Hachette les ait refusés. Mais un seul album était publié chaque année, il me restait du temps et j’ai proposé le concept de Fantô- mette à Hachette. Cela a été accep- té. La seule limite que l’onm’a don- née, c’était de ne pas avoir ni juron ni de sexualité. “Zut”, c’était déjà trop pour Fantômette. Comme “flû- te” faisait un peu comtesse de Ségur, Fantômette a adopté l’expression “mille pompons”. La censure a du bon et permet d’inventer des choses. Maintenant Zep peut expliquer dans
Rendez-Vous
“Mon inspiration, c’était
Les
du Casino Barrière de Besançon
Arsène Lupin.”
Be Cool, Be Disco *
21, 22 et 23 mars Graffiti en concert live Bar du Casino à partir de 23 h
28 et 29 mars Soirée Spéciale “DISCO” avec Ultravox - Quiz musicaux, blind test, cadeaux à gagner (places ciné pour le film “Disco”...) Bar du Casino à partir de 23 h
Fin mars début avril Ouverture du Texas Hold’em Poker
4 et 5 avril “Soul System” en concert live Bar du Casino à partir de 23 h
Un auteur prolixe Dans le monde de la littérature jeunesse, Georges Chauvet est un personnage. À 77 ans, lʼécrivain a déjà écrit près dʼune centaine dʼouvrages pour les enfants. À côté de Fantômette, il a également créé les “4 as”, les “3D” ou Béatrice. Des séries qui nʼatteindront jamais le succès de son héroïne de la bibliothèque rose créée en 1961. Dans les années quatre-vingt, le filon Fantômette sʼépuise et aucu- ne nouvelle aventure nʼest publiée entre 1987 à 2006. Fantômette a été en même temps déclinée en dessin animé, en bande dessinée et en une série pour la télévision.
est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”- 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
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jeudi 24 avril Finale Election “Chica Soleil y Fiesta” Bar du Casino à 21 h - Sur invitation uniquement
Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Aline Bilinski, Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Laura Franco, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04
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Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mars 2008 Commission paritaire : 1102I80130
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RETOUR SUR INFO
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L’actualité bouge, es dossiers évoluent.
Lʼ union sacrée qui avait prévalu à la sauve- garde du plus gros abattoir franc-comtois semble porter ses fruits. Pour preuve, la convention de partenariat signée le 10 mars à la chambre dʼagriculture. Une convention initiée sur propositiondelaSociétéVitréennedʼAbattageJean Rozé (S.V.A.), filiale du groupement des Mous- quetaires, lʼun des principaux clients de lʼabattoir bisontin géré aujourdʼhui par la Société Bisontine dʼAbattage (S.B.A.). Les contraintes pesant sur le transport des animaux vivants et dʼune manière générale lʼaccroissement du coût des transports inci- tent de plus en plus les gros opérateurs à abattre “sur place” les bêtes dont la viande sera distribuée localement. Il y a donc rap- prochement entre zones dʼélevage, lieu dʼabattage et aire de distribution. La viande auparavant sur les sites de Liffré et Vitré. Le développement des activités du site bisontin sʼinscrit dans le cadre de programmes de productions sous certificat de conformité pro- duit (C.C.P.) pilotés par la S.V.A., à savoir le bœuf de nos régions et lʼagneau de nos régions. Dans un premier temps, Franche- Comté Élevage fournira à la S.V.A. 30 vaches de réformepar semaine. De son côté, Franche- Comté Animaux fournira une centaine dʼagneaux par semaine. La convention pré- voit également lʼabattage éventuel de veaux provenant de lʼEst de la France à lʼoccasion dʼopérations promotionnelles sur ce type dʼanimal. La négociation du prix des animaux abattus par la S.B.A. pour le compte de la S.V.A. se fera comme actuellement entre Franche-Comté Élevage et la S.V.A. Reprise de l’abattoir : on consolide les fondations bovine montbéliarde permet de répondre de manière pertinente à certains segments de marchés. Préserver une certaine diversité géographique aux outils dʼabattage va également dans le sens dʼune sécurisation des approvisionne- ments dans un contexte sanitaire plus que mouvant. Cette dynamique a ainsi favorisé lʼinstauration de relations commerciales durables entre la S.V.A. et le groupement coopératif Franche-Comté Élevage. Dʼoù lʼidée de renforcer ces collaborations, dʼy insuffler un nouvel élan à travers une conven- tion impliquant également la chambre dʼagriculture du Doubs et Franche-Comté Animaux. S.V.A. projette de recentrer sur Besançon lʼabattage de montbéliardes qui sʼeffectuait
La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Ports fluviaux : les travaux débutent
îlot Pasteur : fin du feuilleton judiciaire
A près dix ans de procédure judiciaire qui entravait lʼavancée du chantier, lʼopération îlot Pasteur est enfin débloquée. Les consorts Wajs- brot se sont résolus à abandon- ner toutes les actions judiciaires quʼils avaient engagées. En contrepartie, ils intègrent à hau- teur de 15 % la société qui com- mercialisera les surfaces dans le futur centre commercial où sʼinstallera notamment la FNAC. En septembre 1998, la ville de Besançon exerçait son droit de préemption sur les biens immo- biliers appartenant à la famille Weil, au bas de la Grande rue et aux abords de la rue Pasteur. Mais les consortsWajsbrot, acqué- reurs évincés par ce droit de pré- emption, avaient engagé un contentieux avec la ville. Le tri- bunal administratif de Besançon puis la cour administrative dʼappel de Nancy ont successivement prononcé lʼannulation de la déci- sion de préemption. En parallè- le, la ville et la S.E.D.D. (conces- sionnaire de lʼopération) ont élargi le périmètre de lʼopération, décla- ré dʼutilité publique, et obtenu une ordonnance dʼexpropriation qui leur assurait la propriété de tous les bines concernés. Mais
les frères Wajsbrot nʼen sont pas restés là. Ils ont fait valoir la nul- lité de la vente des biens acquis par la ville. En septembre 2006, la cour dʼappel de Besançon reconnaissait la qualité de pro- priétaire à la S.E.D.D. et le droit de poursuivre les travaux. De sur- croît, les consortsWajsbrot avaient attaqué toutes les délibérations de la ville relatives au dévelop- pement opérationnel du projet. Déboutés par le tribunal admi- nistratif de Nancy, ils attendaient que la cour dʼappel de Nancy se prononce. Le feuilleton judiciaire sʼarrêtera à ce énième rebondissement après lʼaccord trouvé entre les consorts Wajsbrot et la socié- té Ségécé-Klépierre le 8 février dernier. “ Les consorts Wajs- brot entrent à hauteur de 15 % dans la société de portage qui a compétence sur tous les locaux commerciaux. Cette convention, signée entre les Wajsbrot et Ségécé-Klépier- re, n’a aucun impact financier pour la ville. Et en contrepar- tie de leur entrée dans l’opération, ils abandonnent toutes leurs actions judiciaires” se félicite la ville de Besan- çon. Libérés de cette épée
de Damoclès judiciaire, les pro- moteurs du projet peuvent - enfin - avancer sereinement. Ce qui freine aujourdʼhui le pro- jet, ce sont les fouilles archéolo- giques et la pollution du site. “Nous avons obtenu l’engagement du préfet que ces fouilles qui com- mencent au printemps durent au maximum 500 jours. Quant à la
question de la pollution aux hydro- carbures, elle sera rapidement levée” rassure la ville. Après tous ces aléas, la livraison finale du projet îlot Pasteur - avec notamment la FNAC qui a confir- mé sa venue - est programmée à 2013. Lancé en 1998, le pro- jet mettra donc quinze ans pour aboutir.
L es travaux dʼaménagement des ports fluviaux de Besan- çon et Deluz débutent simul- tanément. Le chantier va durer un an. Le projet prévoit que les structures soient opérationnelles pour lʼété 2009, date à laquelle les premiers bateaux pourront accoster. À Besançon, lʼopération de construction du port se dérou- le sur une bande de 260 m de long comprise entre le pont fer- roviaire et le pont de Bregille. Une vingtaine de bateaux de plai- sance pourront stationner à cet endroit situé au pied de la futu- re cité des arts et de la culture. Ce port est complémentaire de la halte du moulin Saint-Paul qui se trouve en aval.
À Deluz, le futur port fera face à la halte municipale qui est à lʼentrée de la commune. Une trentaine de bateaux pourront sʼarrêter à ce port dont les tra- vaux de construction sont plus importants quʼà Besançon. Le montant global investi dans cette opération est de 3 millions dʼeuros. La communauté dʼagglomération du Grand Besan- çon qui porte le projet a le sou- tien financier du Conseil régio- nal, du Conseil général et de lʼÉtat à hauteur de 1,7 million dʼeuros. Après la véloroute, cʼest au tour du tourisme fluvial de prendre une nouvelle dimension au fil du Doubs.
A
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L’ÉVÉNEMENT
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LES FIGURES DE PROUE DE LA NOUVELLE ÉQUIPE FOUSSERET
On l’a dit et redit, - mais ça fait sans doute plaisir à certains de le répéter -, jamais aucun maire de Besançon n’avait réalisé un tel résultat au premier tour depuis plus de cinquante ans. Ni Jean Minjoz ni Robert Schwint n’avaient atteint ce score de près de 57 % des voix. L’opposition emmenée par Jean Rosselot a péniblement rassemblé le quart des Bisontins votants. Mais le l ea- der de l’U.M.P. conservera néanmoins huit élus au conseil. Avec les deux élus du MoDem, l’opposition municipale totalise donc dix noms. Avec 45 élus, Jean-Louis
POLITIQUE
Construction durable 56,76 %… et après ? Tout auréolé de son écrasante victoire au premier tour des municipales, Jean-Louis Fousseret a constitué son équipe. Avec une opposition étrillée et un MoDem trop esseulé pour peser, il a désormais quartier libre.
Fousseret a carte blanche. Il n’a pas le droit d’échouer.
L es larmes aux yeux, il savou- re. Avant de passer de ceindre l’écharpe républicaine de mai- re pour la seconde fois, ce vendre- di 14 mars en fin d’après-midi. La joie laisse place à l’émotion pour évoquer la mémoire de ses parents en préambule de son discours de nouveau maire. Présents en 1983 quand le jeune Jean-Louis Fousse- ret alors fringant trentenaire entre au conseil pour la première fois, en tant qu’adjoint, et en 2001 lorsque le dauphin de Robert Schwint accè- de aux manettes de la ville. C’est aussi en hommage pour eux qu’il veut faire du “goût des autres, de ce “sens de l’intérêt général” et de cet-
M. Fousseret. Nous assumerons donc, par souci de justice, par ambition pour la capitale régionale, nos pro- jets urbains et de construction durables à Besan- çon.” N’en déplaise à ceux qui s’opposent encore au nouveau plan local d’urbanisme. “Ce n’est pas en fai- sant la somme des micro-mécontente- ments que l’on construit un projet pour une ville” leur a répondu le maire. Puis un message aux élus. “Votre pré- sence dans cette sal- le du conseil muni- cipal est un honneur. N’en faites jamais une gloire” a-t-il pré- venu à l’adresse des
En passant de 17 à 21 adjoints, le nombre d’adjoints est au maximum autorisé par la loi à Besançon.
te “passion de Besan- çon” les leitmotivs de son deuxième man- dat. Puis il a délivré ses m e s s a g e s . A u x Bisontines et aux Bisontins d’abord à qui il a répété sa volonté “d’agir proche et de voir loin” à tra- vers les gros dossiers économiques qui l’attendent pendant ces six ans, et de dynamisme sur le front du développe- ment durable aussi. “Le logement est trop rare, le logement est trop cher commente
“Ce grand programme de petite séduction.”
nie des adjoints au maire : ils ne seront pas moins de 21 pour ce nou- veau mandat, quatre de plus qu’en 2001. Ces quatre adjoints supplé- mentaires se sont vus attribuer cha- cun la responsabilité d’un quartier “sensible” de la ville. J.-F.H.
nouveaux promus. Avant de déli- vrer son troisièmemessage de remer- ciements aux centaines de fonc- tionnaires de la ville. Le ton consensuel employé jusqu’ici a juste été troublé par la petite sal- ve de Jean Rosselot - il en est cou- tumier et visiblement il ne chan- gera pas - : “Le peuple a le droit de se tromper ” avant de fustiger “ce
le développement économique et les principaux chantiers structurants : le pôle Viotte, la gare d’Auxon, les Hauts-du-Chazal, Vauban, la Rho- dia, Brûlard…Un commentaire dis- cret s’est alors échappé du public : “Il y a encore du boulot…” Au pre- mier rang, l’ancien maire Robert Schwint était sagement à l’écoute… S’en est enfin suivie la longue lita-
grand programme de petite séduc- tion.” Puis Philippe Gonon, qui fai- sait ses classes, fidèle au credo “ni- ni” du MoDem : “Nous n’aurons pas vocation à soutenir tous vos projets ni à les contester tous.” Passée l’émotion de l’intronisation, le maire renouvelé dans ses fonc- tions, rappelle les objectifs de ce prochain mandat. Et notamment
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ZOOM Les promus du deuxième mandat Fousseret Plusieurs élus font leur entrée au conseil avec d’importantes missions. Propulsés adjoints, ils constitueront sans conteste l’ossature de ce deuxième mandat Fousseret.
Zoom La jeune garde du maire Ces trentenaires (parfois plus jeunes encore) sont pour la plupart d’entre eux élevés au rang d’adjoints. Ils constituent la relève des années futures. Tour d’horizon. A bdel Ghezali, 17 ème adjoint. Il est le premier
1 ère adjointe Marie-Noëlle Schoeller : “Un engagement citoyen, pas politique” V oilà plus de 20 ans que Marie-Noëlle Schoeller repoussait les diverses sol-
8 ème adjointe Nicole Weinman : “Je ne regrette rien”
à hériter de la responsabili- té particulière d’un quartier bisontin : les Clairs-Soleils. Cet employé P.S. de 36 ans faisait déjà partie de la pré- cédente municipalité. Jean- Louis Fousseret lui a aussi confié l’animation socio-cul- turelle et la vie des quar- tiers, les points publics et le contrat de cohésion sociale.
L’ ancien membre de l’opposition munici- pale hérite du lourd dossier autrefois géré par Jean-Claude Roy : les dépla- cements, les transports, la circulation, les modes doux, le stationnement et la voi- rie. “Jean-Louis Fousseret a décidé de me confier ce thème, je prends cela com- me un grand témoignage de confiance. C’est une grosse délégation et ce qui est inté- ressant, c’est de pouvoir tra- vailler beaucoup en trans- versalité” commente M me Weinman. Appréciée par l’équipe Fousseret, Nico- le Weinman dit être une “femme de dialogue” , elle peut aussi être une main de fer dans un gant de velours. Elle fera partie du groupe “société civile”. Nico-
leWeinman, apparemment, n’a “aucun regret” d’avoir rejoint l’équipe Fousseret, et donc quitté ses anciens amis du centre.
licitations des élus locaux. Mais “par principe, pour ne pas tout mélanger, et par manque de temps” , elle déclinait toute avan- ce. Arrivée en retraite, elle s’est enfin décidée à se lancer dans le grand bain politique. Jean- Louis Fousseret voit en elle une précieuse collaboratrice. Elle prend la place de Françoise Fell- mann (avec son accord) au pos- te de première adjointe. Ancien proviseur de lycée (elle a ter- miné sa carrière àVictor-Hugo), elle s’est présentée sur la liste Fousseret sous l’étiquette “socié- té civile”. Au poste de première adjointe, elle devra gérer le per- sonnel municipal, le dossier “soli- darité”, le C.C.A.S. et la coordi-
F anny Gerdil, 18 ème adjoin- te. Familière des cabinets politiques - elle a déjà tra- vaillé aux côtés de Jean-Louis Fousseret et de Raymond Forni - la jeune militante socialiste de 35 ans entre au conseil. Elle a en charge le quartier de Montrapon-Fon- taine-Écu. En plus de cette délégation “quartier”, elle s’occupera des relations inter- nationales et de la coopéra- tion décentralisée.
nation des élus. Ce poste n’est pas pour elle un tremplin à une carrière politique. Elle dit ne vouloir se consacrer “qu’à la vil- le. J’entame un engagement citoyen, je n’ai aucune ambition politique” dit-elle.
11 ème adjoint Lazhar Hakkar : “Je reste humble”
I l est depuis le 14 mars le 11 ème adjoint au maire dans la nouvelle municipali- té Fousseret. Lazhar Hakkar hérite d’un poste-clé pour les six prochaines années : la prévention, la tranquillité publique et le contrat local de prévention et de sécurité. Propulsé adjoint dès son entrée au conseil municipal, Lazhar Hak- kar souhaite désormais se “mettre au ser- vice d’une ville qui m’a accueilli et m’a
permis de m’épanouir.” Ce médecin bison- tin originaire de Lyon imagine “travailler de façon transversale, notamment avec les adjoints de quartiers.” Sur le dossier de la sécurité publique (gérée jusqu’ici par Denis Baud), Lazhar Hakkar estime qu’il y “a toujours des progrès à faire sur ce plan-là même si le bilan est bon.” “Je res- te humble, conclut-il, mais très enthou- siaste pour la suite.”
E mmanuel Dumont, 19 ème adjoint. Cet adepte de la poignée de main et du clin d’œil, était depuis 2001 conseiller municipal délégué à la communication. Féru d’informatique, il hérite de la “lutte contre la fracture numérique” et surtout du quartier Battant.
V alérie Hincelin, 20 ème adjointe. Cette anima- trice apparentée Verts fait sa première apparition à la municipalité. Le maire lui a également confié la respon- sabilité d’un quartier, Palen- te-Orchamps-les Vaîtes. Elle devra aussi gérer l’emploi, l’insertion, l’habitat et le loge- ment. Gros morceaux.
H ayatte Akodad. Jean- Louis Fousseret a voulu faire de cette Bisontine de 26 ans un des symboles de la diversité de sa liste. Cet- te étudiante de 26 ans sera conseillère municipale. Sur le plan privé, n elle effectue actuellement son internat de médecine, elle vient aus- si de décrocher le titre de vice-championne nationale de boxe.
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EN BREF
UNIVERSITÉ 221 étudiants Découvrez l’Europe façon Erasmus 221 étudiants franc-comtois partent dans le cadre du programme Erasmus qui leur donne la possibilité d’aller parfaire leur savoir dans un pays européen. Le point sur un dispositif en vogue.
BESANÇON Sécurité publique Jean-Louis Fousseret interpelle l’Élysée
Concours I.M.E.A., l’école de la chambre de commerce et d’industrie du Doubs, lance “Double accès”, un concours commun pour ses deux programmes d’enseignement supérieur : affaires internationales (en 4 ans) et commerce- distribution (en 2 ans). Deux sessions sont encore programmées à Besançon : samedi 19 avril et mercredi 9 juillet. Pour toutes les précisions, consulter le www.imea.info ou téléphoner au 03 81 25 25 18. Saint-Ferjeux Le comité de quartier Rosemont-Saint- Ferjeux, en collaboration avec les amis de Tver, organise les 27, 28 et 29 mars, un cycle “Couleurs du monde” consacré à la Russie. Expo permanente les trois jours, film-débat le 27 mars à 20 h 30, animations contes le 27 et 28 et repas dansant le 29 à 20 h 30. Renseignements au 03 81 52 42 52.
L es étudiants sont de plus en plus nombreux à souscrire au programme Erasmus qui leur donne la possibilité d’aller pour- suivre leur cursus universitaire pendant un semestre ou une année, dans un des 31 pays membres de l’Union européenne et de l’espace économique européen. 200 uni- versités en sont partenaires ! En vingt ans, plus de 1,5 million de jeunes ont voyagé dans le cadre d’Erasmus (european community action scheme for the mobility of university students) dont 217 000 Français. Ce dispositif internatio- nal fête ses vingt ans cette année
à Besançon jusqu’au 24 mars. Le bureau des relations interna- tionales de l’Université de Franche- Comté confirme cet engouement pour ce programme d’échanges. “Nous sommes engagés dans Eras- mus pratiquement depuis le début. Les premiers temps, une vingtaine d’étudiants de l’Université par- taient à l’étranger. Ils sont 221 aujourd’hui.” La mobilité est donc entrée dans les mœurs des nou- velles générations. Les destinations choisies sont l’Espagne pour ¼ des participants franc-comtois, le Royaume-Uni (18 %) et l’Allemagne (14 %).
L’essentiel des mobilités se fait en licence et en maîtrise. Les étu- diants qui partent le plus sont ins- crits dans des filières telles que langues étrangères appliquées (loin devant avec 40 % des départs), puis viennent les étudiants en com- munication-sciences de l’info (10 %), les juristes (8 %), les chimistes et les littéraires (6 %). À l’échelle européenne, les pays les plus plébiscités sont la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et l’Angleterre. Les échanges sont plus anecdotiques avec les pays de l’Est dont l’entrée dans l’Union européenne est récente. “Il y a aus- si la barrière de la langue qui inter- vient remarque le bureau des rela- tions internationales. C’est la raison pour laquelle nous recevons plus d’étudiants polonais qu’il n’en part là-bas par exemple.” Toutefois, pour favoriser les échanges, des uni- versités de ces régions émergentes proposent des cours en anglais. Besançon accueille une majorité d’étudiants allemands “car c’est un pays qui a imposé dans le semestre obligatoire à tous ses étudiants à l’étranger.” Les universités espa- gnoles arrivent en tête des éta- blissements les plus demandés par les étudiants.
L e 25 février, le maire de Besançon Jean-Louis Fous- seret a transmis un courrier à Nicolas Sarkozy dans lequel il fait état du déficit d’effectifs de poli- ciers nationaux au commissariat. “Il manque toujours à cette date 40 policiers en uniforme à Besançon” remarque le maire. Il rappelle au président de la République qu’il avait annoncé que la situation de Besançon serait “réexa- minée” à l’époque ou celui-ci était encore ministre de l’Intérieur. Le commissariat de Besançon est en sous-effectif.
Répartition des étudiants Erasmus en Europe.
À en croire Jean-Louis Fousseret, les pro- messes n’ont donc pas été tenues, alors qu’en tant que maire il dit s’être investi pour maintenir “la tranquillité publique.” “C’est pourquoi, Monsieur le président de la République, je vous demande instam- ment d’examiner attentivement la situa- tion des effectifs des policiers nationaux et de donner suite à ma demande de renforts permanents à Besançon.” La mairie attend la réponse de l’Élysée. Plus qu’un courrier, la municipalité veut du concret.
“Donner suite à ma demande.”
HÔTELLERIE L’ancien international de football Une nouvelle corde à l’arc de J.P.P. Dans un an environ, ouvrira sur Témis à Besançon, le deuxième éta- blissement d’une nouvelle chaîne hôtelière baptisée “All suites home Hôtel”. Un nouveau concept mis au point par le groupe Patrick Pichet, promoteur immobilier bordelais, et Jean-Pierre Papin.
J ean-Pierre Papin footballeur, ancien international français, on savait. Jean- Pierre Papin entraîneur du R.C. Lens et papa au grand cœur, fondateur de l’association “Neuf de cœur”, on savait également. Moins connu est l’engagement de J.P.P. dans l’immobilier.Avec son ami et promoteur Patrick Pichet, dirigeant du groupe éponyme, il a en effet mis au point un nouveau concept d’hôtel sportif, les All sweet home hôtel. Le premier établissement a ouvert au Teich, au bord du bassin d’Arcachon. Le second sera à Besan- çon, sur Témis. La municipalité et le groupe se sont rencontrés à Cannes en 2006 lors du M.I.P.I.M., marché international des profes- sionnels de l’immobilier. “En plus des prestations hôtelières habituelles, on permet aux clients de faire du sport à tout moment. Ç a peut être une pratique ludique” souligne Olivier Turon, directeur du dévelop- pement chez Pichet. Chaque hôtel est doté d’une salle de sport avec piscine, hammam ou jacuzzi. Et comme le sport ça peut aussi se
regarder, en plus des télés dans les chambres, le hall est équipé d’un écran plasma géant. ÀBesançon, ce “deux étoiles avec service petit- déjeuner” aux façades demétal comme laMai- son des microtechniques voisine, comptera 61 chambres sur trois niveaux, “11 de plus que celui d’Arcachon car on ajuste la capacité au volume d’activité.” Une extensionde 30 chambres est même envisagée à terme. Olivier Turon précise : “Nous participons à la dynamique de développement de Témis.” Les premiers coups de pioche sont prévus dans les prochaines semaines. Et J.P.P.dans tout cela ? Pas d’initiales énormes apposées sur la façade,pas de serviette à l’effigie de l’ancien international. “All suites home hôtel est un concept sur lequel nous travaillons ensemble.” Au risque de décevoir les fans, nul- le part la participation de J.P.P. ne sera donc visible.Mais qu’ils se rassurent : J.P.P. sera là pour l’inauguration prévue au deuxième tri- mestre 2009. A.B.
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SAINT-FERJEUX Démarrage au printemps Un premier prix national pour le Saint-Ferréol Le développeur immobilier bisontin Michel Bourgoin lance à Saint-Ferjeux un program- me novateur et haut de gamme de 12 logements. Alors que le projet n’est pas encore commercialisé, plus de 90 demandes sont déjà enregistrées.
BESANÇON Kayak freestyle “La vague de la Malate” est menacée Le projet de centrale hydroélectrique de la Malate compromettrait l’avenir de la vague de la Malate que domptent les kayakistes. Inquiétude. L a Malate est un spot connu de tous les amateurs de kayak freestyle dont les meilleurs Français et étrangers. La vague du Doubs à cet endroit est idéale pour la pratique de cette discipline qui consiste à exécuter des figures dans ce bain bouillonnant tout en essayant de gar- der la tête hors de l’eau. Les kayakistes redoutent aujourd’hui de voir disparaître leur espace de jeu avec le projet de construction d’une centrale hydroélectrique à la Mala- te. L’implantation de cet équipement positionné sur la rive droite de la rivière impliquerait des travaux qui modifieraient la morphologie de la rivière. Or, la vague surfée naît d’un équilibre instable entre la forme de la berge et celle du barrage qui accélère la vitesse de l’eau. Intervenir sur le site représente pour ces sportifs de voire disparaître ce spot. “Il faudrait que le lit du Doubs soit préservé dans le cadre de l’aménagement
B ienvenue en pleine nature. À deux pas de la basilique de Saint-Ferjeux, le projet immo- bilier “le Saint-Ferréol” est en passe de démarrer. Le diocèse de Besançon a vendu une partie de son patrimoine : la maison des asso- ciations, à l’arrière de la basilique (qui abritait notamment un petit théâtre) et près de 4 000 m 2 de l’immense parc qui jouxte l’édifice religieux. Dans cet écrin de verdure, un petit collectif de 12 logements sera construit à partir du mois de mai. L’ancienne bâtisse des associations, elle, sera réha- bilitée et transformée en 5 logements. Au rez-de- chaussée du bâtiment ancien, l’actuelle salle de convivialité sera dévolue à un cabinet médical. L’originalité de ce projet mené par le Bisontin Michel Bourgoin tient notamment à la concep-
tion du petit collectif qui sera doté d’une toiture végétalisée destinée à ne rejeter aucune eau pluviale dans le réseau d’assainissement. “On peut qualifier cette construc- tion de bioclimatique avec cette toiture végétalisée munie de bacs de rétention d’eau. L’ondulation de cette toiture offre une excellen- te isolation thermique, renforcée par l’ouverture des logements sur l’environnement avec son orien- tation Sud-Sud Est. Avec ce pro- jet, on a vraiment souhaité à répondre à des exigences de bon goût et de sobriété. Avec le cabi- net d’architecte Marc Rolinet, nous avons voulu concevoir un bâti- ment contemporain et environne- mental” commente Michel Bour-
Le petit collectif
goin. Ce projet, modeste par sa taille, répond aussi à une certaine idée de ce quartier de la ville à for- te connotation rurale. “Le Saint-Ferréol répond aussi à cet objectif de vie de quartier : Saint-Fer- jeux est en fait un gros village dans la ville, avec toutes les commodités, les commerces proches, etc.” Les permis de construire du Saint-Ferréol sont désormais purgés de tout recours. Les travaux démarrent le 15 avril sur la partie réhabilita- tion du bâti ancien. Le petit collectif démarre quant à lui mi-mai. Ce projet a reçu un premier prix national pour sa conception innovante. Naturellement, le tarif final s’en ressent : “Nous serons entre 3 150 et 3 500 euros le mètre carré.” Mais le bien-être n’a pas de prix : près d’une cen- taine de postulants se sont déjà positionnés.
“Un bâtiment contemporain et environne- mental.”
de la centrale. Actuellement, personne ne peut nous le pro- mettre” remarque les membres de l’association de défen- se de la Malate qui compte une quinzaine de membres. Le collectif se positionne pour “le maintien du potentiel spor- tif du site et contre la construction d’une centrale perma- nente.” Ils prônent même un renforcement des infrastruc- tures pour favoriser la pratique de cette discipline dans laquelle plusieurs régionaux ont brillé sur les plus hautes marches de podiums internationaux. À les écouter, faire disparaître la vague reviendrait à don- ner le coup de grâce à la pratique de ce sport à Besançon, une ville qui a déjà perdu le projet de pôle France de canoë- kayak au profit de Nancy. Une cohabitation serait possible si la centrale hydroélec- trique se situait plutôt rive gauche. Des réunions de concer- tation sont prévues entre l’association, les collectivités locales et les porteurs du projet pour tenter de trouver un terrain d’entente qui satisfasse tout le monde.
(au centre de l’illustration) est entière- ment recou- vert de végé- tation.
“Il faudrait que le lit du Doubs soit préservé.”
J.-F.H.
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VIEILLESSE Hébergement 612 places nouvelles pour les personnes âgées Le nouveau schéma gérontologique adopté le 25 février est censé améliorer la situation d’ici 2012 en matière d’accueil des personnes âgées dépendantes. À Besançon notamment, un nouveau projet est en cours avec 86 nouvelles places.
Avec 24,1 % de personnes de plus de 60 ans, le canton d’Ornans est un de ceux où cette part est la plus impor- tante.
E n 2000, les personnes âgées de plus de 75 ans représentaient 6,2% de la population du Doubs. En 2015, elles en représenteront 9,2 % et 13,5 % en 2030. Cette même année 2030, près du tiers des habitants du Doubs aura plus de 60 ans. Le phéno- mène n’est pas nouveau, la population vieillit. Et c’est justement pour prendre en Repères Les 5 cantons du Doubs où la part des personnes de plus de 60 ans est la plus importante Cantons Personnes de 60 ans et plus
compte cette tendance lourde que le Conseil général du Doubs a concocté un nouveau schéma gérontologique 2008-2012 destiné à combler les besoins en matière d’hébergement et de prise en charge de la dépendance. En 2004, un rapport de la chambre régionale des comptes avait pointé du doigt les grands retards de notre département en matière de prise en compte du vieillissement. Claude Jeannerot, pré- sident du Conseil général, semble en avoir tiré les leçons, il l’a réaffirmé le 25 février lors de l’adoption de ce nou- veau schéma. “En 2004, on créait à pei- ne 15 places supplémentaires par an. Depuis 2004, nous sommes au rythme de 86 places par an. Le rapport de la chambre régionale des comptes n’est venu que confirmer ce que nous savions” commente M. Jeannerot. Le nouveau schéma gérontologique départemental prévoit la création de 512 places nouvelles en établissement d’accueil d’ici 2012 “et au moins 100 places supplémentaires pour répondre aux besoins des secteurs qui demeure- raient déficitaires.” Pour l’instant, les récents efforts se sont concentrés plu- tôt sur le Pays de Montbéliard et le
secteur de Besançon : 85 places nou- velles à Grand-Charmont, autorisa- tion pour un E.H.P.A.D. (établisse- ment d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de 52 places à Montbéliard, et, dans les prochains mois, création à Besançon d’un nou- vel établissement : Résidalya. Il sera situé dans le quartier des Hauts-du- Chazal, et prévoit 86 places dont 80 d’hébergement permanent, 3 d’hébergement temporaire, 2 places d’accueil de jour et 1 place d’accueil de nuit. Un arrêté partiel d’autorisation
ajoute le président de l’exécutif. Le budget consacré aux personnes âgées est celui qui progresse le plus dans le département, avec une haus- se de 10 % par an. Cette année, le Conseil général dépensera 65 millions d’euros au bénéfice des seniors. “Nous
ferons aussi de gros efforts pour amé- liorer le nombre et la qualification des personnels en charge des personnes âgées. Le principe d’humanité est fon- damental dans ce nouveau plan” ajou- te le président Jeannerot. J.-F.H.
concerne déjà le finan- cement de 32 places qui ont d’ores et déjà obte- nu les crédits de l’Assurance-maladie. Mais les structures d’hébergement ne consti- tuent pas la seule répon- se de ce nouveau sché- ma départemental. “Nous cherchons tout particulièrement à aider le maintien à domicile. Cette année, 6 000 per- sonnes âgées à domici- le bénéficient de l’A.P.A.”
86 places dans la rési- dence Rési-
ÉDUCATION NATIONALE Six ans dans l’ombre et rien derrière Malgré une présence renforcée par la loi de février 2005 sur l’intégration des élèves handicapés en milieu scolai- re ordinaire, les auxiliaires de vie scolaire sont toujours en quête de reconnaissance et de perspectives. “N os compétences ne sont pas reconnues, on a du mal à entrer en relation avec les profs, on est comme invisible” lâche Bénédic- te Mourot, auxiliaire de vie scolaire au Lycée Pergaud. Son job, rémunéré au S.M.I.C. horaire, est d’accompagner une élève handicapée moteur pendant tout son temps scolaire, midi compris. Comme elle,ils sont près de 150A.V.S.sur leDoubs,recrutés par l’Inspection Académique pour permettre à des enfants en situation de handicap (moteur ou mental) d’avoir une scolarité la plus normale possible. “Nous avons 60 heures de formation seulement” , dispensées par l’I.R.T.S. (ins- titut régional des travailleurs sociaux) et l’Éducation Nationale. “C’est de la sensibilisation” déplore-t-elle. Et au bout de 6 ans (durée maximale des contrats), aucune perspective d’avenir ni de passerelle. Comme ses collègues, Bénédicte demande de la reconnaissance, de la
dalya aux Hauts-du- Chazal.
Amancey Rougemont Étupes Ornans Clerval
26,2 % 26,2 % 24,9 % 24,1 % 23,5%
ASSOCIATION Le printemps arrive La légendaire solidarité entre motards au service des victimes L’association bisontine Solidarité Motards Accidentés (S.M.A.), créée en 2004 par deux Patrick, Brivet et Rodier, n’a cessé de prendre de l’envergure.
visibilité et un fonctionnement transversal avec les enseignants et les familles. “Pourquoi une telle loi si on ne se donne pas les moyens de la faire aboutir ? Une prise en charge par des précaires, de gens fragiles dans un milieu non adapté, ça ne se fait pas. On frise l’absurde.” Début février, elle est allée avec d’autres A.V.S. faire part de ce malaise qui semble insoluble à la rectrice. Celle-ci a promis de faire remonter l’information auprès
Ils vont prochainement
fonder leur association.
des enseignants et au ministère. Les A.V.S. sont soutenus par plusieurs syndicats enseignants et associations. À Besançon, ils vont prochai- nement fonder leur association pour informer sur leur sort, se sentir moins seuls, partager leur expérience. Malgré la noirceur du tableau, l’énergie ne manque pas. “On la trou- ve dans nos “Loulous”. La cause est bonne. On n’a pas envie de plaquer notre boulot.” A.B.
Les motards organisent régulière- ment des actions de sensibilisa- tion.
D evenue fédération natio- nale en 2005 puis recon- nue association d’aide aux victimes de deux roues motorisés fin 2006, cas unique en France, S.M.A. est désor- mais connue bien au-delà du Doubs. “On nous appelle de toute la France. Le bouche- à-oreille commence à fonc- tionner” constate Patrick Rodier, son président. Les actions sont multiples : écoute, compréhension de l’accident, visite à l’hôpital ou en centre de rééducation fonctionnelle, accompagne- ment des démarches admi- nistratives mais aussi pré- vention en milieu scolaire
comme en entreprise. “On sait réparer mécaniquement un homme mais on ne sait pas réparer les têtes et les familles.” Sur le site web de S.M.A., un forum permet d’échanger sans contrainte. Au téléphone, 60%des appels font suite à un décès. “Tu vas bien est un mot banni. On préfère demander quel temps il fait chez eux. Ils nous répon- dent par le temps réel ou celui de leur cœur.” Pour apporter cette aide pratique et mora- le, “donner un maximum d’infos au bon moment pour permettre aux victimes de fai- re valoir leur droit” , ils sont une quinzaine de bénévoles
actifs et quatre écoutants à se relayer en permanence, sans jamais juger. “On est des généralistes et on va cher- cher les compétences là où elles sont.” Export moto, psychologue ou
Depuis 2004, 400 appels ont été recensés. “Un accident touche en moyenne 3 à 4 per- sonnes, donc on en a aidé 1 600 en réalité. Et en pré- vention, si chaque fois on arri- ve à éviter un drame, à sau- ver une vie, c’est bien.” L’idéal désormais serait d’obtenir “plus de subventions pour avoir un ou deux salariés en permanence” , mais ça… A.B.
Bénédicte Mourot, A.V.S. : “On ne veut pas de
avocat spécia- lisé en répa- ration corpo- relle sont sollicités. “Comme les Restos du cœur, on aime- rait ne pas exister mais les gens sont contents qu’on soit là.”
Depuis 2004, 400 appels ont été recensés.
polémique mais juste informer sur qui on est, ce qu’on fait.”
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EN BREF
ANNIVERSAIRE Une réputation au-delà des frontières Les 50 ans du C.L.A. Pour fêter comme il se doit son demi-siècle d’existence, le Centre de Linguistique Appliquée a décidé de souffler ses bougies 13 fois d’ici la fin de l’année pour dévoiler ses multiples facettes. Derrière la faça- de de verre, un brassage des langues et des cultures à découvrir.
B.A.F.A. Les C.E.M.E.A. de Franche-Comté proposent des stages de formation animateurs B.A.F.A. 1, 3 et B.A.F.D. courant avril dans le Jura. Renseignements au 03 81 81 33 80. Médiateur Le médiateur de la République du Doubs a reçu 283 affaires en 2007. Les médiations locales tentées ont été réussies dans 78 % des cas. Espéranto L’association Espéranto France Est organise un stage de l’espéranto parlé, la langue internationale, du 2 au 4 mai à Vigy (Moselle). Renseignements au 03 82 53 25 47. Concert Arthur Schoonderwoerd, piano-forte, interprète vendredi 21 mars (vendredi Saint) à 20 heures à l’église de Montfaucon, “Les sept dernières paroles du Christ en croix” de Joseph Haydn. Entrée libre.
Jean-Paul Basaille, heureux
Q uand Bernard Quémada, professeur de linguistique française nommé en 1950 à l’Université de Franche-Com- té ouvre sept ans plus tard et juste pour l’été, l’Institut des langues et civilisation françai-
se, il ignore qu’il ouvre une nou- velle page de l’histoire univer- sitaire bisontine. Dès 1958, sou- tenu par le maire de l’époque Jean Minjoz et par le doyen de la faculté des lettres, il fonde le Centre de Linguistique Appli-
quée. 50 ans plus tard, ce même C.L.A. s’est taillé une solide répu- tation à travers le monde, est devenu centre de référence en France, a ses ressources propres (2,7millions d’euros) et accueille plus de 3 000 stagiaires par an. Il a entre-temps troqué ses vieux murs de la rueMégevand contre un bâtiment de verre au bord du Doubs. “Neuf langues sont enseignées. Nos stagiaires viennent de 127 pays, nous avons des correspon- dants dans 70 pays” explique Jean-Paul Basaille, directeur adjoint F.L.E. (Français Langues Étrangères) et coordinateur du cinquantenaire. “Nos 65 ensei- gnants permanents sont tous des “native speakers .” Loin d’être réservé aux seuls étudiants, le C.L.A. est ouvert à toute personne d’ici ou d’ailleurs souhaitant apprendre une langue. “Nous formons en anglais tous les médecins des Hôpitaux de Paris, les personnels d’Aéroports de Paris, les pilotes d’Air Vietnam et ChinaAir Line et nous sommes le seul centre de
coordinateur des festivités des 50 ans du C.L.A.
fois sa casquette de coordina- teur de l’événement. “On sou- haitait associer tous nos parte- naires et tous les types de stagiaires, partager la fête et mobiliser le plus possible.” Les anciens ne seront pas oubliés. Colloques, expos, soirée de gala, édition d’affiches ou de nouvelles ou encore son et lumière début juillet, le programme est vaste et varié. “Toutes ces actions convergent autour d’une gran- de et même idée qui nous défi- nit : la langue est ce qui nous relie au monde.” La fête com- mence fin avril avec un double événement gourmand et goûtu : le Tour du monde en 80 plats et le colloque “Questions de goût”. A.B. http://cla.univ-fcomte.fr
France à pouvoir former les élus. L’agrément est donné par le ministère de l’Intérieur.” Les cours de polonais et de tchèque sont de plus en plus prisés par les entreprises qui souhaitent développer leur business à l’Est. À chaque fois, les formations sont à la carte, sur des objectifs spécifiques.À tous ceux qui fran- chissent la porte de la City, il faut ajouter ceux qui se forment à distance via Internet et ceux formés dans leur pays. “On est une quinzaine à faire trois à quatre missions par an. À l’arrivée, ce sont environ 1 500 personnes formées” précise Jean- Paul Basaille. “50 ans, c’est le plus bel âge, le plus grand et on ne voulait pas le garder pour nous” reprend Jean-Paul Basaille, avec cette
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