La Presse Bisontine 86 - Mars 2008

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008

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AFFAIRE Des papiers en règle a priori Vente de voiture sur Internet : gare aux arnaques À Besançon comme dans le Haut-Doubs, plusieurs personnes se sont fait escroquer en vendant leur voitu- re sur Internet. Avec un subtil tour de passe-passe.

EN BREF

Pour les cabinets d’assurance, ce genre de pratiques n’est pas assimilable à un vol classique.

Week-ends La carte Avantages Jeunes propose trois week-ends à prix réduit pour découvrir l’Europe. Cette année, les jeunes de moins de 26 ans et les étudiants de moins de 30 ans ont le choix de partir à Prague les 15 et 16 mars 2008 pour 125 euros, à Barcelone les 5 et 6 avril pour 148 euros et à Venise (hors carnaval) les 12 et 13 avril pour 135 euros. Rens.: 03 81 21 16 16. Exposition Julien Berthier présente “Welcome home”, exposition organisée par le F.R.A.C. Franche- Comté au Pavé dans la Mare, 7, place Victor Hugo à Besançon. Jusqu’au 21 mars. Rens. 03 81 81 91 57. Entrée libre.

A u départ, l’affaire ressemble à une banale vente de voiture entre deux particuliers. Le vendeur passe une petite annonce sur Internet.Un acheteur intéressé y répond favorablement tout en montrant un intérêt certain pour le véhi- cule en question. Les deux personnes conviennent alors d’un rendez-vous pour finaliser la vente.Évidemment, par pré- caution, le cédant demande un chèque de banque au futur propriétaire de la voiture afin d’écarter tout risque d’arnaque. L’affaire est conclue. Jusque-là tout est normal, les papiers sont remplis en bonne et due forme. Au détail près qu’il s’avère que le chèque de banque est faux, que l’acheteur est un escroc, qu’il a dis- paru dans la nature tout comme la voiture. Quand le vendeur découvre qu’il s’est fait rouler dans la farine, c’est la douche froide. Récemment, dans leHaut-Doubs (aux Hôpitaux-Neufs et à Morteau), trois infortunés automobilistes en ont fait cette amère expérience en vendant leur véhicule à des inconnus origi- naires semble-t-il de la région pari- sienne. “C’est un type d’escroquerie qui est connu. C’est assez commun dans le Sud de la France et en région pari- sienne” indiquent les services de gen-

darmerie locaux. L’enquête est en cours. Il s’agirait de réseaux parfai- tement organisés et rompus à ce gen- re de pratiques. Les malfaiteurs qui présentent bien, ciblent les véhicules de type moyen-haut de gamme d’une valeur de 25 000 euros environ com- me c’est le cas dans les trois affaires répertoriées sur la bande frontalière. Transaction rapide, faux chèque de banque ou chèque volé, fausse iden- tité et voilà comment un vendeur se fait berner. À Besançon, les arnaques du même genre sont récurrentes. Cependant, le mode opératoire est plus élaboré. Ce n’est pas le chèque de banque qui est bidon, mais le virement bancaire. Le vendeur du véhicule sur le web est accroché par un individu qui lui propose de virer la somme direc- tement sur son compte, en pré- cisant que c’est unde ses proches qui viendra chercher la voitu- re. Le jour de la transaction, la victime peut constater via le web , que le produit de la vente figure sur son compte. En tou- te confiance, il finalise la tran- saction. Mais la somme est vir- tuelle. “En effet, entre lemoment où la somme apparaît sur le

En cas de problème, la victime por- te plainte auprès des services de gen- darmerie avant d’informer sa com- pagnie d’assurance de samésaventure et espérer peut-être un dédomma- gement pour vol. Et là : deuxième douche froide ! “Pour nous, il n’y a pas vol de véhicule indique un cabi- net d’assurance. Le vendeur a rem- pli tous les papiers pour céder sa voi- ture, il les a signés, l’assurance n’a pas matière à ouvrir un dossier. Nous ne protégeons pas contre l’escroquerie.” Résultat, c’est une perte sèche pour le vendeur qui ne dispose d’aucun recours. Même s’il a une protection juridique dans son contrat d’assurance, il n’est pas sûr d’être dédommagé.

compte et le moment où le compte est réellement crédité, il s’écoule un délai de compensation de deux à trois jours” indiquent les services de gendarme- rie de Besançon. Passé ce délai, la banque du vendeur constate le litige et déclare le vire- ment irrecevable. “Le véhicule est par- ti. Il est envoyé par des filières enAngle- terre par exemple, dans les pays de l’Est ou en Afrique.” Les investiga- tions permettent rarement de retrou- ver l’émetteur du mandat qui peut se trouver à l’étranger. “Il faut être très prudent lorsque l’on vend un véhicule d’une certaine valeur sur Internet. Nous sommes régulièrement contactés par des particuliers qui ont été accrochés. Il y a des escroqueries.”

RÉACTION

De la proximité

Marie-Marguerite Dufay : “il faut me souhaiter de l’énergie”

Elle vient d’être élue présidente de Région dans des conditions parti- culières. Marie-Marguerite Dufay va poursuivre l’action de Raymond Forni tout en apportant sa touche personnelle à la politique régionale.

Manpower, acteur global de l’emploi propose des CDI. Manpower s’affirme aujourd’hui comme un créateur de solutions pour

L a Presse Bisontine :Vous venez d’être élue pré- sidente de Région. Que peut-on vous souhai- ter ? Marie-Marguerite Dufay : Il faut surtout me sou- haiter de l’énergie. Les déplacements sont nombreux aux quatre coins de la Franche- Comté. Je vais avoir à établir des relations avec d’autres présidents de Région. J’ai l’intention également d’être présente à Bruxelles comme Raymond Forni avant moi, ce qui lui d’ailleurs permis d’obtenir des finan- cements pour le chantier T.G.V. Sur certains dossiers tels que la recherche, nous avons besoin de fonds européens. La coopération transfrontalière est aussi une question impor- tante et préoccupante qui mérite d’être trai- tée à l’échelle européenne. Nous avons beau- coup d’atouts, mais il faut que la coopération avec la Suisse soit gagnant-gagnant.

L.P.B. : Votre action passe par une communication importante semble- t-il ? M.-M.D. : Le temps est venu d’être davantage dans la proximité avec les franc-com- tois. Nous avons travaillé sur des dossiers stratégiques et très complexes comme celui du T.G.V. Il est nécessaire de passer du temps auprès de la population pour expliquer quel est le contenu de notre politique. Ma responsabili- té est d’être sur le terrain pour rendre compte de notre action et expliquer notre démarche.

l’emploi en proposant une offre globale aux entreprises et aux candidats : travail temporaire,

“J’ai l’intention d’être présente à Bruxelles.”

D epuis Janvier 2005, Manpower a élargi ses activités au recrutement permanent et répond désormais à tous les besoinsdesentreprises,qu’ils’agissedepersonneltem- poraire oudecollaborateursenCDI.Pourunequalitéde servi- ce optimale, Manpower met à la disposition de ses entreprises clientesdesconsultantsspécialisésdansl’activité«Recrutement enCDI»:GrandBesançon,BaumelesDames,etStVit. Avec sa nouvelle activité « Recrutement en CDI », Man- power apporte une réponse sur mesure aux petites et moyennes entreprises qui souvent ne disposent pas de structure en interne pour gérer le recrutement de leurs collaborateurs permanents. L’offre deManpower s’appuie sur uneméthodologie spé- recrutement en CDI, formation, accom- pagnement des personnes éloignées de l’emploi vers un contrat de travail.

cifique de recrutement en huit étapes : analyse du pos- te à pourvoir, recherche et sélection des candidats, pré qualification téléphonique, vérification des références, évaluation des compétences, entretiens approfondis. Un suivi est également assuré pendant toute la période d’essai du candidat. En cas d’échec, une nouvelle candidature est alors proposée gratuitement à l’entreprise. Expert dans l’évaluation des compétences, Manpower met au service de son activité « recrutement en CDI » des tests sur plus de 300 métiers mais également une évaluation des comportements professionnels appelée « Direct Atti- tudes » pour offrir aux entreprises locales une réponse sur mesure. Rens.: www.manpower.fr

L.P.B. : La région a la responsabilité des lycées, mais pas du savoir qu’on y dispense. Vous voulez pourtant agir pour adapter au mieux la formation aux besoins des entreprises ? M.-M.D. : Nous avons lancé une vaste concertation qui va nous prendre toute l’année. L’objectif est d’établir une carte des for- mations qui conditionnent l’avenir de notre territoire. C’est une façon d’anticiper. Nous avons dans cette région un savoir-faire extraordinaire dans le domaine de la mécanique par exemple, qui doit être ouvert aux femmes comme aux hommes d’ailleurs. Et pour- tant les jeunes ne s’y engagent pas suffisamment alors qu’il y a des débouchés dans le bio- médical ou l’aéronautique. Les entreprises ne trouvent pas de personnel dans ce secteur. Nous devons revaloriser ces filières même si l’orientation reste de la compétence de l’État.

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Industrie - Transport 7 rue Jouchoux 25000 Besancon Tél. : 03 81 60 73 20 Fax : 03 81 60 73 21 agence.besancon@manpower.fr Tertiaire 105 rue Battant 25000 Besançon Tél. : 03 81 21 31 60 Fax : 03 81 21 31 61 agence.besancon-tertiaire @manpower.fr

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Marie- Marguerite Dufay : “Ma responsa- bilité est d’être sur le terrain.”

Tél. : 03 81 60 73 30 Fax : 03 81 60 73 31 agence.besancon-btp-transport @manpower.fr Cadres et recrutement 105 rue Battant 25000 Besançon Tél. : 03 81 21 31 66 Fax : 03 81 21 31 67 agence.besancon-cadres @manpower.fr

Propos recueillis par T.C.

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