La Presse Bisontine 82 - Novembre 2007

Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon

1,90 € N° 82 Novembre 2007 Le troisième mercredi du mois Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans.

S.D.F., mendicité, squats… BESANÇON GÈRE SA MISÈRE

Espace Valentin : les entreprises privées de haut-débit Privées de haut-débit Internet, les entreprises de la zone d’activités de Valentin perdent patience. Elles réclament d’être enfin connec- tées à la réalité des affaires. Une issue est envisagée d’ici 2009. p. 30 Saint-Vit : le chantier de l’année Les ballets de camions sont inces- sants autour de la future base de distribution Système U à Saint- Vit. Le site s’étend sur 14 hec- tares. À terme, 60 000 m 2 de locaux seront construits. p. 22 R.N. 57 : bras-de-fer entre les maires et la D.D.E. L’enquête publique va démarrer sur la mise à 2 X 2 voies entre Valentin et Devecey. Mais beau- coup de questions restent en sus- pens sur le tracé définitif. p. 21

- Plongée dans les squats les plus sordides. - Comment la municipalité gère la question.

- Le cri du cœur des habitants de Battant.

Lire le dossier p. 13 à 18

IMMOBILIER À BESANÇON : Les quartiers les moins chers, les plus prisés… L’événement p. 6 et 7

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Bisontine n°82 - Novembre 2007

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Éditorial

TÉMOIGNAGE

Un grand résistant

Raymond Aubrac : “Il faut toujours essayer de s’élever contre l’injustice”

Tabou Ils brisent le tabou tandis que d’autres se masquent les yeux. Eux, ces habi- tants de Battant, voient en face ces exclus de la vie, ces paumés qui vivent dans la violence quotidienne, classifiés dans les impersonnelles initiales S.D.F. Ces riverains viennent de transmettre au maire de Besançon un véritable plai- doyer, cri d’alarme en même temps que d’amour à leur cher quartier qu’ils jugent en perdition (voir notre dossier du mois). La “bien-pensance” voudrait certaine- ment les classer parmi ces intolérants au regard étriqué alors que justement, en s’élevant contre la lente dérive de Battant, ils regardent les choses en face et les appellent par leur nom. Il est évi- demment de bon ton demasquer le pro- blème des sans domicile fixe, des squat- ters et de lamendicité, derrière le paravent de la culture, de l’ouverture, de la tolé- rance. Tandis que l’on préfère braquer les projecteurs sur un pseudo-squat - tout à fait illégal par ailleurs mais pour lequel on fait preuve d’une étonnante mansuétude -, on éteint la lumière sur les vrais problèmes d’un quartier qui se disloque lentement. Les riverains qui écrivent cette lettre ouverte au maire de Besançon ne le font pas de gaîté de cœur. Voyant l’image de leur quartier se décrépir, Ils préviennent : “Si rien n’est fait, l’anarchie grandira, le mal vivre s’ac- croîtra. Battant, qui fut le frère cadet populaire et vaillant de la Boucle, devien- dra le déversoir déprimé de toutes les précarités. Plutôt que bien servir l’ag- glomération en étant lien vivant, il la ser- vira mal, en étalant à un jet de pierre de la Boucle un ghetto stigmatisé.” Alors que faire justement ? Bouter les S.D.F. et autres marginaux hors la ville, on en a évidemment et heureusement pas le droit. Nier le problème en affirmant béa- tement que tout va bien dans le meilleur des mondes est tout aussi condam- nable, peut-être plus. Évidemment, les dispositifs associatifs ou municipaux mis en place, fruit d’un travail de long terme, permettent au jour le jour de “gérer le problème”. Ces riverains de Battant veulent aller plus loin. Ils demandent à la ville la mise en place d’un “plan d’en- semble” pour ce quartier tiraillé. Leur initiative doit être saluée. Sous lemasque de la tolérance se dissimule souvent l’immobilisme. Le coup de gueule de ces habitants que d’aucuns ne man- queront pas de juger “intolérants” est au contraire un signe d’ouvertur e.

Présent lors de l’inauguration du collège Lucie Aubrac à Pontar- lier le 4 octobre dernier, ce grand résistant était tout à la fois ravi de retrouver sa Franche-Comté natale et ému de constater à quel point les valeurs de la Résistance restent d’actualité auprès des jeunes. Un bel hommage à la mémoire de son épouse Lucie Aubrac qui a tant œuvré dans cette pédagogie du souvenir.

L a Presse Bisontine : Cette journée d’inauguration était l’oc- casion de renouer avec vos racines comtoises ? Raymond Aubrac : Effectivement, je suis toujours heu- reux de venir en Franche-Comté même si je me sens plus d’affinités avec la région bourguignonne. Je suis né à Vesoul le jour de l’assassinat de Jean Jaurès, le 31 juillet 1914. Quand j’avais 10 ans, mes parents sont venus s’installer à Dijon où j’ai vécu jusqu’en 1934. J’ai quandmême gardé le contact avec Vesoul dont je suis d’ailleurs l’un des citoyens d’honneur. Pour tout vous avouer, je n’avais pas prévu de venir à Doubs. L.P.B. : Qu’est-ce qui vous a convaincu ? R.A. : Après le décès de Lucie en mars, j’ai reçu une avalanche de lettres. Un grand nombre de muni- cipalités me demandaient l’autorisation de bapti- ser une rue, un square, un bâtiment public en son nom. Naturellement, je répondais oui. Et très vite, je me suis trouvé confronté à l’impossibilité d’as- sumer toutes ces invitations. Quand le Conseil géné- ral du Doubs m’a contacté, j’ai d’abord refusé. Puis j’ai découvert le travail de Nacera Kainou, l’artis- te qui a réalisé le buste de Lucie installé dans le hall d’accueil du collège. La ressemblance dans l’ex- pression du regard m’a causé un vrai choc. J’ai demandé l’avis à une de mes filles qui m’a confir- mé cette bouleversante similitude. À ce moment-là, j’ai changé d’avis.

cement. C’était à Mont-de-Marsan et ce jour-là, elle s’était exprimée devant 1 500 collégiens. Elle débu- tait toujours ces interventions pas une sorte d’exposé général avant de se livrer aux questions des jeunes. Il est nécessaire de bien leur expli- quer le contexte car la France était bien différente à cette époque et la Résistance relève d’une organisa- tion très complexe. Les enfants montraient beaucoup d’intérêt. Cer- tains ne manquent pas de nous rap- peler que leur grand-père ou leur arrière-grand-père qu’ils n’ont pas forcément connus ont aussi parti- cipé à la guerre. Dans ces moments- là, on comprend pourquoi la Résis- tance fait partie intégrante de l’histoire de France. L.P.B. : Vous avez conservé votre nom de résistant après la Libération, pourquoi ? R.A. : Car mes activités s’inscrivaient dans la continuité du travail effec- tué pendant la guerre. J’ai d’abord été nommé commissaire de la Répu- blique en région P.A.C.A. L’ob-

De la résistance contre

dans l’éducation des jeunes. Dans la vie, on doit tous prendre un jour ou l’autre des décisions importantes. Choisir un métier, se mettre en ménage, fonder une famille, ache- ter un logement, une maison. On se détermine en se référant à un contexte, un vécu, des valeurs. En dehors du travail de mémoire, on n’a jamais eu d’autres ambitions que d’essayer d’apporter une peti- te brique à la construction des jeunes et de répondre à leur curiosité. L.P.B. : Êtes-vous resté foncièrement résis- tant devant toute forme d’injustice ? R.A. : Certaines causes m’ont beau- coup révolté et me révoltent enco- re. Je suis toujours un fervent par- tisan de la solution pacifique dans le conflit du Proche-Orient. J’ai également milité pour les sans- papier.

jectif consistait à remettre l’appareil de l’État en fonctionnement. On envoyait ainsi dans les 18 régions françaises des personnes munies de pou- voir très étendus. Il s’agissait d’une mission de quelques mois dont la finalité a abouti à la nomi- nation des préfets. L.P.B. : Vous êtes ensuite resté au service de l’État ? R.A. : Oui. Comme j’étais ingénieur des Ponts et Chaussées de formation, on m’a ensuite chargé d’organiser le déminage sur l’ensemble du terri- toire français. Cette missionmobilisait 2 500 démi- neurs. À titre d’information, on a retiré environ 13 millions de mines. On en trouvait beaucoup sur le littoral et dans les zones frontières, je pen- se par exemple au Territoire-de-Belfort. J’ai fait ce métier jusqu’en 1945-46. L.P.B. : En quoi selon vous les valeurs de la résistance res- tent d’actualité ? R.A. : Elles répondent à une curiosité légitime et historique de tout un chacun. À travers les pro- grammes scolaires ou les témoignages des résis- tants, on essaie d’intégrer le sens de ces valeurs 1944-1945 : Nommé commissaire de la République dans les Bouches-du-Rhône 1948 : il crée l’entreprise Berim (Bureau d’études et de recherches pour l’industrie moderne) En 2003 , il participe à l’appel “Une autre voix jui- ve” qui regroupe des personnalités juives solidaires du peuple palestinien, pour une paix juste et durable au Proche-Orient. Distinctions : - Grand-Officier de la Légion d’honneur - Croix de guerre 1939-1945 - Médaille de la Résistance avec rosette - Chevalier du Mérite Social

“Essayer d’apporter une petite brique à la construction des jeunes.

L.P.B. : Et vous ne le regrettez pas ? R.A. : Non, c’est toujours émouvant d’assister à ce type de cérémonie. J’ai éprouvé un sentiment mêlé de tris- tesse et de réconfort. Le souvenir de la disparition de Lucie est encore viva- ce. Quelque chosem’a beaucoup impres- sionné le jour de cette inauguration. J’ai vu le président du Conseil géné- ral du Doubs transmettre le collège aux jeunes collégiens. Cette trans- mission éminemment symbolique m’en a rappelé une autre. Lucie a consacré les dernières décennies de son exis- tence à transmettre les valeurs de la Résistance qui sont aussi celles de la République. Elle visitait chaque année près d’une centaine d’établissements. Au cours de ses pérégrinations, j’es- time qu’elle a dû rencontrer plus de 100 000 jeunes. Je me souviens de son dernier dépla-

l’envahisseur allemand aux sans papiers, Raymond Aubrac a fait de son existence un combat permanent contre toute forme d’injustice.

Jean-François Hauser

L.P.B. : On est loin d’en voir le bout ? R.A. : Oui, il y a encore beaucoup à faire. Mais, à 93 ans, j’ai encore de belles années devant moi. Je plaisante bien enten- du… L.P.B. : Considérez-vous néanmoins qu’on vit dans une socié- té assez libre ? R.A. : On se rapproche de celle qu’on a rêvée à l’époque de la Résistance. On voulait plus de bonheur, plus de justice. Quelques réformes ont été faites dans ce sens, certaines manquent encore à l’appel. Quand je rencontre des jeunes, je tiens toujours le même discours. Il faut toujours essayer de s’élever contre l’injustice et participer à la corriger. Cet idéal, c’est le combat de toute une vie.

Bio expresse Raymond Samuel né le 31 juillet 1914 à Vesoul. Profession : Ingénieur Ponts et Chaussées En 1943, Raymond Aubrac fait partie de l’État-major de l’Armée Secrète (A.S.) sous l’autorité du général Delestraint. Il sera plusieurs fois arrêté par la Gesta- po lyonnaise et notamment le 21 juin 1943 avec Jean Moulin. Quelques mois plus tard, son épouse Lucie Aubrac monte une spectaculaire opération d’éva- sion pour le libérer lui et 13 résistants. Après cet épi- sode, le couple entre dans la clandestinité et rejoint Londres en février 1944. Le film Lucie Aubrac, réali- sé en 1997 par Claude Berri, relate ces évasions.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”- 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

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Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Septembre 2007 Commission paritaire : 1102I80130

Propos recueillis par F.C.

Crédits photos : La Presse Bisontine,Aspro-impro, Chapeau de paille, D.R.E., C.E.G.F.-C., Monsieur Z, NightShift, R.F.F.

Laurenzo Serretti, un style, un esprit Le salon de coiffure du 32, rue Battant, ex-salon Marinette, a été inauguré le 10 septembre dernier. Une équipe de professionnels, jeune, dynamique, où l’esprit de formation souffle en permanence.

C’ estunprojetmûrement réfléchi qu’ont mené les trois associés Jean- Christophe Robelot, Boris Cordier et Frédéric Serette. L’idée germe en 2004, de reprendre une des plus célèbres institutions bison- tines en matière de coiffure : le salon Marinette. La dynamique équipe se met alors en quête d’une nouvelle identité. Pour cela, fervents partisans de l’esprit de formation, les associés se rapprochent de plusieurs écoles de Besançon à qui ils confient à chacu- ne une mission. L’école de commer- ce de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Besançon, l’institut Iméa, se chargera de réaliser une étu- de de marché approfondie sur les attentes de la clientèle de Battant en matière de coiffure et sur le potentiel de cette future

enseigne. Parallèlement, ils donnent à la classe de première année deB.T.S. design-espace du lycée Claude-Nico- las Ledoux de Besançon la délicate tâche de trouver une charte graphique et un code couleurs pour le salon. Tout est pensé, réfléchi et concerté. “Cet- te dimension formation est très impor- tante à nos yeux, confie Jean-Chris- tophe Robelot. Et que ce soit des jeunes qui aient apporté leur contri- bution à la création de ce nouveau salon, c’est très symbolique. C’est

tisanat. Cette ouverture dignement fêtée marque le vrai démarrage de ce salon ouvert dumardi au samedi de 9 heures à 19 heures, sans rendez-vous. “Nous avons mis une priorité sur les soins du cheveu. Une quinzaine de soins différents sont proposés à nos clientes. Des cabines privées ont été aména- gées pour la pose de perruques et de prothèses capillaires, pour les hommes et pour les femmes” détaille Jean- Christophe Robelot. Le coiffeur inter-

national Claude Taran- tino a honoré cette soirée d’inauguration de sa pré- sence. Il a mis sa venue à profit pour dispenser une formation des col- laboratrices du salon aux dernières tendances automne-hiver 2007.

cet esprit de formation- là que nous souhaitons entretenir toujours avec nos collaborateurs.” De la naissance du pro- jet à samaturation puis à son aboutissement, plusieursmois sont pas- sés. D’importants tra-

“La formation est un élément capital

dans notre politique.”

vaux ont permis au salon de la rue Battant de retrouver tout son lustre, une délicate touche design en plus. L’intérieur est tout en sobriété, dans des tons chauds et des lignes épurées. Le 10 septembre, une grande soirée d’inauguration était organisée, à laquelle ont participé les clients - Laurenzo Serretti est déjà présent à Saint-Vit et les associés gèrent éga- lement le salon “les barbiers de Saint- Amour” au centre-ville -, les com- merçants de Besançon et les partenaires. Parmi les personnes pré- sentes, Christian Jacquet, le prési- dent de la Chambre de Métiers du Doubs, en digne représentant de l’ar-

“La formation est un élément capi- tal dans notre politique, répète Jean- Christophe Robelot. L’idée est de former les jeunes qui travaillent ici pour pérenniser leur emploi et leur permettre, par la suite, de pouvoir devenir des entrepreneurs dans le domaine de la coiffure.” Sarah Ferrier, manager du salon Laurenzo Serretti, et toute son équi- pe, gère cette nouvelle adresse avec un réel dynamisme. Laurenzo Ser- retti apporte un atout supplémen- taire au commerce de centre-ville, dans ce quartier Battant que la vil- le met un point d’honneur à vou- loir dynamiser.

Laurenzo Serretti 32, rue Battant 25000 Besançon Tél. : 03 81 81 59 59 Salon ouvert du mardi au samedi de 9 heures à 19 heures sans rendez-vous

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La Presse Bisontine n°82 - Novembre 2007

L’actualité bouge, les dossiers évoluent.

Tours bastionnées : une ouverture exceptionnelle

P endant les journées du patrimoine et le festival des musiques de rue, le public a pu profiter de l’ouverture exceptionnelle de la Tour Chamars, la Tour des Cordeliers, la Tour bastionnée de Rivot- te et la Tour bastionnée de Bregille. Ces fortifications qui font partie intégrante de l’œuvre de Vauban à Besançon ont refer- mé leurs portes à la suite de ces deux manifestations (à l’exception de celle de Bregille qui est un lieu dédié à la musique). Elles devraient les rouvrir à terme, dans le cadre du projet de classement par l’Unes- co des travaux du génie militaire. Mais pour cela, la ville de Besançon sou- haite que ces espaces ne restent pas nus, mais qu’ils soient au contraire animés avant d’envisager leur ouverture permanente.

“Cela demande un grand travail en amont indiquent les services de la municipalité. L’objectif de la démarche étant de propo- ser au public de découvrir ces fortifica- tions tout en donnant un contenu à ces tours.” Pour l’instant, la réflexion est ouverte sur l’identité à donner à chacun de ces espaces qui ont déjà fait l’objet d’une opération de nettoyage. La collectivité ne s’est pas donnée pour mission de rendre accessible toutes les fortifications de Vauban que compte la capitale régionale. Seules les plus emblé- matiques font l’objet d’une réflexion. Valo- riser de l’architecte, ce n’est pas tout mon- trer “mais ouvrir au public des espaces de manière intelligente.”

La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. C.F.A. Hilaire-de-Chardonnet : les conclusions de l’audit attendues ce mois-ci

L’institut du cancer est sur les rails

L’ institut fédératif du cancer est désormais le projet numéro 1 de la région dans le plan Hôpital 2012. Cet aveu de Patrice Blémont, le directeur de l’Agence régionale d’Hospitalisation, devrait rassurer ceux qui, depuis plusieurs mois, portent cet ambi- tieux projet à bout de bras. Que ce soit du côté politique avec le maire de Besançon, également président du C.H.U. de Besançon, que médical, avec les professeurs Pivot et Bosset, deux des prin- cipaux animateurs de la réflexion. Une enveloppe de 25 millions d’euros doit être débloquée pour réa- liser, d’ici 2011, une nouvelle construction sur l’emprise de l’hôpi- tal Minjoz, sur un terrain de 17 000 m 2 , entièrement dédiée à la pri- se en charge des personnes atteintes de cancer. “La construction de cet institut du cancer sera coordonnée avec la rénovation com- plète du plateau biologique de l’hôpital” poursuit Patrice Blémont. “La création de cet institut, véritable pôle d’excellence, permettra entre autres de pérenniser sur Besançon des équipes de valeur” ajoute Xavier Pivot, chef du service oncologie médicale au C.H.U. D’ici quatre ans, les malades auront, enfin, de nouvelles condi- tions d’accueil. Car pour l’instant, ce n’est grère engageant. Au niveau - 2, enterré dans les sous-sols de l’hôpital Minjoz, des pièces sans fenêtres, des couloirs monotones où patientent les malades. Si la qualité des soins prodigués dans les services de cancérologie de Minjoz ne fait aucun doute, voilà les conditions d’accueil qui ne sont plus dignes d’un hôpital au XXI ème siècle. L’institut régional fédératif du cancer - qui impliquera également la Polyclinique de Franche-Comté et la clinique Saint-Vincent - comprendra les activités suivantes : radiothérapie, chimiothé- rapie, curiethérapie, plateau de consultation, hospitalisation d’oncologie ainsi que des espaces dédiés aux soins de sup- port, aux dispositifs d’annonce, aux associations d’usagers, à la Ligue et aux actions de prévention, dépistage, recherche et registre du cancer. Le projet a reçu le soutien officiel de l’Insti- tut National du Cancer. La Franche-Comté est une des der- nières régions françaises à ne pas disposer d’un outil unique de lutte contre le cancer.

A vant l’été, nous relations les difficultés financières aux- quelles était confronté le Centre de Formation des Appren- tis Hilare-de-Chardionnet à Besan- çon. Des comptes dans le rouge jusqu’en 2006 avaient valu au centre d’enseignement qui accueille chaque année plus de 1 200 apprentis, un audit commandé par la Chambre de Commerce et d’In- dustrie, un des principaux finan- ceurs du centre. La Chambre de Commerce qui apporte “un sou- tien massif et croissant au C.F.A., de près de 600 000 euros par an” n’accepte pas “les procès en sor- cellerie et en désengagement” qui ont été faits à l’encontre des finan- ceurs. Le président de la C.C.I. du Doubs, Jean-Louis Dabrowski, a tenu à le réaffirmer lors de la der- nière assemblée générale de la chambre consulaire, fin septembre. “Notre contribution à l’association de gestion du C.F.A. a progressé de 12 % entre 2000 et 2006 et encore de 12 % en 2007, soit 90 000 euros. Nous mettons à dis- position des locaux gratuitement au C.F.A. qui représentent une valeur de 300 000 euros par an,

80 % des fonds libres du quota collecté par la C.C.I. auprès des entreprises part à la C.C.I., soit 111 000 euros. Il n’y a donc jamais eu de projet de désengagement financier vis-à-vis du C.F.A. Hilai- re” martèle M. Dabrowski, en réponse aux accusations émises par les syndicats du personnel au C.F.A. “Le service presse de la C.G.T. est très efficace au C.F.A.” glisse M. Dabrowski. Si la C.C.I. a demandé un audit, c’est parce que, selon la C.C.I., “le C.F.A. est dans une spirale bud- gétaire grave” , faisant allusion aux trois derniers exercices comp- tables déficitaires. Les pertes de l’établissement s’établissent à 609 000 euros en trois ans. Ce n’est que grâce à la subvention complémentaire du Conseil régio- nal que le budget 2007 sera à l’équilibre. “Nous avons donc pris nos responsabilités en deman- dant cet audit” conclut le prési- dent de la C.C.I. du Doubs. L’au- dit, effectué par un cabinet indépendant d’Orléans, a pris quelques semaines de retard. Les conclusions doivent être rendues ce mois-ci.

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BESANÇON

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EN BREF

BESANÇON 1 600 usages le week-end VéloCité

B.D. Dans le cadre de la manifestation “Lire en fête” (du 19 au 21 octobre), la librairie Cart de Besançon (rue Moncey) reçoit le 20 octobre à 14 heures, Philippe Pellet pour une dédicace de son dernier album : le tome V des “Forêts d’Opale”, une B.D. médiévale scénarisée par Arleston. Ginko En 2006, les travaux, manifestations ou événements culturels qui se sont déroulés au centre-ville de Besançon ont généré 196 jours de la desserte du centre- ville par le réseau de bus Ginko, soit plus d’un jour sur deux dans l’année. Le nombre de voyages en bus a été inférieur en 2006 par rapport à 2005. Transport L’A.F.T.-I.F.T.I.M., transport, fête cette année ses 50 ans. En Franche-Comté, cet organisme forme près de 4 000 personnes chaque année. Concert Concert de l’orchestre des régions européennes à Besançon samedi 3 novembre au Temple Saint-Esprit à 20 heures. “De Bach à Mozart”. Réservations au 06 81 84 87 23. organisme de formation en

a déjà trouvé son public ! Les Bisontins n’ont pas tardé à prendre l’habitude de louer une bicyclette pour se déplacer dans Besançon. Après un mois de fonctionnement, VéloCité est un succès.

donc utilisées pour la balade, car elles répondent aux attentes de ceux qui n’en avaient pas. Les tarifs sont incitatifs. C’est plus économique que d’investir dans un vélo avec le souci en moins de se le faire voler. La première demi-heure est gratuite, l’heu- re coûte à l’usager un euro avec un maximum de quatre euros par jour, l’abonnement annuel est de 15 euros (tarif valable jus- qu’au 25 mars), toutes les condi- tions sont réunies pour que Vélo- Cité attire le public le plus large. Au total, 30 stations, soit 200 vélos, sont réparties sur les quar- tiers de la Boucle, Grette, But- te et Chaprais. Elles sont sépa- rées d’environ 400 m l’une de l’autre. Chaque station est auto-

matique. Il suffit d’être muni de la carte prévue à cet effet pour débloquer la bicyclette et la par- quer plus loin à une autre sta- tion. C’est toute la souplesse du système. Pour l’instant, la Ville, à qui l’opération coûte 57 000 euros par an (hors taxes), n’a pas pré- vu d’étendre VéloCité à d’autres quartiers de Besançon. La col- lectivité veut patienter encore avant de tirer un bilan plus affi- né. “Nous nous sommes donnés six mois pour dresser une ana- lyse sur une plus longue durée” poursuit Jean-Claude Roy. Les élus attendent en effet un bilan par station afin d’ajuster au besoin ce dispositif qui a déjà trouvé sa place à Besançon.

30 stations sont réparties sur la ville (Renseigne- ments sur www.velocite. besancon.fr).

E n place depuis le 25 sep- tembre, le dispositif Vélo- Cité est pour l’instant une réussite ! Les Bisontins sont séduits par ce système qui leur permet de disposer d’une bicy- clette en libre accès à moindre frais, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Facile, pra- tique et pas cher. Jean-Claude

Roy, adjoint à la voirie est satis- fait à la lecture des premiers résultats. “La deuxième semai- ne, nous étions à 1 200 usages par jour. Le week-end, nous sommes à 1 600 usages quoti- diens. C’est très important” indique l’élu. Ces chiffres sont la preuve que les Bisontins se sont appropriés

sans attendre le dispositif, non seulement pour des déplacements de proximité (de la voiture au bureau par exemple), mais aus- si pour le loisir. “On s’aperçoit qu’il y a une dimension de vélo plaisir à laquelle nous ne nous attendions pas” poursuit Jean- Claude Roy. Ces bicyclettes de location sont

CONSTRUCTION 163 logements au total Hauts-du-Chazal : une verrue dans le paysage

Deux bâtiments inachevés donnent le spectacle d’un quartier peu avenant aux Hauts-du-Chazal. Le promoteur, originaire de la région lyonnaise, multiplie les déboires.

U n immense cratère et un semblant de fon- dations. Voilà ce que les futurs proprié- taires ont à contempler de leur acquisi- tion. “Le patio des Hauts-du-Chazal”, programme immobilier lancé par la société lyonnaise Entys, est en panne. Cemême promoteur a déjà construit, juste en dessous, un premier bâtiment, quasi- ment achevé, mais toujours pas livré. Le second édifice n’en est même pas au gros œuvre. Voilà qui fait tâche dans le paysage d’un quartier qui se veut en pointe. La S.E.D.D. (Société d’Équipement du Dépar- tement du Doubs), chargée par la ville de Besan- çon de vendre les parcelles des Hauts-du-Cha- zal à des promoteurs, ne peut que constater la

à cette société de gros œuvre étrangère par le fait que “les entreprises françaises sont actuel- lement débordées alors que les entreprises alle- mandes ont besoin de travail. Quand on fait un appel d’offres, il n’y a plus d’entreprises fran- çaises, alors on va chercher les entreprises ailleurs.” Mais, depuis, l’expérience a tourné court. Les deux bâtiments inachevés doivent abriter, pour le premier aux trois quarts terminés, 40 logements et pour le second, dont il n’y a que les fondations, 123 logements. Tous avaient été com- mercialisés, pour l’essentiel à des investisseurs originaires de toute la France. Lorsque l’on contacte la société Entys basée à Écully (Rhône), on obtient pour seule réponse, faussement naïve : “À Besançon, tout est ven- du !” Certains acheteurs se trouvent aujourd’hui confrontés à de graves difficultés. La société Entys fait l’objet de plusieurs actions en justi- ce. Son P.D.G., Maurice Candelo, répond aux abonnés absents. Aux plus récentes nouvelles, la société Entys aurait assuré un redémarrage imminent du chan- tier avec une nouvelle entreprise de travaux publics. En attendant, ceux qui ont acheté un logement dans ces bâtiments se rongent les sangs. J.-F.H.

situation. “Le promoteur, Entys, a eu une série de décon- venues avec des entreprises de gros œuvre et de second œuvre” indique la S.E.D.D. pour seule explication. Pour lancer ses programmes, Entys avait fait appel notamment à une entreprise générale alle- mande qui employait des tra- vailleurs venus du Portugal et de Pologne. À l’époque, le grou- pe Entys justifiait le recours

Tous avaient été commercialisés à des investisseurs.

Le second bâtiment doit abriter 123 logements. Il est en panne depuis plus de six mois.

L’ÉVÉNEMENT

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IMMOBILIER : BESANÇON MARQUE LE PAS

Les observateurs de l’immobilier se doutaient que la situation n’allait pas durer comme cela. Ils s’attendaient à ce que la croissance à deux chiffres caractéristique du marché de l’immobilier n’allait pas se poursuivre éternellement. Il semble que 2007 soit une année char- nière. Pour la première fois depuis longtemps, les prix marquent le pas, augmentant de 8 % environ sur la région bisontine, alors qu’ils croissaient au rythme de 15 % par an jusque-là. Néanmoins, ce ralentissement ne signifie pas que les tarifs vont baisser sur le marché. Les professionnels du secteur estiment que les prix doi- vent se maintenir car la demande reste soutenue. En revanche, le comportement des acquéreurs a changé. Plus exigeants, ils ne sont plus prêts à acheter n’impor- te quel bien à n’importe quel prix. Croissance + 8 % Les prix s’essoufflent sur le marché bisontin Dans son dernier rapport, l’observatoire de l’immobilier de la chambre des notaires du Doubs remarque que l’inflation des prix se stabilise… Sans pour autant que ça baisse. CONSTAT

A près une période de réelle euphorie et une croissance à deux chiffres (15 % par an en moyenne depuis 2003), la hausse des prix sur le marché de l’immobilier commence à ralentir. Le fléchisse- ment s’est amorcé courant 2006. Depuis, l’inflation se situe aux envi- rons de 8 %. Cependant, la chambre des notaires du Doubs qui chaque année rend ses conclusions sur l’ana- lyse du marché dans le cadre de l’ob- servatoire de l’immobilier, remarque que sur Besançon, “la croissance res- te soutenue” en ce qui concerne les appartements anciens. Le cœur historique de la capitale régionale est toujours prisé des acqué- reurs. Aussi il faut être prêt à débour- ser jusqu’à 3 000 euros/m 2 avec par-

fois des travaux de rénovation à pré- voir, pour devenir propriétaire dans la Boucle ! “Besançon est la ville la plus chère de Franche-Comté avec 1 741 euros le m 2 en 2007 (prix médian) ” remarque la chambre des notaires. Par comparaison, à Vesoul, Belfort et Lons-le-Saunier, le prix au m 2 médian “reste inférieur à 1 500 euros.” Cependant, “Vesoul se distingue par une accélération de la croissance des prix qui passe de + 8 % en 2006 à + 15 % en 2007.” Cette ville de Hau- te-Saône comble donc petit à petit son retard. En revanche, “pour Lons- le-Saunier et Belfort, on note un ralen- tissement de la progression de 4 points pour Lons-le-Saunier et de 2 points pour Belfort.”

La Boucle est encore une valeur sûre.

est sans doute enrayée par l’aug- mentation progressive des taux d’in- térêt qui restent bas mais moins inci- tatifs qu’en 2005. Désormais, les acquéreurs qui sont prêts à s’endet- ter sur une période de trente ans pour investir ne sont plus disposés à ache- ter n’importe quoi. La demande est toujours forte, mais l’exigence des acquéreurs l’est tout autant, lorsqu’il faut débourser 220 000 à 260 000 euros pour acheter une maison en périphé- rie de Besançon. Ce n’est pas un hasard si la durée de vente d’un bien a ten- dance à s’allonger. Elle s’explique par le décalage sur une perception diffé- rente dumarché suivant, que l’on soit propriétaire, vendeur ou acquéreur. La belle plus-value pour les cédants qui surévaluent leur bien d’environ 10 % est rare à une époque où le mar- ché va continuer à se tasser pour atteindre une croissance de 3 % tout au plus sur le marché bisontin. T.C.

de l’immobilier. Il semblerait donc que le marché de l’immobilier ait atteint sa maturité à Besançon et sa proche couronne. À l’exception de biens qui présentent une valeur architecturale et un empla- cement géographique intéressant avec en prime des agréments, tous les loge-

Dans le neuf cette fois-ci, c’est enco- re à Besançon que les tarifs sont les plus élevés, mais une fois de plus, le début d’année 2007 confirme la ten- dance : la croissance s’essouffle. Dans la capitale régionale, “le prix médian au m 2 est de 2 546 euros” actuelle- ment, soit une hausse de 6 % par an. “Les ventes d’appartements neufs à

ments ne se vendent plus à n’importe quel prix comme cela a pu être le cas il y a enco- re deux ans. Des quartiers com- me Bregille et Saint- Ferjeux, ainsi que des villages comme Auxon-Dessus où l’arrivée du T.G.V. impacte sur le prix du foncier (jusqu’à 150 euros le m 2 de foncier constructible), les prix “plafond” sont atteints. L’inflation

Besançon concer- nent pour 38 % des 3 pièces, à un prixmédian aum 2 de 2 487 euros, 32 % des 2 pièces (2 621 euros/m 2 ) et 17 % des 4 quatre pièces (2 522 euros/m 2 ). Les autres caté- gories d’apparte- ments restent peu représentées” indique le rapport de l’observatoire

Les acquéreurs ne sont plus disposés à acheter n’importe quoi.

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REPÈRES Source Chambre des Notaires du Doubs Quel quartier à quel prix pour un appartement ancien ? À Besançon, les prix sur une année ont progressé de manière hétérogène. Alors que des secteurs comme Bat- tant progressent de 15 %, d’autres reculent de 7 % comme à Velotte, ou de 13 % à Châteaufarine.

Terrain à bâtir : Besançon et le Haut-Doubs en tête de file

L e rapport de la Chambre des Notaires du Doubs indique que sur l’ensemble du département le prix médian d’une parcelle de 960 m2 est de 44 900 euros en 2007. “Parmi les départements limi- trophes, seul le Territoire-de-Belfort affiche un prix médian plus élevé que dans le Doubs avec 48 600 euros.” Par contre, “le budget médian pour une par- celle sur Besançon est de 71 100 euros contre 29 700 euros dans la région de Baume-les-Dames.” En revanche, la péri- phérie de Besançon est plus accessible aux acquéreurs puisque le tarif se situe aux environs de 50 000 euros.

L’Atelier des couleurs : de la déco à l’objet Le magasin de la rue des Granges est réputé pour l’originalité des objets qu’il commercialise. Des objets utiles ou ludiques redessinés par des designers que l’on a plaisir à découvrir et à offrir.

P ousser la porte de l’Atelier des couleurs, c’est faire un pas dans un univers insolite et coloré, un peu comme Alice au pays des merveilles. Sauf que dans ce magasin, ce ne sont pas les cartes qui ont une apparence humai- ne, mais des ustensiles de cuisine comme ces râpes qui servent de robe à des fées, des grille-pain aux teintes rieuses à vous mettre de bonne humeur le matin, ou des portemanteaux dont les extrémités roulent de grands yeux sympathiques. L’Atelier des couleurs s’aventure sur le chemin de l’originalité, toujours à la recherche de nouveaux designers pour surprendre sa clientèle avec des objets utiles, décoratifs ou ludiques qui sont autant d’idées cadeaux à tous les prix.

Le magasin a cette particularité de s’adresser à tous les publics de 7 à 77 ans. Il commercialise des objets à destination des plus petits édités par des marques comme Lilipucien, Sigikid, ou Petit pan. Voitures, peluches, vaisselle, mobilier, chaise modulable “tripp trapp”, luminaires etc., sont des éléments de cet uni- vers poétique. Les objets de créateurs comme Phi- lippe Ferreux et ses porte-photos aimantés, ou Céli- ne Wright et ses vases étonnants sont également disponibles. Ce magasin est également le seul à Besançon à commercialiser la marque Pylônes qui donne de la couleur et une âme à des ustensiles de cuisine en les redessinant. L’Atelier des couleurs, c’est aussi un espace déco- ration qui est une extension du magasin Tissdécor situé rue Pergaud à Besançon, spécialisé dans ce domaine. On y trouve des peintures de la marque Farrow and Ball et des papiers peints aux motifs ori- ginaux ainsi que la marque Designers Guild. Pour vous guider dans vos choix, Marie Lauzet répond à vos questions et vous accueille depuis 3 ans, dans cet univers coloré .

Les prix pour les appartements neufs marquent le pas P our les appartements neufs, “le prix au m2 médian dans le Doubs s’élè- ve à 2 456 euros en 2007” stipule le rap- port de la Chambre des Notaires du Doubs. La croissance annuelle ralentit donc, passant de 15 % en 2006 à 8 %. D’après cet organisme, “les ventes d’ap- partements neufs sont principalement localisées à Besançon où le prix au m2 médian est de 2 546 euros, en hausse de 6 % en un an.”

84 rue des Granges Besançon Tél. 03 81 82 61 10

Marie vous invite à découvrir un univers enchanté fait d’étonnants objets.

BESANÇON

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La Presse Bisontine n°82 - Novembre 2007

L e président sortant de l’Union des commerçants ne comprend tou- jours pas la manière dont il a été éconduit de l’association qu’il a pré- sidée durant 19 ans. Le 11 juillet, une délégation de commerçants bisontins vient le voir en lui enjoignant de quit- ter dans les 48 heures la présidence de l’Union, sous peine de créer une deuxième association parallèle ! Tout cela parce que Jean-Charles Diéter- lé avait signifié son intention de ne pas démissionner mais de ne pas renouveler un nouveau mandat du fait de la cessation prochaine de son magasin de meubles de la rue Cour- bet. Nuance… “On m’a traité comme un bandit alors que voilà bientôt 20 ans que je consacre mon temps à l’Union. Même si ce que j’ai fait n’était pas la panacée, je n’ai quand même pas démérité !” estime-t-il. D’ajouter : “Si j’étais si mauvais que cela, pour- quoi ne me l’a-t-on pas dit avant ? Jusqu’ici, personne ne voulait prendre ma place.” Amer, Jean-Charles Diéterlé s’ap- prête à baisser définitivement le rideau de son magasin, fin octobre. À 61 ans, il aspire à une retraite qu’il annonce active. On dit qu’il a été sollicité pour intégrer une liste aux prochaines municipales. “J’ai toujours refusé de faire de la politique, ce n’est pas main- tenant que je vais commencer” rétorque l’intéressé. À la place des meubles Diéterlé ouvri- ra un magasin de meubles pour enfants, jouets et vêtements de mamans. Réaction Jean-Charles Diéterlé : “Je n’ai pas démérité !”

EN BREF

COMMERCE Une équipe renouvelée Les nouvelles ambitions du centre-ville

La Vèze En 2006, l’aérodrome de La Vèze a enregistré 69 vols commerciaux pour 115 passagers. Enfance L’antenne Petite Enfance de Franche- Comté organise le 13 novembre prochain, une conférence sur le thème “Le secret, le savoir et la honte”, par Joëlle Desjardins- Simon, psychologue. Rendez-vous à 20 h 30 à la maison de quartier de Velotte. Rens. 03 81 53 36 78. Formation le Wall Street institute, numéro 1 mondial de la formation à l’anglais a ouvert des locaux au Temis center 2, avenue des montboucons à Besançon. Chorale Le chœur d’enfants les “Enfants de l’espoir” fête ses 25 ans à Besançon. Ce chœur créé en novembre 1982 par Robert Vernet compte aujourd’hui 56 choristes âgés de 7 à 18 ans. Leur mission : chanter pour aider à grandir d’autres enfants dans le monde. Rens. 03 81 88 00 40.

Porté à la tête de l’Union des commerçants de Besançon, Jérô- me Cart veut redonner du sang neuf à la politique commerciale de centre-ville. Un système de chèques-fidélité valables chez les 240 adhérents pourrait être notamment adopté.

C ’ est une équipe “super-motivée” qui reprend les rênes de l’Union des commerçants de Besançon. L’asso- ciation, riche de 240 commerçants adhé- rents, a renouvelé son équipe dirigean- te. Jérôme Cart, libraire bisontin, remplace à la tête de l’Union Jean-Charles Diéterlé qui a quitté ses fonctions suite à la fermeture annoncée de son maga- sin de meubles rue Courbet. De nouvelles têtes à la tête de l’Union, mais aussi de nouvelles ambitions pour dynamiser le commerce de centre-ville. L’objectif principal, résumé par Jérôme Cart, est bien de “ramener du flux au centre-ville.” Éternelle question à laquel- le se sont cassé les dents bien des déci- deurs. Alors comment faire ? Le nouveau président de l’Union a ses petites idées. “Il faut impérativement faire passer le message qu’en ville, c’est facile” résume M. Cart. Cela passe par une politique de stationnement plus audacieuse : “Établir une heure de gra- tuité, mettre en place un tarif progressif pour inciter la rotation et les petites courses en ville. Tout cela avec une com- munication plus percutante” énumère le nouveau président des commerçants. Le deuxième axe souhaité par le nou- veau bureau de l’Union, et peut-être le principal, c’est de “proposer des actions commerciales qui intéressent vraiment les commerçants. Il faut que les com- merçants aient un retour direct dans leur

magasin” pense Jérôme Cart. Principale nouveauté : l’Union des com- merçants souhaiterait lancer une action permanente, “de janvier à décembre” , basée sur l’envoi de bons d’achat, sorte de récompense à la fidélité, valables auprès de tous les commerçants de l’Union. “C’est comme le font certaines grandes surfaces spécialisées. Il ne faut pas avoir peur de reprendre des choses qui marchent” estime Jérôme Cart. L’Union préconise des bons d’achat de 5 euros qui seraient financés à parts égales par les cinq partenaires : 1 euro pris en charge par le commerçant, 1 euro par l’Union, 1 euro par la C.C.I. duDoubs, 1 euro par le partenaire bancaire de l’Union (le Crédit Agricole) et 1 euro par la ville de Besançon. Ce principe nova- teur sera soumis au vote des partenaires avant la fin de l’année. Par ailleurs, l’Union des commerçants s’apprête à recruter un directeur (ou une directri- ce) chargé de coordonner les actions de l’Union et d’animer le réseau des com- merçants. La nouvelle équipe dirigeante de l’Union des commerçants remettra aussi à plat les autres actions engagées jusqu’ici : de l’organisation des Terroirs Gourmands - “Est-ce vraiment le rôle de l’Union ?” se demande M. Cart - jusqu’au contenu du journal “En ville de tout” diffusé par l’Union, au contenu jugé pas forcément percutant, tout sera réexaminé. Enfin,

l’Union des commerçants a proposé à trois autres associations de commer- çants - rue Bersot, Battant et Marché - d’intégrer la sphère de l’Union. Sur le terrain commercial, on semble aussi vou- loir jouer l’ouverture. “On veut gérer notre centre-ville comme un grand centre commercial” termine Jérôme Cart pour résumer l’état d’esprit qui anime la nou- velle équipe dirigeante. J.-F.H. Jérôme Cart est le nouveau président de l’Union des commer- çants. “Maintenant, il faut se mettre au boulot” dit-il.

BESANÇON Élections Municipales Philippe Gonon conduira la liste de l’U.D.F. MoDem Les instances nationales de son parti viennent d’investir Philippe Gonon pour porter le projet de l’U.D.F. MoDem pour les prochaines municipales à Besançon. BESANÇON

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POLITIQUE

9 et 16 mars

Sous les municipales… les cantonales Mars 2008, c’est le grand rendez-vous des municipales. Mais un autre scrutin est tout aussi important pour les rapports de force gauche-droite : les cantonales. En théorie, le département du Doubs pourrait rebasculer à droite.

candidate malheureuse aux législa- tives de 2007 et Danièle Poissenot, conseillère municipale de Besançon. À Besançon-Est, le canton du député Jacques Grosperrin, une discussion avec les Verts était en cours. À droi- te, M. Grosperrin a réaffirmé sa volon- té de conserver son siège de conseiller général. Face à lui, ce sera donc soit un Vert, soit les socialistes Patrick Bontemps ou Emmanuel Dumont. La droite, naturellement, tentera de récupérer de nouveaux cantons pour retrouver la majorité perdue en 2004. L’U.M.P. désignera ses candidats le 22 novembre prochain. À titre d’exemple, trois U.M.P. sont en cour- se pour la candidature du canton d’Au- deux, conquis par le socialiste Gérard Galliot (maire de Dannemarie-sur- Crète) suite au décès de Claude Girard. Il s’agit de Marcel Felt, le maire de Miserey-Salines, Robert Stepourjine, le maire de Pirey et de Bernard Bar- thod, de Cottier. Dans le jeu, les autres partis, naturellement, aligneront leur candidat. Actuellement, la gauche détient 19 cantons sur 35. Si elle veut conserver la majorité au Département, elle ne doit donc pas perdre plus d’un siège. Nouveauté en matière de scrutin : il sera désormais obligatoire pour chaque candidat d’avoir un suppléant du sexe opposé. Histoire d’éviter les canto- nales partielles lorsqu’un conseiller général laisse son siège vacant. J.-F.H.

Sur cette carte montraht le nombre de sièges au Conseil géné- ral, on constate bien que la montée en puissance de la gauche dans le département est régulière

L es élections municipales auront une saveur particulière àBesan- çon : l’U.D.F. MoDem présente sa propre liste. Elle sera conduite par Philippe Gonon qui vient d’être investi par les instances nationales de son parti. À ses côtés, Catherine Comte-Deleuze etMichel Josse, deux élus U.D.F. MoDem siégeant au conseil municipal, figurent en haut de liste avec Odile Faivre-Petitjean. Sachant que François Bayrou avait obtenu 10 500 suffrages dans les urnes de la capitale régionale lors de l’élection présidentielle (un peu plus de 18%des voix), PhilippeGonon pourrait jouer les empêcheurs de tourner en rond en s’invitant à la table des municipales, comme Éric Alauzet l’a été lors du rendez-vous électoral de 2001. On se souvient que le leader des Verts avait négo- cié avec ténacité sa coalition avec Jean-Louis Fousseret pour lui per- mettre de s’installer dans le fauteuil de maire, décrochant dans l’opéra- tion une place d’adjoint. Philippe Gonon a une autre lecture de la politique locale si d’aventure son score au soir du premier tour devait l’amener à jouer les arbitres. “Nous allons faire campagne sur trois mots. Le premier est “indépendant”.

Nous allons mener jusqu’à la fin du premier tour une liste indépendan- te. Le second mot est “ouvrir” car la liste se base sur des gens qui nous rejoignent pour leurs compétences. Le troisième, le plus important, est “projet” car nous allons proposer une vision d’avenir pour Besançon.” L’U.D.F.MoDemne ferme pas la por- te à la discussion. Mais si négocia- tion il devait y avoir, elle se ferait au-delàdes clivages politiques, autour “de projets” souligne Gérard Faivre, président de la fédérationU.D.F. du Doubs. “Le problème du stationne- ment à Besançon n’est pas de gauche ou de droite” lance Philippe Gonon qui s’interroge sur les réponses à apporter au déclin de l’industrie bisontine et sur les menaces qui pèsent sur l’université. À 54 ans, cet ancien cadre de l’in- dustrie est prêt à se jeter dans ce combat politique sans fanfares ni trompettesmais avec pragmatisme. La difficulté pour ce leader est d’éva- luer la consistance de son électorat potentiel à Besançon depuis la pré- sidentielle. Pour Gérard Faivre en tout cas, il ne fait aucun doute. “La dynamique Bayrou existe toujours. C’est un peu comme des braises dans la cendre : elle couve.”

depuis 25 ans.

L es 9 et 16 mars prochains, dates probables des élections munici- pales et cantonales, 17 des 35 can- tons du Doubs sont renouvelables. Dans le Grand Besançon, sept can- tons sont renouvelables : Audeux, Boussières et Marchaux pour la cam- pagne, Besançon-Sud, Besançon-Pla-

noise, Besançon-Nord-Est et Besan- çon-Est pour la ville. Deux de ses sept cantons connaîtront forcément un nouvel élu car Michel Bourgeois (canton de Marchaux) et Danièle Tetu (Besançon-Planoise), tous deux de gauche, ont décidé de ne pas se représenter. Le jeu est ouvert. La majorité actuelle dévoilera ses candi- dats d’ici le mois de novembre. Le can- didat de Planoise devrait se disputer, à gauche, entre Barbara Romagnan,

* Étude IFOP 2006

Les cantons renouve- lables en mars pro- chain.

EN BREF

Appel le Secours

Misère Ne pas oublier : le 17 octobre, journée mondiale du refus de la misère pour la vingtième année. Thé Le comité de quartier Rosemont-Saint- Ferjeux lance un cycle de thés dansants. Le premier est programmé dimanche 21 octobre de 14 h 30 à 18 h 30. Renseignements au 03 81 52 42 52. Sein Octobre est le mois dédié au dépistage du sein. Le 20 octobre après-midi place du 8 septembre et le 30 octobre au Kursaal, sensibilisation à cette question de santé. Renseignements au 03 81 47 14 71.

Populaire lance un appel à bénévoles. “Tous les concours sont bienvenus dit l’association. Que vous soyez passionnés de photos, de journalisme, de comptabilité, d’informatique, de manutention… Ces compétences sont recherchées.” Renseignements au 03 81 81 63 91.

BESANÇON

La Presse Bisontine n°82 - Novembre 2007

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EN BREF

BESANÇON Contrôle permanent Le Palais de Justice est placé sous haute sécurité Depuis la rentrée, toute personne qui pénètre dans le palais de justice doit se plier à un contrôle obligatoire qui vise à détecter la présence d’objets interdits dans l’enceinte du tribunal comme les armes blanches.

Champignons Chaque mardi et vendredi, entre 7 heures et 9 heures, le mycologue bisontin Joël Simeray vérifie les espèces de champignons récoltées par les particuliers ainsi que les champignons vendus sur le marché. Jusqu’au 30 novembre. F.J.T. À voir ou écouter au F.J.T. les Oiseaux (48, rue des Cras à Besançon) : concert Generic mardi 23 octobre à 20 h 30, guinguette avec les Copains d’abord, vendredi 26 octobre à 20 h 30 et exposition de peinture Jean- Claude Lopez, jusqu’au 28. Rense. 03 81 40 32 00. Livre “Les âmes simples” : un livre du Bisontin Roger Faindt, hommage poignant et tendre aux gens de la terre et à leur simplicité dont le décor est à Miserey-Salines. Aux éditions de l’Écir. Sport Le C.R.E.P.S. de Franche-Comté site de Besançon a déménagé. Nouvelle adresse au 32, rue Denis Papin à

I nstant de vérité au passage du por- tique. Il sonne, pas question d’aller plus loin. “Avez-vous des objets métal- liques sur vous, boucle de ceinture, clefs… ?” L’invitation à vider ses poches sous le regard d’un agent de sécurité attentif se fait sur un ton cordial. La scène ne se passe pas dans un aéro- port, mais à l’entrée du Palais de Jus- tice de Besançon. Comme la plupart des T.G.I. de France, celui-ci est équi- pé depuis le mois de septembre d’un nouveau dispositif de sécurité auquel doit se plier toute personne qui entre dans l’établissement. Le public bien sûr, mais aussi le personnel du tribu- nal, les acteurs de l’institution ou enco- re les policiers qui doivent montrer

patte blanche en présentant leur car- te professionnelle. “Pour nous ça va, ce n’est pas trop contraignant car nous avons des badges. Mais pour les cour- siers c’est moins évident” remarque un employé du tribunal de commerce. Tou- tefois, les livreurs connus du service

de sécurité font l’ob- jet d’une certaine indulgence. Quoi qu’il en soit, le poste de contrôle est incontournable. Son installation fait suite à une circulaire minis- térielle édictée après l’agression récente d’un magistrat dans l’en-

“On trouve des cutters, des couteaux.”

Le poste de contrôle est renforcé lors des périodes de forte affluence.

ceinte du tribunal de Metz qui a été poi- gnardé. À Laon, c’est un accusé qui s’est donné la mort pendant son procès après avoir introduit une arme à feu. La sécurité renforcée devrait permettre d’éviter que ces situations malheureuses ne se reproduisent. Aux portes du T.G.I.

d’armes blanches. L’objet prohibé dans l’enceinte du tribunal est saisi et n’est pas rendu à son propriétaire “auquel on laisse le choix au préalable de le rem- porter à son domicile ou en tout cas de le déposer dans un endroit extérieur au tribunal.” La procédure est expliquée dans le détail et avec calme par le per- sonnel en place. En général, deux agents détachés du poste de sécurité incendie de l’établis- sement judiciaire sont affectés à cette mission de surveillance au portique. Un effectif qui est renforcé en fonction des périodes de forte affluence. Inutile de tenter de forcer le barrage. Le risque est de rencontrer de sérieux ennuis avec les services de police.

de Besançon, l’in- ventaire des sacs à main confirme que cette mesure n’était pas tout à fait inuti- le. “On trouve des cut- ters, des couteaux, ou encore des bombes lacrymogènes” dit-on au poste de contrôle. Le portique de sécu- rité détecte de façon régulière ce genre

CONSTRUCTION Nouvel hôpital Hôpital : le terrassement se poursuit à Planoise Les bâtiments du futur hôpital Saint-Jacques seront opérationnels en 2011. Pour l’instant, le chantier suit son cours, il en est au stade du terrassement.

Besançon. Rens. 03 81 51 14 35.

T.C.

L e chantier de construc- tion du futur hôpital Saint-Jacques face à l’ac- tuel C.H.U. Jean-Minjoz, suit son cours. Le calendrier pré- voit que les bâtiments soient livrés en avril 2011. Un délai théorique qui est soumis aux aléas climatiques, entre autres, qui peuvent retarder ce projet d’envergure. Dans l’immédiat, l’opération de terrassement se poursuit. D’importants mouvements d’engins de chantier sont à prévoir, “puisque 5 000 camions de terre vont sortir du site d’ici la fin du mois de décembre” indique Jacques Simonet, chargé du dossier à l’hôpital. Ce trafic corres- pond à l’enlèvement d’une quantité importante de déblais. “Tous les camions

locaux. Les futurs bâtiments vont s’étendre sur une sur- face d’environ 60 000 m 2 . Cette structuremoderne d’une taille plus modeste que celle de l’hôpital Jean-Minjoz pré- sentera une configuration en R + 4 (contre R + 9 pour Min- joz). Les deux bâtiments ne seront pas totalement sépa- rés puisqu’une communica- tion est prévue entre les deux bâtiments depuis les niveaux R - 3 (espace logistique), 0 et R -1 ou sera construit le ser- vice d’urgence. L’objectif de l’opération est d’augmenter le nombre et la taille de salles d’opération dont le nombre total doit être porté à 31. La capacité d’ac- cueil des deux structures réunies sera de 1 300 lits, soit autant qu’aujourd’hui.

seront décrottés” comme le veut la règle afin que la chaussée ne soit pas transformée en une piste boueuse. Une fois le terrasse- ment terminé, les fondations pourront démar- rer. Cette secon- de étape en est pour l’instant au

“5 000 camions de terre vont sortir du site.”

stade du sondage du terrain. Le coût global de l’opération de la remontée de Saint- Jacques à Jean-Minjoz est arrêté à 124 millions d’eu- ros. Dans quatre ans, l’en- semble des activités cliniques en activité au centre-ville seront progressivement trans- férées dans les nouveaux

Jean-Minjoz et le nouveau Saint-Jacques seront deux hôpitaux face à face.

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